Recueil factice – Avril 2018

Les affaires reprennent doucement en avril avec trois lectures, trois films et trois séries. Non ce n’était pas calculé, mais je dois avouer que cela m’arrange bien !

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LIVRES

La vérité sur l'affaire Harry Quebert – Joël Dicker

Une enquête plutôt bien menée sur un petit village plein de secrets – Chronique complète

Chapeau melon et homme en noir (nouvelle) – Olivier Gechter

Petite nouvelle disponible gratuitement chez tous les bons revendeurs d’ebooks, Chapeau melon et homme en noir se penche sur les occupations d’Albert, le génial majordome du Baron noir pendant que celui-ci prend l’air en Normandie. Ce n’est sans doute pas le texte idéal pour découvrir cet excellent feuilleton (en même temps avec tout mon lobbying vous devriez déjà l’avoir lu) mais c’est un chouette bonus à lire.

Issa Elohim – Laurent Kloetzer

Une novella plutôt accessible et pleine d’humanité – Chronique complète

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FILMS

Avengers Infinity War – Joe & Anthony Russo

Même si l'aspect crossover ultime ne fait plus tout à fait le même effet que pour le premier Avengers, Infinity War reste alléchant avec son casting tellement vaste qu’il peine à tenir sur l’affiche. Globalement on reste toujours sur la même recette avec un ton vaguement plus sérieux. Le film aurait pu être juste fun et vite oublié comme pas mal de films Marvel, mais il tire son épingle du jeu grâce à l'excellent antagoniste qu'est Thanos, un méchant complexe qu'on a bien le temps de découvrir.

Le crime de l’Orient-Express – Kenneth Branagh

N’ayant pas lu le roman d’Agatha Christie, j’ignore si ce film est une adaptation fidèle, mais quand on ne connaît pas l’intrigue, on passe plutôt un bon moment à chercher le coupable parmi un casting cinq étoiles dans un joli décor qui donne envie de voyager à bord d’un tel train. Dommage que tout aille aussi vite ceci dit, j’arrivais à peine à identifier les suspects que Poirot (j’adore l’accent de Kenneth Branagh dans ce film) révélait déjà la clé du mystère. En même temps, vu ma capacité à rester éveillée le soir en ce moment, c’est peut-être pas plus mal que le film ne soit pas trop long !

Ready Player One – Steven Spielberg

Je suis un peu indécise sur ce film qui nous projette dans un gigantesque univers de réalité virtuelle où tout est possible. D'un côté c'est un bel hommage aux jeux vidéo, avec un univers visuel aussi étonnant que superbe. D'un autre côté j'ai eu mal à accrocher à l'histoire à cause de certains passages très naïfs qui lui donnent un côté très jeunesse, mais pas le film jeunesse qu'on regarde avec nostalgie, plutôt celui un poil exaspérant d'un point de vue adulte. Comme c’est du Steven Spielberg, c’est très bien fichu et super agréable à regarder, mais je n’aurais pas forcément envie de le revoir (en dépit des millions de clins d’œil qui appellent à un deuxième visionnage).

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SÉRIES

Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire – Saison 2

Il serait tentant de consacrer une chronique entière à cette nouvelle saison tant elle m’a enthousiasmée mais cela reviendrait à paraphraser peu ou prou mon avis de la saison 1. Disons juste que cette adaptation des romans de Lemony Snicket est toujours aussi réjouissante, tant l’univers est à la fois sombre et déjanté. Les acteurs, l’ambiance, la narration, tout est bon dans cette série jeunesse (peut-être pas si jeunesse que ça, Netflix est peut-être un peu enthousiaste en la classant en 7+) qui sort des chemins battus. Je n’arrive à me décider si je dois lire les livres pour connaître tout de suite la fin, ou patienter pour avoir le plaisir de la découvrir à l’écran !

Dirk Gently – Saison 1 & 2

Adapté des romans de Douglas Adams (que j'ai envie de découvrir maintenant), Dirk Gently est une série délicieusement absurde mettant en scène le plus improbable des détectives déterminé à résoudre une histoire de meurtre impliquant un requin marteau et un chaton, avec l’assistance (involontaire) d’un jeune looser incarné par Elijah Wood (qui n'a pas pris une ride depuis le SdA, à croire qu'il a toujours l'Anneau avec lui). Le résultat est complètement barré mais très plaisant à suivre, d'autant plus qu'il y a une incroyable cohérence dans l'ensemble en dépit du bon sens. La saison 2 qui part dans un délire beaucoup plus fantasy (cheveux roses et ciseaux géants inclus) est tout aussi sympathique, ce qui me fait regretter que cette série s'arrête en si bonne route, mais à l'image de Galavant, je veux bien croire qu'elle soit trop décalée pour conquérir un grand public.

Supergirl – Saison 1

Sur le papier, Supergirl avait tout d'une série nunuche mais un article de Blop (qui résume d'ailleurs à merveille mon ressenti) a titillé ma curiosité, et une fois lancée je n'ai pu que continuer ma route avec la cousine de Superman. Pourquoi ? Tout simplement parce que même si les intrigues ne cassent pas trois pattes à un canard, c'est une série super féministe. Certes dans une veine radicalement différente de Jessica Jones, mais rien que le personnage de Cat Grant (l'équivalent local du Perry de Superman qui offre d'excellentes leçons de vie à Supergirl) vaut le détour (même si elle aussi tend à tomber dans la guimauve sur la fin).

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ET EN MAI…

En mai je termine enfin La fille automate de Paolo Bacigalupi et c’est déjà pas mal !

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Il me reste moins de 100 pages, on y croit !

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Et ensuite… ça serait bien que je teste vraiment ma nouvelle liseuse !

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Affaire à suivre…