Il va être difficile de parler de ce roman sans répéter ce que j’ai dit sur Le chant du dragon, tant les deux romans sont proches. Il ne s’écoule que quelques heures entre la fin du Chant du dragon, et le début de La chanteuse-dragon de Pern, j’ai donc tendance à lire à la suite, sans vraiment marquer de pause ou chercher à les différencier.
L’histoire commence avec l’arrivée de Menolly à l’atelier des harpistes après tous ses malheurs. Entre la nouveauté du lieu, les maitres exigeants, la jalousie des autres filles, les problèmes que lui posent ses lézards de feu, son intégration ne va pas forcément être une partie de plaisir, on s’en doute.
On retrouve donc la même recette d’un roman plus orienté jeunesse, avec une seule héroïne, qui offre parfois un point de vue alternatif (l’histoire se déroule toujours en parallèle de La quête du dragon), et par le biais de laquelle on découvre le monde des harpistes (et on commence à prendre conscience dans ce tome de leur importance).
Il est encore plus facile de rentrer dans ce roman car il suit la trame on ne plus classique de la nouvelle élève douée mais repliée sur elle-même qui arrive dans une école, qui s’y fait des amis et des ennemis.
Autant dire qu’il se dévore aussi vite que Le chant du dragon, surtout grâce à son atmosphère très musicale : on est à l’atelier de la harpe, on parle musique en permanence (chant, instruments, composition musicale…), les chapitres commencent par des extraits de chansons, autant dire qu’on est dans l’ambiance !
On pourra reprocher à Menolly d’avoir un peu trop de mal à se prendre en main (heureusement qu’elle est entourée de gens qui l’apprécient et la défendent), mais après ses précédentes expériences, je comprends tout à fait le temps qu’elle met à vaincre ses appréhensions, et une fois encore, je me suis retrouvée tellement happée par son histoire que je n’arrive pas à lui en faire le reproche.
Le seul point négatif de ce tome, c’est son côté un peu bisounours (en fait cette histoire m’a tellement marqué que j’étais persuadée que toute la série était aussi gentillette !), notamment avec toute cette horde prête à défendre Menolly face à des méchants très méchants (et mesquins).
Je trouve aussi dommage que l’histoire de Menolly s’arrête à ce tome. Même si elle réapparait dans d’autres volumes (notamment les Tambours de Pern, de mémoire) et qu’on la voit évoluer, sa présence se fait plus furtive, et certains aspects de son histoire auraient mérité un plus grand développement dans un troisième volume (j’aurais bien aimé la voir s’affirmer, peut-être contacter sa famille…).
Elle apporte en plus paradoxalement un brin de normalité (en dépit de ses neufs lézards de feu et de son don pour la musique !) au milieu de tous ces chevaliers-dragons qui sont un peu des êtres à part, par leur statut de protecteur, et aussi par l’influence qu’ils exercent sur les habitants de Pern (sans gouverner au sens propre, ils sont le vecteur de certaines évolutions).
Mais cela n’enlève rien à l’affection que je porte à ce diptyque Chant du dragon / Chanteuse-dragon de Pern, qui fait partie de mes meilleurs souvenirs de lecture de cette saga, et que je relis avec toujours autant d’émotion. Nul doute qu’ayant maintenant les volumes chez moi, je les relirais désormais bien plus souvent !
Je vois que le défi avance bien ! Je vais préparer un récapitulatif à la fin du mois.
RépondreSupprimerCa se lit vite Pern, c'est normal ^^
SupprimerHou là, mais tu cartonnes sur Pern ! :D
RépondreSupprimerJe viens d'entamer "Le vol du dragon", et je suis transporté ! Quel univers ! Et ce n'est que le début !
Bah j'avais des vacances, la Quête du dragon m'a tenu compagnie pendant le trajet aller, les deux tomes sur les harpistes ont été dévorés en deux soirs, et j'ai consacré le trajet retour à rédiger mes avis.
SupprimerEn fait il me faudrait une nouvelle semaine de vacances pour continuer xD
Bon, j'ai pas lu ton article, mais la vache, tu carbures :D
RépondreSupprimerJ'essaie de lire le tome 2 prochainement moi ...
Roh ça va hein, ça se lit plus facilement que du Tolkien quand même :P
SupprimerAgréable mais pas inoubliable, je ne pense pas relire le fil des harpistes pour le défi. Pas envie d'être déçu par une relecture trop tardive.
RépondreSupprimerBah ça dépend si tu as gardé ton âme d'ado ou pas :D
SupprimerAttention par contre, tu as sur quasiment tous tes billets et tag une boulette : "Anne" écrit Ann sans "e" !
RépondreSupprimerC'est pas sur tous mes billets, je pense que je l'écris comme ça depuis le tout premier roman que j'ai lu d'elle il y a 10 ans xD
SupprimerBref boulette corrigée de partout.
*part mourir de honte*
Ah je veux trop un lézard de feu !!! Bon encore un tome que j'ai dévoré dans tous les cas, certes comme tu l'as fait aussi remarquer, cela a un côté bisounours (j'ai cité Candy pour ma part, xD) mais en contrepartie c'est tellement bien et poétique (cet hommage à la musique est juste sensationnel) que cela passe comme une lettre à la poste. Je viens de me replonger là dans la suite, vivement ce soir que je rentre pour m'y remettre !
RépondreSupprimerCa y'est, on l'a perdue :D
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