Recueil factice – Août 2020

Bannière réalisée par Anne-Laure du blog Chut Maman lit !

La fin du mois d’août arrive, ce qui marque la reprise du travail. Si j’apprécie d’habitude la perspective de retrouver la bibliothèque et les étudiants, c’est plutôt l’inquiétude qui pointe en ce moment, faute de perspective claire sur comment va s’organiser le boulot. Bref. Je vais plutôt me concentrer sur les découvertes du mois d’août. Je n’ai certainement pas lu autant que j’aurais voulu, mais j’ai réussi à sortir quelques vieilleries. J’espère continuer sur ma lancée en septembre avant de craquer sur quelques nouveautés !

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LIVRES

 

Le visiteur du futur : la meute – Slimane-Baptiste Berhoun

Un bonus sympathique pour les amateurs de la web-série du même nom – Chronique complète

Le dernier pharaon (Une aventure de Blake et Mortimer) – François Schuiten, Jaco Van Dormael et Thomas Gunzig
Sorte de conclusion ultime et étrange au Mystère de la Grande Pyramide, Le dernier pharaon met en scène un Mortimer plus tout jeune qui se retrouve à enquêter sur un mystérieux phénomène au sein du Palais de justice de Bruxelles. S'inscrivant en dehors des aventures « canoniques » des deux héros, Le dernier pharaon est un chouette album, un peu fumeux dans ses explications mais très beau visuellement, et qui donne envie de s'intéresser de plus près à l'histoire de la construction du Palais de justice de Bruxelles.

Un dernier pour la route (nouvelle) – Olivier Gechter –Projet Maki Semaine 31
Dans cette nouvelle, un homme au restaurant savoure son repas pour soutenir une cause juste. C’est un texte court, piquant, inquiétant, qui se déguste rapidement dans un format audio tout à fait adapté pour ménager quelques surprises. À écouter ici.

Le deuxième sang – Émilie Querbalec – Projet Maki Semaine 34
Très intriguée par le roman Quitter les monts d'automne qui sort en septembre chez Albin Michel Imaginaire, j'ai fait connaissance avec la plume de son autrice via cette nouvelle offerte par l'éditeur. Mettant en scène la vie d'une jeune femme dans un monastère qui s'entraîne pour devenir une guerrière, c'est un très joli texte qui interroge sur le passage à l'âge adulte et sur ce qui définit une femme. Nul doute que le roman rejoindra prochainement ma pile à lire.

Défaillances systèmes (Journal d’un AssaSynth 1) – Martha Wells – Projet Maki Semaine 30
Une novella courte et rythmée sur un androïde doté d’un sacré caractère – Chronique complète

Interférences – Connie Willis

Un roman léger et intéressant mais épuisant sur la longueur – Chronique complète 

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FILMS

 

Dune – David Lynch

Pendant les vacances, j'ai profité d'une rediffusion à la télé pour revoir la première adaptation de Dune à avoir vu le jour. Objectivement, ce film de David Lynch souffre d'énormes problèmes (notamment avec cette narration qui repose beaucoup trop sur les voix-off), mais je n'arrive pas vraiment à le détester. C'est très certainement une mauvaise adaptation (en même temps le matériau de base n'est pas des plus faciles à travailler), mais c'est délicieusement grandiloquent, très drôle à son insu, et à une époque où les grosses productions se révèlent assez aseptisées, c'est agréable de regarder quelque chose qui malgré les remontages successifs, sans doute très loin de la vision de base de David Lynch, a su conserver une certaine personnalité. Je ressors de ce visionnage avec une envie de relire les livres avant de voir comment Villeneuve s'en tire de sa propre adaptation.

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SÉRIES

 

 

Lucifer – Saison 1

Cette série exploite le schéma très classique du duo improbable formé par un flic et un parvenu brillant qui l'aide dans ses enquêtes tout en faisant n'importe quoi. La petite spécificité ici est que le parvenu en question est le Diable, qui prend des vacances sur Terre. Un peu répétitive dans son format (une enquête par épisode et des résolutions qui se ressemblent toutes un peu), la série est clairement portée par son interprète principal, Tom Ellis, qui en fait des tonnes dans ce rôle et qui se révèle hilarant dans son décalage perpétuel à la réalité. C'est léger et comme les épisodes font 40 min, c'est le genre de série idéale pour se détendre et débrancher son cerveau. À noter qu'il s'agit d'une adaptation du comic du même nom, lui-même un spin-off de Sandman, mais quelques détails près, cela me semble très très éloigné du comic d'origine.

The Umbrella Academy – Saison 1

Adaptée d'un comic, The Umbrella Academy est une série qui met en scène des enfants nés en même temps à travers le monde, adoptés par un homme qui les élève pour en faire des super-héros. Son plan n'est pas couronné de succès et ils finissent par vivre leur vie de leur côté, jusqu'à que la mort de leur père adoptif les réunisse tous. J'ai trouvé cette première saison un peu lente, mais l'univers mis en place est très intéressant, et on se régale de suivre cette famille complètement dysfonctionnelle. Un peu comme pour l'adaptation des Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, il y a comme un petit air de Wes Anderson dans cette série dans les décors un peu datés et dans les personnages décalés par rapport à la réalité. La saison se concluant sur un gros cliffhanger, je suis plutôt contente de pouvoir enchaîner immédiatement sur la saison 2.

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JEUX VIDÉO

Journey

Découvert grâce à Tigger Lilly, Journey est un petit jeu d'aventure où l'on incarne un personnage qui traverse un désert pour atteindre une mystérieuse montagne. Ce jeu est très simple, que ce soit pour la prise en main ou la narration. Mais cette simplicité se met au service d'une très belle expérience : les décors sont magnifiques, les actions qu'on réalise (sauter, voler, dévaler une dune) sont de toute beauté et on se laisse de manière générale emporter dans ce voyage de quelques heures qui se révèle touchant sur la fin. Je suis malheureusement un peu passée à côté du mode multijoueur qui permet de faire l'aventure à deux avec un autre joueur. J’ai par contre bien apprécié d’y jouer sur PS4 : l’expérience est très sympa avec les vibrations des chocs et la caméra commandée par le gyroscope de la manette.

 

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SORTIES

Le musée du Louvre et les jardins du château de Versailles au temps du coronavirus
D'habitude, quand Maman Vert monte à la capitale, nous en profitons pour aller voir l'exposition du moment, mais en cette période estivale post-confinement, l'excitation n'était pas au rendez-vous. Qu'à cela ne tienne, nous en avons profité pour réviser nos classiques.

Nous avons commencé par le musée du Louvre, où je n'avais pas mis les pieds depuis 10 ans. Il y avait tout de même du monde, mais à l'exception de la salle de la Joconde, ce n'était rien du tout comparé à la foule des grands jours, ce qui nous a permis pour une fois de profiter tranquillement des œuvres en faisant le circuit touristique sans se faire piétiner et en s'offrant même le luxe de photographier certaines stars sans personne devant. 

 

Nous avons ensuite fait une belle promenade dans les jardins du château de Versailles pour profiter des Grandes eaux musicales. Certes l'eau se faisait rare (visite le matin + restrictions liées à la sècheresse) mais il était très agréable de profiter des jardins et de déambuler dans les bosquets dans un calme royal, si vous me permettez l'expression. Petit plaisir de la visite : découvrir le théâtre d'eaux, un bosquet inauguré récemment qui propose en toute discrétion une création contemporaine au beau milieu de ce haut-lieu de l'art du XVII-XVIIIe siècle ! 

 

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PROGRAMME DE SEPTEMBRE

Vous commencez à connaître le refrain, le mois de septembre sera consacré au rattrapage des chroniques des lectures d’août. Vous devriez donc entendre parler de Ada Palmer, Martha Wells et Josiane Balasko (oui oui).

Je vais également m’atteler à travailler un peu les chiffres de mon tag Incontournables SFFF, afin de pouvoir vous proposer de jolis tableaux en guise de conclusion. Le programme de lecture de septembre sera à l’avenant. Je peux juste pour dire que je continue déguster Jardins de poussière, l’excellent recueil de nouvelles de Ken Liu.