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mardi 23 juillet 2013

Les coups de coeur des Imaginales (anthologie)



Cette année aux Imaginales, nous étions plutôt gâtés que nous avions le droit à deux anthologies : d'un côté, l'habituelle anthologie thématique chez Mnémos (Elfes & Assassins) et de l'autre Les coups de cœur des Imaginales chez ActuSF, qui rassemble des nouvelles écrites par tous les auteurs « coup de cœur » du festival.

Autant les elfes et autres assassins ne me tentaient guère, autant j'étais fascinée par la couverture de cette anthologie (qui divise, si j'ai bien compris on adore ou on déteste). J'ai donc tenté l'aventure (en plus elle a obtenu une meilleure note au test de sniffage des bouquins figurez-vous), et je me suis bien amusée à la faire signer par tout le monde (il ne me manque que les deux premiers auteurs).

La première nouvelle, Une Simple Promesse, est un récit de fantasy signé Thierry Di Rollo. L'univers est plutôt intriguant (je me demande s'il a été utilisé dans d'autres nouvelles d'ailleurs), par contre la thématique est joyeuse... comme du Thierry Di Rollo, évitez donc de lire ça quand vous n'avez pas le moral !

Le Secret de Parsigou est un texte mi-fantastique mi-humoristique de Jérôme Camut (dont j'ai lu Malhorne il y a très longtemps), sur un village perdu au fin fond de la France où les habitants semblent détenir le secret de la vie éternelle. C'est une nouvelle truffé d'humour piquant, vraiment agréable à lire, ça ne ressemble vraiment pas à ce que j'attendais de cet auteur.

Je ne connaissais absolument pas Érik Wietzel (l'auteur le plus difficile à trouver des Imaginales, j'ai bien failli jeter l'éponge pour sa signature), mais j'ai bien aimé sa nouvelle, Le Chirurgien, histoire qui parle de choix, et aussi un peu d'amour.

La Stratégie du chasseur de Rachel Tanner est apparemment le pendant de sa nouvelle publiée dans l'anthologie Elfes & Assassins. Nous y retrouvons une demi-elfe assassin qui se retrouve chargée d'une mission d'exfiltration au Kosovo. De belles séances d'action et de l'humour, un bon cocktail qui m'a bien plu alors que j'avais buté sur un de ses romans il y a bien longtemps.

Trois renards est un très beau texte de Mélanie Fazi sur la musique, sur l'importance de ne jamais taire sa musique qu'on a en soit quelque soit la raison. Enfin comme toujours je suis incapable d'expliquer ça correctement, mais en dépit de sa noirceur, cette nouvelle m'a enchanté.

Profanation de Jean-Philippe Jaworski nous ramène dans le Vieux Royaume, dans les pas d'un détrousseur de cadavres faisant face à la justice. Comme toujours le tout est raconté avec une très belle plume, beaucoup d'humour (normal vu le personnage), et la fin est un délice d'humour noir (j'ai dû la relire deux fois pour la comprendre mais chut).

Séréna, court texte de Sire Cédric, est une histoire fantastique plutôt classique, mais fort sympathique à lire même si elle ne m'a pas plus marqué que ça. Il faudrait quand même que je m'intéresse aux autres textes de cet auteur par contre.

La Nuit sur le plateau de K’fên de Charlotte Bousquet est le récit d'une femme qui cherche à échapper à un mariage arrangé et à un mari cruel. Même si le propos sur la liberté est intéressant, j'avoue avoir eu du mal à vraiment rentrer dedans (ceci dit ce n'est pas la première fois avec cette auteure, je pense que nous ne sommes pas trop compatibles et puis c'est tout).

Derrière les barreaux de Lionel Davoust est une rencontre assez incongrue entre un autiste et des dauphins, une histoire belle et dure qui m'a enchanté, même si j'ai eu l'impression que des choses m'avaient échappé à la lecture. Il faut que je lise d'autres choses de cet auteur !

Élixir qui clôt le recueil, est une nouvelle de Samantha Bailly qui parle d'une empathe dans une société totalitaire où les déviants sont éliminés. Sans vraiment révolutionner le genre, c'est un très joli texte qui exploite bien le potentiel d'un personnage empathe.

Très éclectique, Les coups de cœur des Imaginales est une anthologie bien sympathique à lire. On y retrouve des auteurs adorés (Jean-Philippe Jaworski ou Mélanie Fazi), on en découvre d'autres (Erik Wietzel, Lionel Davoust, Samantha Bailly, Sire Cédric), certaines vieilles connaissances se révèlent sous un jour nouveau (Rachel Tanner, Jérôme Camut). Avec seulement deux textes qui ne m'ont guère inspiré (et encore, c'est plus par incompatibilité qu'autre chose), il n'y a vraiment pas de quoi se plaindre. Ah si, qui c'est qui va payer tous les livres que j'ai envie d'acheter maintenant ?


CITRIQ

6 commentaires:

  1. Oui au mois d'août par exemple, quand il fait trop chaud pour lire des gros pavés :D

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  2. Je l'avais lu sitôt rentrée des Imaginales et jamais chroniqué encore, je vais en baver pour le faire, lol, j'avais bien aimé en tout cas la globalité des nouvelles ^^

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  3. @Endea
    Oui c'est dur quand on attend pour chroniquer, bon courage :D
    (au pire tu dis "c'était bien, à l'année prochaine" :D)

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  4. J'ai enfin réussi à le chroniquer, ce ne fut pas si dur finalement, j'en avais de beaux souvenirs.
    Tu as fait un beau tour de ces nouvelles. Et ton billet est cité dans le blog de Lionel ^^

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  5. Il faut que j'aille lire ton avis (j'ai un peu laisser mes flux RSS prendre la poussière dernièrement *siffle*)

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