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samedi 6 avril 2013

Doctor Who 7x06 - The Bells of Saint John


Et voilà, c’est reparti pour un tour de Doctor Who ! Assez ironiquement cet épisode a été placé sous le signe du timey-wimey pour ma part, car c’est bien la première fois qu’un épisode que de 45 minutes se regarde en presque deux heures, un phénomène absolument magique (et je n’accepterais aucune explication censée du style changement d’heure, franchement vous êtes trop terre à terre !).

En laissant de côté mes délires, The Bells of Saint John est un épisode… ma foi je ne sais quoi en penser. Il a un bon concept, quelques chouettes trouvailles, une ou deux scènes touchantes, d’autres impressionnantes, mais j’ai eu un peu de mal à vibrer avec l’intrigue. La faute sans doute au fait qu’il s’agit de la troisième introduction de la nouvelle compagne, et même si l’idée de base est une innovation intéressante, j’aimerais bien qu’on avance un peu !

Rentrons donc un peu dans le détail avec, une fois n’est pas coutume, des spoilers. Vous commencez à connaitre la chanson !


On commence donc avec une introduction façon Blink, qui présente d’emblée le grand méchant de l’épisode : le Wifi ! Je crois que ça fait bien longtemps qu’on n’avait pas eu quelque chose de ce type. Certes la série joue souvent avec les petites peurs du quotidien, mais le coup du réseau maléfique, c’est vraiment excellent !


Et un peu plus loin, on retrouve le Doctor dans un monastère. Ayant suivi les bons conseils de Little Clara dans la prequel, il s’est isolé pour réfléchir à comment la retrouver, ou pour attendre que le destin lui fasse un signe… ce qui arrive sous forme d’un coup de fil.


Nous revoilà donc avec Clara, et je vous avoue que je suis rassurée, cette nouvelle version n’est pas aussi Mary-Sue que les deux autres. Elle reste une fille brillante, mais elle est loin d’avoir le génie de la version victorienne (qui acceptait avec une étonnante facilité TARDIS et cie) ou de la version dalek. Et elle ne comprend rien à internet !

« Ah, hello. I can't find the internet. »

D’où son coup de fil au Doctor, d’ailleurs voilà un bon mystère, l’identité de la femme dans le magasin qui lui a donné le numéro. Détail important, ou juste une manière de dire que c’est le destin qui les a réunis. Allez savoir…


Petit clin d’œil aux Ponds en passant (« Eleven's the best. »), et voilà donc le Doctor et Clara à nouveau en relation. Et le déclic se fait côté Doctor lorsqu’elle invente une bien étrange phrase pour se souvenir du mot de passe réseau (« Run. You. Clever. Boy. And. Remember. »).

Et parce que sinon il n’y aurait pas d’histoire, Clara se fourre dans les ennuis jusqu’au cou en cliquant sur le mauvais réseau, pendant que le Doctor se dépêche de la rejoindre. Habillé en moine. Et se fait donc royalement mettre à la porte. Et pendant ce temps Clara se fait télécharger (brrr).


Le Doctor (fraichement rhabillé) ne peut donc que se précipiter à son secours, histoire de bien commencer leurs aventures ensemble. Il y a clairement une déconstruction de l’introduction de la nouvelle compagne (leur rencontre n’a rien d’hasardeux, c’est lui qui la recherche et pas le contraire), c’est assez intéressant comme jeu, même si je vous avoue qu’au bout de trois épisodes d’introduction du même personnage (enfin… on va supposer que), je commence à avoir envie qu’on avance un peu !

Bon ceci dit, même si je trouve que tout cela se traine un peu, cet épisode contient deux très belles séquences :


Juste après l’avoir sauvé (et mine de rien c’est hyper important qu’il y arrive, vous imaginez un peu, si elle meurt une troisième fois et qu’il doit à nouveau la chercher), le Doctor a un moment touchant où il lui prépare un verre d’eau et une assiette de biscuits. C’est très… humain en fait (à part pour le fait de laisser le biscuit à moitié mangé, franchement Doctor !), et très rare de sa part.


J’ai lu ici et là sur internet que de toute façon le Doctor ne s’intéressait guère à Clara sauf pour le mystère qu’elle représentait, mais justement, il n’y a rien qu’il n’aime plus qu’un bon mystère, et c’est pour ça qu’on le voit en prendre le plus grand soin, jusqu’à monter la garde devant chez elle !


« I'm the Doctor. I'm an alien from outer space. I'm 1,000 years old. I've got two hearts. And I can't fly a plane, can you? »

Après ce petit moment plein de tendresse, on enchaine directement sur une scène assez monumentale de crash d’avion. Le concept en soi est déjà énorme, et le rendu est tout à fait à la hauteur quand on passe de l’extérieur au TARDIS à l’avion en presque un clin d’œil, on se croirait dans un authentique blockbuster. En plus ça permet d’expédier les préliminaires (alien, bigger on the inside), voilà qui est fait !


« Are we sure this time ? Earl's Court was an embarrassment. »

Je me rends compte que je n’ai encore pas trop parlé des méchants… ma foi ils complètent bien le concept d’internet maléfique en exploitant toutes les ressources à leur portée, c'est-à-dire tous les gens qu’ils ont « enregistré » et dont ils exploitent jusqu’à l’appareil photo de leur téléphone. Ajoutez à ça le concept de hacker une personnalité, et vous avez légitimement le droit de flipper !

Mention spéciale à Miss Kizlet qui fait une chef tout à fait machiavélique… et dire que ce n’est qu’une sous-fifre !


La séquence en moto, aussi jolie soit-elle, m’a un peu blasée par contre… c’est un peu too much, même pour Doctor Who, et l’intrigue prend un tour vraiment bizarre avec ce petit déjeuner, tous les serveurs hackés, etc.

Ceci dit, j’aime beaucoup la façon dont Clara trouve leur repère. Certes le côté « on a téléchargé des compétences informatiques dans ma tête » semble un peu forcé, mais j’aime le fait qu’elle s’en serve d’une manière assez détournée, en faisant appel à… Facebook !

Après tout se règle assez vite, Clara est re-téléchargée (par un sosie du Doctor), le vrai Doctor pas content passe à l’action, nous rappelant au passage à quel point cette incarnation peut-être manipulatrice et froide lorsqu’elle utilise Miss Kizlet pour arriver à ses fins.

J’étais assez surprise qu’il disparaisse tout de suite derrière, avant de réaliser que c’était sûrement lui qui avait prévenu UNIT (que je suis bien contente de revoir, même sous forme d’un clin d’œil).


On apprend d’ailleurs au passage que loin d’être juste un clin d’œil, la Great Intelligence semble bien partie pour être le grand méchant de cette saison. Et bien soit, pourquoi pas ? Après tout, c’est le cinquantième anniversaire de la série, faisons-nous plaisir !

D’ailleurs si je trouvais cette entité assez peu remarquable dans The Snowmen, j’ai beaucoup plus apprécié son côté froid dans cet épisode, lorsque Miss Kizlet restaure les paramètres d’usine de tout le monde… y compris elle-même. Brrr.


Et nous voilà déjà sur la fin, avec le Doctor qui revient évidemment vers Clara pour l’inviter à venir avec lui, qui bien évidemment l’envoie (temporairement on s’en doute) sur les roses, malgré tout son déballage. Ca doit être frustrant pour lui, parce qu’il doit se douter à quelque part que Clara doit voyager avec lui (y’a qu’en voyageant avec le Doctor qu’on se retrouve avec des imbroglios temporels pareils), et pourtant elle ne semble pas si facile à convaincre, en dépit de son envie de voyager.


« Right then, Clara Oswald. Time to find out who you are. »

Et on termine, ça en devient une manie, sur une réplique qui s’adresse directement au spectateur, juste avant un teaser bien alléchant pour le prochain épisode !

2 commentaires:

  1. Forcément alors que j'ai davantage apprécié cet épisode, toi il t'a laissé un sentiment plus mitigé, ah là là ! En même temps c'est logique vu que tu aime le style de Moffat alors que ses gimmicks m'agacent de plus en plus...Pour ma part, j'espère aussi que Clara va vite monter dans le TARDIS et que la série poursuive dans la voir de cet épisode ! Et je suis tout à fait d'accord avec toi, le méchant était bien plus glaçant ici que dans l'épisode de Noël !

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  2. C'est un peu normal que nos avis s'opposent en effet, mais bon je te rassure, avec Olya on est jamais d'accord sur nos lectures et on se parle quand même :P

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