Après être tombée à case de sa superbe couverture sous le charme du roman Belle, une sympathique réécriture du conte d’origine, je me suis laissée tentée une fois de plus par un roman de Robin McKinley. J’ai succombé cette fois-ci à Dragonhaven à cause de sa couverture trop mignonne. L’histoire de dragon qu’elle dissimule ne révolutionne certes en rien le genre mais elle se révèle néanmoins très plaisante à lire.
Aux Etats-Unis, le parc naturel de Smokehill est un des derniers endroits au monde où l’on peut trouver des dragons en liberté. Pour les touristes de passage, la visite se limite à un petit tour en car et à quelques espèces apparentées au dragon présentées dans leur cage. Pour Jake, le fils du directeur du parc, les dragons sont son sujet d’étude favori et il compte bien leur consacrer la vie. Il n’avait sans doute pas prévu de s’y mettre aussi tôt…
Dragonhaven nous raconte donc l’histoire très classique de la rencontre entre un adolescent et un dragon et du lien extraordinaire qu’ils développent. On pourrait penser le concept usé jusqu’à la corde mais Robin McKinley vend bien son affaire grâce à quelques originalités.
D’abord il faut signaler l’histoire opte pour une approche rationnelle des dragons, avec tout ce que ça peut impliquer de contexte scientifique (habitat, mode de reproduction, évolution des espèces). Il y a une vraie rigueur et une vraie inventivité dans les idées développées autour des dragons, c’est vraiment sympathique à découvrir.
L’autre atout de Dragonhaven, c’est d’avoir bien pris en compte du caractère difficile et peu glamour de la cohabitation avec un jeune dragon. J’ai admiré le courage de Jake qui est certes aidé dans ses tâches mais qui morfle quand même quand il se retrouve « père » aussi tôt.
Du coup si on passe outre le fait qu’on lit un récit à la première personne écrit par un ado de quinze ans, ce roman est une chouette occasion de rencontrer des dragons dans un univers plutôt bien construit et cohérent.
Dragonhaven est censé relever du young adult, mais je n’y ai guère prêté jamais prêté attention à la lecture… sauf pour l’épilogue qui venu gâcher une très bonne impression de lecture avec ses trente pages sirupeuses de happy-ending qui n’étaient pas forcément nécessaires pour conclure l’histoire.
Mis à part cette fausse note finale, Dragonhaven est une lecture sympathique à recommander à tous les amateurs de dragons. C’est un joli roman qui ne prend pas les ados pour les idiots, et qui s’apprécie plutôt bien avec un regard d’adulte (sauf peut-être à la fin !).
Je ne sais pas si je le lirai un jour mais il est bon de savoir que ce bouquin existe :D
RépondreSupprimer@Tigger Lilly
SupprimerTu pourras toujours l'offrir à une nièce et le lire en passant ^^
Choupinou! :)
RépondreSupprimer@Alys
SupprimerL'illustration n'est pas contractuelle, le bébé dragon est vachement moins mignon dans l'histoire quand même (mais faut bien appâter le chaland :D)
C'est vrai que cela a l'air mignon et plaisant. Je ne l'écarte pas car, c'est un livre qui a l'air de faire du bien à la tête! Histoire de prendre une bonne bouffée d'énergie positive.
RépondreSupprimer@lutin82
SupprimerPour le coup oui il est assez positif ^^