Après une première journée bien remplie, nous aurions pu faire la grasse matinée mais passage à l’heure d’hiver oblige, nous étions dans la place de bonne heure. M. Vert et moi avons donc été de bons élèves : à 10h, nous étions à la conférence Vol spatial et science-fiction. Un sujet fort accrocheur qui s’est révélé intéressant, évoquant certains des grands vaisseaux de la SF tout en parlant des contraintes du voyage spatial (mode de propulsion, vie dans l’espace). A rattraper ici.
A 11H, nous sommes ensuite allés à la remise du prix Planète-SF, qui comprenait cette année une petite surprise : profitant de la présence de Paolo Bacigalupi sur le festival, le jury lui a remis son trophée (pour le prix qu’il avait reçu en 2012).
Le prix de cette année a quant à lui été remis au roman Les Nefs de Pangée de Christian Chavassieux, ce qui m’a fait très plaisir vu que c’était mon favori parmi les lauréats (d’ailleurs il va falloir que je lise Mausolées maintenant).
Plutôt que d’enchaîner sur la Rencontre avec Alan Turing, nous sommes ensuite allés visiter les différentes expositions :
Science Machina : une exploration sympathique des recherches du CEA et de l’Inserm, avec des mises en BD sympathiques. Nous avons eu l’occasion de tomber sur Nathalie Besson (encore elle, je crois que M. Vert a flashé sur elle !) qui nous a expliqué le fonctionnement du collisionneur.
Bajram : comme toujours avec ce genre d’exposition, c’est super impressionnant et cela donne très envie de lire toute son œuvre (M. Vert a failli craquer pour Universal War One d’ailleurs)
Metaquine : Exposition accompagnant un roman dont je n’avais presque pas entendu parler (malgré son succès si je me fie à la foule lors des séances de dédicaces), j’ai trouvé la démarche captivante et là encore j’ai eu envie de découvrir le livre… mais la librairie a été dépassée par son succès, le dernier jour il n’y avait plus que le tome 2 !
Et puis il y avait aussi le coin des Jeux vidéo (images très belles mais trop de monde pour pouvoir tester les jeux), l’exposition Masse (très drôle) et La petite bédéthèque des savoirs (qui donne envie de s’offrir toute la série).
Nous avons terminé avec les Prototypes du Grand Napotakeu, un ensemble résolument étrange (voir complètement barré) mais avec de chouettes installations. Et on a croisé le robot Pepper dans les parages, c’était sympathique et intéressant de voir à quel point simuler des mouvements de tête ou de corps suffit à humaniser un robot.
Après avoir obtenu la signature d’Olivier Cotte sur le Dark Vador vs. Monsieur Spock (bon ok je compte quand même le lire avant de l’offrir, vous avez gagné !), nous avons filé faire la queue pour une séance de cinéma (oui j’ai enfin franchi le pas, je suis allée voir un film cette année !).
Nous sommes donc allés voir Cronos, le tout premier film de Guillermo del Toro. J’ai trouvé fort sympathique cette histoire fantastique autour de la question de l'immortalité. On retrouve déjà quelques obsessions du réalisateur, et le grand âge comme le petit budget lui confèrent une patine particulière.
Retour à la librairie ensuite pour glaner les dédicaces d’Estelle Faye et d’Ugo Bellagamba sur l’anthologie, avant de faire signer mon Club Uranium à Stéphane Przybylski (j’en ai profité pour militer pour un résumé avant la sortie du tome 4 !).
Petite balade au sous-sol ensuite, où nous avons bavé sur quelques beaux objets (M. Vert a fait quelques emplettes mais je ne suis au courant de rien) et sur tout un tas de jeux (j’ai découvert d’ailleurs qu’il existait un Carcassonne Star Wars !).
Cela a failli nous mettre en retard pour le cours du soir de Roland Lehoucq sur le sujet Energie et SF. C’était comme il se doit à la fois didactique et drôle (je ne verrais plus jamais cette scène de l’épisode I de Star Wars où Qui-Gon ouvre une porte avec son sabre-laser de la même façon), tout en soulevant des problématiques intéressantes sur les réserves énergétiques de la planète (c’est d’ailleurs la conférence où j’ai pris le plus de notes).
La journée s’est terminée avec la remise du prix Julia Verlanger à Karim Berrouka et par un resto entre membres du Planète-SF, après quoi je me suis effondrée car même si je n’avais acheté aucun livre, j’en avais trainé trois toute la journée dans mon sac, et ça pèse !
A suivre...
A suivre...
Il faut lire "Mausolées" ! Allez hop, plus d'excuses !
RépondreSupprimerMerci pour ces deux articles - surtout pour ceux qui n'étaient pas présents!
RépondreSupprimer@Baroona
RépondreSupprimerOui faut que je l'emprunte à la bibliothèque un de ces 4 (mais vu l'état de ma PàL en ce moment je n'y mets plus les pieds).
@lutin82
Ca ne vaut pas l'expérience sur place mais j'espère que tu en profites un peu quand même ^^.
Woah elle a été occupée la journée !
RépondreSupprimerJ'étais pareil que toi pour Metaquine; sauf que j'avais écouté une émission de Muvais Genre si je me souviens bien), mais d'une oreille. L'expo était très étonnante.
L'expo des prototypes c'était trop chelou pour moi, pas accroché.
@Tigger Lilly
RépondreSupprimerC'est la raison pour laquelle j'avais les genoux en compote à la fin !
Quelle folle journée :)
RépondreSupprimerM. Lhisbei a craqué pour UW1 : il a acheté les 2 premiers tomes (et les a portés...). Il a bien accroché.
Métaquine a du succès et l'auteur a toujours eu une longue file d'attente devant lui. Il prend quand même le temps de dessiner pour ses dédicaces.
Il y avait du monde au cours du soir ? C'est une expérience que je tenterai bien un de ces jours ...
@Lhisbei
RépondreSupprimerC'était blindé pour le professeur Lehoucq en tout cas (est-ce vraiment surprenant ? ^^)