En plein dans ma période nostalgique de re-découvertes/lectures/visionnages, j’ai finis par mettre la main sur un film qui me tient beaucoup à cœur. Ce n’est pas le chef d’œuvre du cinéma ou quoi que ce soit d’aussi prétentieux, mais j’y suis très attachée. Il faut dire que c’est le premier film que je me rappelle avoir été voir au cinéma, même que c’était à La Trace, petit ciné perché là haut sur la montagne avec sa programmation hétéroclite et son tirage au sort pour gagner l’affiche du film…
(pour l’anecdote c’était la première fois qu’on mettait les pieds et on a effectivement ramené l’affiche. J’ai récemment voulu la mettre dans ma chambre mais c’est une très grande affiche et bon ça aurait fait bizarre avec le reste)
D’ailleurs c’est aussi la première œuvre à partir de laquelle j’ai inventé des fanfictions. Certes je ne les écrivais pas et je ne leur donnait pas ce nom-là, mais cette manie de réinventer l’histoire d’un film ou d’en faire une pseudo suite, j’y suis rodée… (et là je vois que ce film date de 92… j’avais 6 ans pitain xD).
Bon bref maintenant que je vous ai resitué ça dans ma passionnante vie (le jour où je serais célèbre au point qu’on écrive ma biographie, y’a intérêt à ne pas oublier ce point déterminant de l’histoire de ma vie…), penchons-nous un peu sur l’histoire. Ca fait un peu penser au Roi Lion le titre (mon autre grand film de l’époque d’ailleurs, même que j’ai traîné ma mère –qui n’aime pas les dessins animés- le voir… euh je m’égare).
L’Enfant Lion a pour héros deux enfants et une lionne. En effet, dans le village de Pama, sur la Terre des Lions, vit un étrange garçon, Oulé, qui passe son temps à chasser avec sa « sœur », la lionne, Sirga (chacun retrouvant chez l’autre le jumeau qu’il aurait du avoir… un truc mystique quoi ^^). Et puis il y a Léna, jalouse de l’affection que porte Oulé à Sirga, ainsi que les marchands d’esclave qui enlèvent les deux enfants et les emmènent dans un palais dans le désert…
Adapté d’un livre pour enfants des années 50 (je sens que je vais encore m’amuser à mettre la main dessus), ce film est un joli conte africain qui mélange assez bizarrement une bonne dose de magie (un enfant et une lionne frère et sœur, le coté symbiose avec la Nature…) et du réel (l’esclavage). Et on y trouve une bonne dose de stéréotypes du conte (même la Princesse en détresse d’une certaine façon ^^), sans parler du fait que Léna sert de narratrice tout au long de l’histoire.
En le revoyant aujourd’hui, je vois bien que le film n’est pas parfait. Déjà pour des yeux d’adulte, il ressort un peu superficiel sur certains moments, et assez naïf aussi… c’est un film pour enfants. Pas un de ceux limite aliénants qu’on nous sert parfois, mais quand même assez gnangnan sur les bords.
Mais bon, l’histoire est plutôt sympa, les animaux, les vues des savanes font rêver, et on ne vire pas trop dans le n’importe quoi écologique dans la mesure où la lionne est une lionne, pas une humaine marchant quatre pattes avec des poils et des crocs… Bref c’est un joli film, un de ceux qu’on passe aux enfants et qu’on regarde en soupirant avec nostalgie en souvenir d’une époque révolue…
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