Lorsque ce livre est sorti en 2018, je suis complètement passée à côté en raison d’une mauvaise interprétation de son contenu. J’étais persuadée d’avoir affaire à une réédition de vieux récits de l’âge d’or de la SF. C’est donc avec surprise, lorsque j’ai lu la première nouvelle l’an dernier, que j’ai découvert une ambiance proche des pulps, mais une écriture bien plus récente.
Les ferrailleurs du cosmos est un roman fix-up qui regroupe onze nouvelles, dont la plupart ont été publiées dans des revues. On y suit l’équipage du vaisseau Loin de chez soi, spécialisé dans la récupération d’épaves de vaisseaux, qui n’a pas son pareil pour mettre les pieds dans les ennuis à chaque fois qu’il débarque à quelque part.Chaque nouvelle/chapitre propose une nouvelle aventure sur un autre monde ou dans un autre système, avec une intrigue globale autour du personnage d’Ella qui assure le lien de l’ensemble.
Cette structure en courtes aventures mouvementées très divertissantes donne vraiment l’impression de lire des textes de l’âge d’or de la SF. Cependant, ce qui rend Les ferrailleurs du cosmos intéressant, c’est que l’hommage n’empêche pas une écriture plus actuelle.
Le traitement des personnages féminins notamment n’a rien à voir avec les pulps : ce sont des personnages à part entière qui ne sont pas là juste pour être sauvés (c’est même souvent le contraire qui se passe !). Si Karrie, l’ingénieure, reste un peu en retrait, Ella est très développée et vole pratiquement la vedette au narrateur, Ed.
Si vous cherchez une lecture légère, n’hésitez donc pas à jeter un œil aux Ferrailleurs du Cosmos. En reprenant le meilleur des pulps avec une vision plus actuelle, Eric Brown offre un excellent divertissement qui se déguste avec plaisir.
Infos utiles : Les ferrailleurs du cosmos (Salvage) est un roman fix-up de Eric Brown publié en VO en 2013. La version française est parue aux éditions du Bélial’ en 2018. Traduction de Erwann Perchoc et d’Alise Ponsero. Couverture de Philippe Caza. 197 p. au format numérique.
D’autres avis : 233°C, L’affaire Herbefol, Au pays des Cave Trolls, Les chroniques du Chroniqueur, L’épaule d’Orion, Lorhkan et les mauvais genres
#TeamJeCroyaisQueCetaitUnVieuxLivre
RépondreSupprimerBon, par contre j'ai été moins emballé, ça a finalement été trop léger pour moi. Mais le coup de balai sur le genre est indéniablement bienvenu. ^^
Je ne rois pas que je lirai ce livre un jour mais néanmoins de le dépoussiérage des vieux pulps est une bonne idée ^^
RépondreSupprimerJ'avais trouvé ça aussi sympathique lors de ma lecture, même si le pulp n'est pas ce que je préfère je crois ^^
RépondreSupprimerBon, moi, je sens bien que ce serait ma came... 😁
RépondreSupprimer@Baroona
RépondreSupprimerCela me rassure de ne pas être la seule à avoir fait cette erreur :D
@Tigger Lilly
Oui ça ne fait pas de mal, y'a le plaisir du genre sans l'exaspération qui va parfois avec.
@Shaya
A petite dose c'est sympa ^^
@Alys
Complètement, y'a pas de dinosaures mais sinon ça ne peut que te plaire !
Je bloque toujours sur cette couverture qui me rebut complètement... mais pourtant ça a l'air vachement sympa!
RépondreSupprimer@Yuyine
RépondreSupprimerC'est une couverture un peu old school (ça m'a sans doute induit en erreur d'ailleurs...)