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mardi 15 novembre 2016

Utopiales 2016 – Jour 1


Les années se suivent et ne se ressemblent pas, mais une constante demeure : les quelques jours passés aux Utopiales à la fin du mois d’octobre, l’occasion unique de baigner dans la science-fiction du matin au soir et d’échanger à ce sujet sans avoir l’impression d’être un extra-terrestre.

Cette année il y avait cependant du changement. Tout d’abord le festival ouvrait ses portes le samedi et non le jeudi, autant dire que la foule était au rendez-vous les deux premiers jours, au contraire des années précédentes.

Ensuite au lieu de venir tranquillement en train, j’étais en voiture (et même au volant pour une partie du trajet !), ce qui est plus économique quand on embarque des copines blogueuses et offre plus de souplesse au niveau des horaires et du poids maximum de livres autorisé mais qui a un inconvénient : la fatigue.

Du coup c’est complètement endormie que j’ai débarqué aux Utopiales cette année le samedi à midi, et impressionnée par la foule déjà présente en ce premier jour (ça ne m’étonne pas que le festival ait attiré 82 000 visiteurs), j’ai mis un peu de temps à retrouver mes marques.


Dans ces cas-là, la meilleure solution est encore de revenir aux fondamentaux : les livres ! Les premières étapes à l’arrivée (outre le bar de Mme Spock pour se restaurer) ont donc été :

- Le bouquiniste du sous-sol où j’ai fait l’emplette d’un Livre d’or de la SF sur Robert Heinlein (oui j’ai été très raisonnable)
- La librairie pour apprécier l’odeur des livres neufs et faire les premiers repérages
- Le stand ActuSF pour acheter l’anthologie des Utopiales.

C’est à peu près à ce moment-là que j’ai commencé à me laisser aller d’ailleurs. J’avais entendu parler de Fidèle à son pas balancé, le nouveau recueil de Sylvie Lainé regroupant l’ensemble de ses textes mais je n’avais pas spécialement prévu de l’acheter (sinon pour faire un joli cadeau) vu que j’avais déjà ses précédents livres.


Sauf que l’objet-livre étant de toute beauté, j’ai prétexté la présence de quelques inédits pour craquer complètement et en acheter deux exemplaires. Un pour offrir et un pour me l’offrir. Voilà qui commence bien, non ? D’ailleurs cerise sur le gâteau, ils ont été dédicacés directement par Sylvie Lainé qui passait par le stand.

J’avais normalement prévu un certain nombre de conférences dans l’après-midi, mais comme j’avais toujours le cerveau un peu dans le brouillard j’ai laissé Monsieur Vert aller assister à la rencontre avec Nathalie Besson et j’ai préféré aller errer à la librairie et me livrer à mon activité favorite : la chasse à la dédicace sur mon anthologie.


J’ai donc été à la rencontre de Paolo Bacigalupi, de Karim Berrouka, d’Ann Leckie, de Raphaël Granier de Cassagnac et de Lev Grossman. Que des gens dont je dois explorer la bibliographie, encore de belles années de lecture en perspective !

Je suis aussi allée papoter avec Danielle Martinigol de son roman Les Oubliés de Vulcain que j’avais offert à mon filleul, de sa potentielle adaptation en film/série et du château de Guédelon qui sert de cadre à sa nouvelle série jeunesse.


Après quoi j’ai été raisonnable, je suis allée à une conférence à 16h : Figures de l’inventeur dans l’imaginaire contemporain. Je n’ai pas tout suivi parce que les débats partaient parfois dans tous les sens (de la figure du savant solitaire à l’ancienne au chercheur moderne qui ne travaille plus qu’en équipe) mais j’ai bien apprécié l’ensemble, d’autant plus que les différents intervenants avaient bossé leur sujet. Vous pouvez la rattraper ici.

Retour ensuite à la librairie où j’ai fait l’acquisition de Dark Vador vs. Monsieur Spock (c’est pour l’offrir) que j’ai fait signer par Jeanne A. Debats. J’ai également croisé en passant Olivier Gechter qui m’a promis la suite du Baron noir pour l’année prochaine chez un nouvel éditeur (avec une réédition des épisodes précédents en prime, ça va encore doublonner ma bibliothèque mais c’est pour la bonne cause).

J’ai terminé la journée devant les Discours inauguraux (très officiels comme il se doit mais c’était assez marrant de suivre la transcription en langue des signes) et par la présentation de l’affiche du festival par Bajram (intéressant et impressionnant) avant de rentrer dans notre gîte pour un repas au calme et un repos bien mérité (sur un canapé qui grince mais ça c’est une autre histoire !).


4 commentaires:

  1. On veut l'histoire du canapé qui grince !
    Je serais tenté de dire que le livre d'or sur Robert Heinlein doit être cool, mais vu que (j'ai cherché) la couverture est plutôt jolie, je pense qu'il y a anguille sous roche... =P

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  2. Ha ouais c'était avant le dejeuner apparemment le stand ActuSF Xd

    C'est aussi plus long que le train, la voiture. Enfin peut être pas pour toi, je ne sais pas. Moi en prenant le train à Massy, ça fait plus court. Mais c'était sympa, ça fait de nouvelles anecdotes. Comme lire jusqu'à ce que la nuit tombe complètement XD (l'an prochain, si on recommence : liseuse).

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  3. Pour moi aussi c'est plus long en voiture (et ne parlons pas du trajet pour arriver au point de départ :p) mais c'est plus convivial !

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  4. @Baroona
    Il n'y a pas d'histoire, il faisait tellement de bruit dès qu'on bougeait un orteil qu'il ne risquait pas de se passer quoi que ce soit xD

    @Tigger Lilly
    En fait pour moi qui remonte à Montparnasse pour prendre le train c'est kif kif (mais plus fatiguant c'est sûr). Mais au moins j'ai bossé ma conduite de nuit ^^

    @Shaya
    Et y'a personne pour nous reprocher de parler trop fort dans le wagon :D

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