L’an dernier, j’avais passé un excellent moment avec
Les meurtres de Molly Southbourne, une novella qui sous sa couverture sanguinolente cachait un superbe récit
mené tambour battant, parlant de thèmes universels dans une ambiance
horrifique mâtinée d’une pointe de SF. L’aventure se poursuivant cette année
dans une deuxième novella, je ne pouvais donc pas la laisser passer (même si
je l’aurais de toute façon lue dans le cadre de ma collection-ite aigüe de
UHL).
Comme il est extrêmement difficile de parler de cette histoire sans évoquer la
première, si vous n’avez pas lu la novella précédente,
Les meurtres de Molly Southbourne, allez immédiatement réparer votre
erreur et revenez plus tard. J’ai été entraînée par la mère de Molly et je
suis particulièrement dangereuse quand je tombe sur quelqu’un prêt à se faire
divulgâcher un livre.
(je suis en train de me dire que si vous n’avez pas lu Les meurtres de Molly Southbourne, cette menace n’a sans doute aucun effet sur vous. Pourtant vous devriez vous inquiéter !)
La survie de Molly Southbourne reprend donc exactement là où s’arrêtait la novella précédente, à ceci près qu’on change de protagoniste. On ne suit plus Molly mais une molly, une de ses doubles, qui cherche à survivre avec des souvenirs qui ne sont pas les siens et qui ont tendance à la rendre folle.
Comme la novella précédente, La survie de Molly Southbourne est un texte qui se dévore grâce à son récit rythmé. J’ai beaucoup aimé suivre Molly la molly, dont la vie ressemble parfois à une fuite en avant, parfois à une quête impossible de réponses. La novella en apporte certaines, mais pose tout autant de questions.
J’ai aussi apprécié dans ce texte la sensibilité particulière avec laquelle l’auteur traitait la question des maladies mentales. Ce n’est pas surprenant venant de la part d’un auteur psychiatre de profession, mais cela donne clairement une valeur ajoutée à ce récit qui ressemble à un remake de film d’action façon Jason Bourne mais en bien plus intelligent.
Enfin, j’ai aimé le ton différent du premier opus. Je n’irais pas jusqu’à qualifier cette novella de lumineuse tant le sang y coule à flot, mais l’histoire ménage quelques rayons de soleil qui permettent aux blessures de commencer à cicatriser. On termine sur une note presque optimiste, ce qui promet des développements intéressants pour le troisième volet actuellement en cours d’écriture, sous le titre de Molly Southbourne : Hayflick Limit.
(pourvu que ce soit toujours une novella, sans quoi cela va poser de graves problèmes aux amateurs d’harmonie des séries et des collections !)
Poursuivant l’histoire très intéressante commencée dans Les meurtres de Molly Southbourne, La survie de Molly Southbourne est un excellent texte très bien rythmée, qui aborde des thèmes très intéressants sans se priver d’une petite touche d’espoir. Une novella à découvrir, après avoir lu l’opus précédent bien sûr.
Infos utiles : La survie de Molly Southbourne (The survival of Molly Southbourne) est une novella de Tade Thompson parue en 2019 en VO et publiée en français par Le Bélial’ au sein de sa collection Une heure-lumière (24e tome, nous voilà arrivés à un jour-lumière !). Traduction de Jean-Daniel Brèque. 118 pages, sous une superbe couverture d’Aurélien Police.
(je suis en train de me dire que si vous n’avez pas lu Les meurtres de Molly Southbourne, cette menace n’a sans doute aucun effet sur vous. Pourtant vous devriez vous inquiéter !)
La survie de Molly Southbourne reprend donc exactement là où s’arrêtait la novella précédente, à ceci près qu’on change de protagoniste. On ne suit plus Molly mais une molly, une de ses doubles, qui cherche à survivre avec des souvenirs qui ne sont pas les siens et qui ont tendance à la rendre folle.
Comme la novella précédente, La survie de Molly Southbourne est un texte qui se dévore grâce à son récit rythmé. J’ai beaucoup aimé suivre Molly la molly, dont la vie ressemble parfois à une fuite en avant, parfois à une quête impossible de réponses. La novella en apporte certaines, mais pose tout autant de questions.
J’ai aussi apprécié dans ce texte la sensibilité particulière avec laquelle l’auteur traitait la question des maladies mentales. Ce n’est pas surprenant venant de la part d’un auteur psychiatre de profession, mais cela donne clairement une valeur ajoutée à ce récit qui ressemble à un remake de film d’action façon Jason Bourne mais en bien plus intelligent.
Enfin, j’ai aimé le ton différent du premier opus. Je n’irais pas jusqu’à qualifier cette novella de lumineuse tant le sang y coule à flot, mais l’histoire ménage quelques rayons de soleil qui permettent aux blessures de commencer à cicatriser. On termine sur une note presque optimiste, ce qui promet des développements intéressants pour le troisième volet actuellement en cours d’écriture, sous le titre de Molly Southbourne : Hayflick Limit.
(pourvu que ce soit toujours une novella, sans quoi cela va poser de graves problèmes aux amateurs d’harmonie des séries et des collections !)
Poursuivant l’histoire très intéressante commencée dans Les meurtres de Molly Southbourne, La survie de Molly Southbourne est un excellent texte très bien rythmée, qui aborde des thèmes très intéressants sans se priver d’une petite touche d’espoir. Une novella à découvrir, après avoir lu l’opus précédent bien sûr.
Infos utiles : La survie de Molly Southbourne (The survival of Molly Southbourne) est une novella de Tade Thompson parue en 2019 en VO et publiée en français par Le Bélial’ au sein de sa collection Une heure-lumière (24e tome, nous voilà arrivés à un jour-lumière !). Traduction de Jean-Daniel Brèque. 118 pages, sous une superbe couverture d’Aurélien Police.
D’autres avis : Au pays des Cave Trolls, Le Bibliocosme, Les chroniques du Chroniqueur, L’épaule d’Orion, Les lectures du Maki
Comme toi, j'ai été sensible à l'optimisme de cette novella par rapport à la première qui était assez désespérante. Je suis curieuse de voir ce que l'auteur nous prépare pour la suite :-)
RépondreSupprimer@Boudicca
SupprimerJ'ai hâte de voir comment il va conclure son histoire. Surtout quand on regarde à quoi correspond le titre de la suite ^^
"pourvu que ce soit toujours une novella" : je n'avais jamais pensé à ça, c'est un point effrayant que tu soulèves ; heureusement que ce n'est pas en UHL qu'est publié le "Journal d'un AssaSynth" de Martha Wells qui passe en format roman pour le 5ème tome. X_x
RépondreSupprimerJ'ai aperçu le mot optimisme, faudrait peut-être que je lise la première finalement.
@Baroona
SupprimerC'est l'histoire du Journal d'un Assassynth qui m'y a fait pensé justement ^^
Est-il possible que le 3e tome ne soit pas une novella ?? 😱
RépondreSupprimerDans tous les cas je trépigne de savoir comment l'auteur va clôturer cette trilogie.
@Anne-Laure
SupprimerPareil ici, j'ai hâte de voir comment tout cela va se terminer ^^
"je suis en train de me dire que si vous n’avez pas lu Les meurtres de Molly Southbourne, cette menace n’a sans doute aucun effet sur vous" --> En effet. Du coup, j'ai tout lu. :D
RépondreSupprimer@Alys
SupprimerFaut lire les écrits de Tade Thompson plutôt :P
Une très bonne suite. Vivement le prochain !
RépondreSupprimer@Xapur
SupprimerOui, j'ai hâte !
Hâte de mettre la main dessus pour lire cette suite. J'avais adoré le premier opus et cette chronique est clairement pleine de tentations
RépondreSupprimer@Yuyine
SupprimerJe vais guetter ton avis alors ^^
Entièrement d'accord pour l'impression de lumière !
RépondreSupprimerY'a de la vie, y'a de la respiration et y'a de l'espoir.
Par contre, tu as semé un énorme trouble en moi en parlant de la possibilité que le format ne soit pas le même pour la suite. XD
@Anouchka
SupprimerPardon, je n'ai pas fait exprès xD