mercredi 26 octobre 2016

Wild cards (anthologie)


On a généralement tendance à associer G.R.R. Martin au Trône de fer, son œuvre maîtresse (d’ailleurs à ce sujet, il en est où le tome 6 ?), mais lorsqu’on regarde sa bibliographie, on se rend assez vite compte qu’on laisse de côté tout son travail d’anthologiste.

Parmi toutes ces anthologies, difficile de passer à côté de Wild Cards, une série de vingt-trois anthologies et de romans écrits par des auteurs différents et se déroulant tous dans un monde alternatif post Seconde Guerre mondiale.

Dans cet univers, la Terre est frappé par un virus extraterrestre qui affecte un certain nombre d’humains en leur donnant des capacités plus ou moins utiles. Certains d’entre eux, les As, conservent leur apparence humaine, tandis que ceux qui prennent des apparences monstrueuses, les Jokers, se retrouvent vite mis au ban de la société.

Au gré des nouvelles, on va donc assister à l’arrivée du virus et à ses conséquences, puis voir comment l’Histoire telle qu’on la connaît est légèrement perturbée par l’arrivée de ces humains améliorés, qui peuvent utiliser leurs pouvoirs à bon ou à mauvais escient.

Il y a un petit air de X-Men First Class dans cette anthologie (enfin si influence il y a, elle s’est faite dans l’autre sens ceci dit),surtout dans cette manière de revisiter la Guerre froide entre autres évènements historiques avec la présence de super-héros. C’est flagrant dans les premières nouvelles qui vont évoquer le maccarthysme ou l’incident U-2, arrivant très bien à parler d’Histoire et de discrimination en même temps.

Anthologie oblige, les textes ne sont pas tous du même niveau. Certains sont vraiment marquants (surtout les premiers en fait, comme Le Dormeur et Le Témoin), d’autres sont intéressants pour leurs personnages ou l’époque mise en scène, mais j’avoue en avoir oublié certains à peine les avais-je terminé.

L’ambiance est cependant très réussie dans tous les textes, et j’ai apprécié que cette anthologie arrive à mettre en scène dans le texte des super-héros, alors que ce type de personnage semble plutôt fonctionner dans des supports plus visuels comme la BD ou le cinéma.

Wild Cards est donc une lecture inégale mais fort sympathique. Je n’irais pas jusqu’à acheter tous les tomes qui suivent, mais s’ils croisent ma route à la bibliothèque, je me laisserais sûrement tenter par un ou deux de plus.

CITRIQ

5 commentaires:

Tigger Lilly a dit…

Intéressant feedback ^^

Lorhkan a dit…

C'est inégal oui, j'ai même le souvenir d'un texte assez mauvais.
Par contre, tout ce qui sort de Walter Jon Williams, G.R.R. Martin et Roger Zelazny, c'est du tout bon !

Ça reste en tout cas une bonne introduction étalée sur plusieurs années pour un cycle qui sera ensuite beaucoup plus resserré dans le temps.

Acr0 a dit…

J'ai lu ce premier tome à sa sortie et j'ai été ravie de découvrir ces textes. C'est vrai qu'ils n'ont pas tous le même niveau, mais c'était un univers dans lequel j'étais ravie de rentrer. On m'a déconseillé de poursuivre arguant que celui-ci était le meilleur. Je n'ai pas poursuivi pour l'instant, je laisse le temps m'aider à faire un tri ;)

lutin82 a dit…

C'est sans doute un des rares avis positifs que j'ai lu. J'aime bien GGR Martin, et ses différentes oeuvres. La couverture et kle thème m'attiraient...du coup je ne sais pas si je craque ou pas!

Vert a dit…

@Tigger Lilly
En même temps c'est une série, ça ne t'intéresse pas ;p

@Lorhkan
Tu cites les bons noms en effet ^^

@Acr0
Oui c'est bien de laisser le temps passer, comme ça on peut le trouver en bibliothèque, à 1 euro dans une braderie ou autre alternative si on hésite à poursuivre ^^

@lutin82
Ah bon ? J'avais lu des retours plutôt positifs pour ma part. C'est sympa à lire, maintenant qu'il existe en poche ça peut valoir le détour.