jeudi 7 octobre 2010

Doctor Who - Saison 3


Je m’inquiétais un peu de la saison 3 à cause du départ de Rose, d’autant plus qu’une certaine personne dans mon entourage (elle se reconnaitra ^^) ne semblait ne pas trop apprécier sa remplaçante. Finalement, ce n’était pas plus mal cet apriori négatif, parce que du coup j’ai été tellement agréablement surprise que j’en adoré cette saison, qui arrive à largement surpasser les premières saisons (déjà excellentes, où s'arrêteront-ils ?).

Les scénarios, surtout m’ont surpris car les épisodes sont tous extrêmement prenants et bien fichus, avec de très bons concepts (notamment Grindlock et Blink), et plein d’intrigues liées entre les épisodes. En fait il n’y a guère que le double épisode Daleks in Manhattan / Evolution of the Daleks qui m’a laissé sur ma faim.

J’étais très triste de ne plus avoir Rose, mais finalement je pense que ça contribue à renouveler un peu la série. Martha, après un épisode d’hésitation (le premier), m’a très vite conquise. J’avais peur d’une Rose n°2, elle s’est révélée très différente : plus indépendante, plus cérébrale (pas que Rose soit bête, mais Martha pose des questions pertinentes et réfléchit plus je trouve), moins proche mais du coup elle est souvent là pour sauver la situation.


Avec le changement de compagne, le Docteur s’offre une belle période de deuil de l’épisode de Noël où on dirait qu’il se fige à chaque fois que Donna mentionne ou pose une question sur Rose (sacrée Donna d’ailleurs, elle sait mettre les pieds dans le plat) jusqu’au final, où il s’efforce d’aller de l’avant même si son éternelle solitude lui pèse lourdement sur les épaules (une de ses répliques dans Lazarus est assez poignante dans ce sens).

Je pourrais disserter pendant des pages sur le sujet, mais parlons plutôt en détail des épisodes. Si vous ne vous étiez pas rendu compte jusqu’ici (quoique je n’ai rien révélé de terrible jusque-là), c’est bien sûr avec moult spoilers.


The Runaway Bride
J’adore les épisodes de Noël, c’est juste du grand n’importe quoi sans pour autant négliger de faire transition entre les saisons. Dans celui-là, le Docteur se retrouve avec Donna, une fille qui a du coffre, et surtout un peu de mal à assister à son propre mariage. C’est très drôle (avec notamment cette épique poursuite sur l’autoroute), mais aussi très émouvant lorsque Donna met les pieds dans le plat et parle de Rose. Ou lors de leurs adieux à la fin.

1. Smith and Jones
Et voilà qu’on fait connaissance avec Martha. J’avais quelques doutes sur cette nouvelle arrivée, d’autant plus qu’elle en apprend beaucoup sur le Docteur en à peine un épisode (et il l’embrasse en plus, « genetic transfer », mon œil !). Cependant l’intrigue en elle-même est plutôt sympa, avec ces Judoon me rappellent les Vogons.

2. The Shakespeare Code
C’est à peu près à cet épisode que je me suis dit que si toute la saison ressemblait à celui-ci, ça allait être grandiose. J’ai adoré cet épisode dans le passé qui déborde littéralement de références et clins d’œil en tout genre, avec un Shakespeare au top de sa forme, de la magie et un final complètement fou avec une Elisabeth I qui ressemble à la Reine de Cœur…


3. Gridlock
Déjà l’intro est énorme, avec un couple copie conforme du tableau American Gothic, un détail purement gratuit vu que ça n’a aucune importance pour le reste de l’histoire. C’est plutôt plaisant de revenir à New (x15) York pour suivre son évolution, ses hommes et ses chats, The Face of Boe… J’avoue avoir beaucoup aimé le concept des bouchons perpétuels avec les gens qui vivent dans leur voiture, chacun avec une déco très personnelle (et le Docteur qui les visite strate par strate).


4&5. Daleks in Manhattan / Evolution of the Daleks
D’habitude les double-épisodes sont plutôt des tueries, c’est le premier qui me laisse sur la faim. Il y a plein de choses sympas, la crise des années 30, les personnages secondaires (Tallulah, Lazlo, Salomon), l’idée de Daleks-humains, mais il y a comme un hic. Les Daleks sans doute révélés trop tôt (même si le titre laisse peu de doute quant à leur présence, un peu de mise en scène n’a jamais fait de mal), et peut-être pas assez pour remplir deux épisodes…

6. The Lazarus Experiment
Un épisode garanti sans alien, ce n’est pas courant. Le Docteur offre une très bonne imitation de James Bond croisé McGyver, à se faire tout l’épisode en costume avec des bricolages parfois très artisanaux. C’est aussi un tournant pour Martha, qui rejoint définitivement le TARDIS (ah l’arrivée dans son appart au début de l’épisode, avec ses petites culottes qui sèchent), le Docteur qui rencontre sa famille (du coup il se fait baffer par sa mère, ça en devient une habitude…). L’échange entre le Docteur et Lazarus sur l’immortalité est aussi un très bon moment.

7. 42
Moi qui m’attendais à une référence à H2G2, j’ai été un peu déçue d’avoir juste une bonne histoire de vaisseau qui va être détruit, avec le TARDIS bien évidemment inaccessible. L’effet compte à rebours fonctionne ceci dit plutôt bien, avec plein de péripéties et les passages inquiétants avec la mère de Martha, qui ne laissent rien présager de bon… l’épisode n’est pas exceptionnel mais on passe un bon moment.


8&9. Human Nature & The Family of Blood
Autant les Daleks m’avaient laissé de marbre, autant le 2e double de la saison a été un pur plaisir. L’idée du Docteur qui devient humain, avec une personnalité différente (vraiment bien rendu par David Tennant), pour se cacher, offre plein de possibilités, et le scénario ne se prive pas de les exploiter. Martha est admirable, à faire tout son possible pour veiller sur lui, et j’ai beaucoup apprécié Joan (cette série sait écrire des bons personnages plein de nuances). Le final offre l’occasion de voir une facette du Docteur qu’on voit peu, et qui fait froid dans le dos.


10. Blink
Alors celui-là… c’est l’épisode de la saison « sans Docteur », comme Love&Monsters, mais si le précédent était sympa mais sans plus, mais alors Blink… c’est un peu l’épisode qui vous traumatise à vie… j’avoue avoir regardé très bizarrement les statues en sortant de chez moi après, et j’en ai même fait des cauchemars. L’intrigue est rondement menée, pliant le Temps dans tous les sens, avec plein de choses qui ne s’emboitent qu’à la fin… c’est juste brillant comme scénario. On y voit à peine le Docteur, et pourtant c’est un des meilleurs épisodes de toute la série !

11, 12 & 13. Utopia / The Sound of Drums / Last of the Time Lords
Comme si les doubles-épisodes n’étaient pas assez intenses, voilà qu’ils nous inventent le triple-épisode. Je les ai enchainé dans un état second un matin, et j’étais tellement dedans que j’en ai oublié de manger mes tartines. J’ai salué le retour de Captain Jack avec un grand hourra, le personnage m’avait bien manqué (faut vraiment que je mette à Torchwood d’ailleurs) et ses échanges avec le Docteur sont excellents (sans parler de son immortalité).

Les trois épisodes arrivent à renouer des fils avec presque tous les épisodes, et sont juste énormes, avec une intrigue mitonnée aux petits oignons pleine de rebondissements, de Docteur qui bricole, de Jack being Jack (j’ai pas trouvé mieux comme qualificatif), de Martha qui s’en prend plein la tronche et porte une bonne partie du 3e épisode sur ses épaules, et d’un Master flippant (surtout parce qu’il ressemble énormément au Docteur en fait, un peu comme s’ils étaient les deux faces d’une même pièce).

Le final, avec le départ de Martha, est plutôt bien fichu, avec ses explications, et j’aime bien l’idée qu’elle parte à la recherche de son pédiatre (enfin c’est ce que je suppose), ça donne un final plutôt positif dans son cas. Quant au Docteur, à voir la conclusion, il n’est pas près de s’ennuyer…


On se revoit très vite pour la saison 4 !

4 commentaires:

Marion a dit…

T'as vu, le "Jack being Jack", dingue hein ! Moi quand j'ai vu, j'me suis fais OH !

Bref, sinon, bah oui, j'me reconnais, mais moi j'aime vraiment pas Martha, elle me soule. Comme je te l'ai déjà dit, j'étais surement encore en plein deuil de Rose.

Mais ça se trouve, si je regarde à nouveau cette saison, je regarderai d'un autre oeil, et l'apprécierai un peu plus.
Mais si je n'aime donc pas trop la S3, c'est uniquement à cause de Martha, car les épisodes en eux même sont bons quoi ^^

Pis moi j'adore l'épisode de Noel avec l'arrivée de Donna :D

Enfin bref c'est quand même une bonne saison hein, mais moi ce n'est pas celle ci que je préfère en tout cas !

Tortoise a dit…

lol, Olya et son profond dégoût pour Martha ^^
Moi aussi je l'aime moins, mais je suis comme toi, je trouve qu'elle change bien de Rose et qu'elle est quand pas si désagréable et nulle.
Donna dans la saison 4 est un régal pour les pieds dans le plat et la gouaille mordante. Au final c'est celle de la saison 5 qui me ravit complètement, parce qu'elle me rappelle Rose qui a longtemps été ma best of the best, tout en récupérant les bons côtés de Martha et Donna ^^

ah, Blink, c'est vraiment un des épisodes cultes pour moi ^^

Même réaction pour 42, surtout que les scénaristes connaissaient forcément la référence, d'autant plus que Adams avait travaillé dans la série... Dommage de ne pas l'avoir exploité, mais bon.

Pour les doubles, moi c'est le contraire, j'ai pas trop aimé Family of blood alors que je m'étais bien éclatée avec les Daleks. Je crois que j'étais trop jalouse de Joan et frustrée par cette situation parallèle ^^

Le final est aussi l'un des plus grandioses, d'ailleurs j'ai bien envie de me le revoir :P

Vert a dit…

@Olya
Mais oui je suis sûre que si tu revois cette saison tu verras qu'elle est très bien :D

@Tortoise
En même temps moi aussi j'étais jalouse (comme de toute personne qui s'approche à moins d'un mètre du Docteur en règle générale et qui n'est pas sa compagne du moment), mais sur le final elle est surprenante ^^

yueyin a dit…

j'adore cette saison, même s'il n'y avait que shakespeare code et blink ce serait du must mais ils y a les autres et puis ce final de folie !!!!