Maintenant que j’en ai fini avec Pern, je m’occupe de vider ma PàL de space-opera d’ici la fin du Summer Star Wars (même qu’à part Fondation que je me réserve pour un autre été, je devrais venir à bout des autres romans).
Du coup me voilà partie sur cette anthologie de Jaques Sadoul, datant de l’époque où il s’amusait à constituer des anthologies qui, comme leur nom l’indique, regroupent les meilleurs récits publiés dans les revues américaines de la bonne époque des pulps, où pas mal d’auteurs très connus ont fait leur début (voir leur carrière).
J’avais déniché celui-ci chez un bouquiniste l’été dernier en voyant là le sujet idéal pour lire du space-opera, et je ne m’étais pas trompé : les neuf nouvelles qui composent cet ouvrage relèvent toute de cette catégorie, dans une veine carrément old school (à l'image des couvertures des magazines d'ailleurs).
On a le droit à des conflits interstellaires, beaucoup d’histoires se déroulant sur Mars (ou sur les autres planètes et satellites de notre système solaire), quelques ruines de civilisations hyper-évoluées mais disparues, des planètes anodines en réalité dangereuses (où comment se faire attaquer par des cailloux), et quelques cas de possessions par des entités supérieures.
Ça m’a tout l’air d’être le dada de l’époque, la possession. Ca et la question de l’évolution de l’espèce humaine vers un niveau supérieur. Ceci dit côté réflexion ou pertinence scientifique, on repassera, ces nouvelles sont avant tout conçues pour être divertissantes.
A ce titre on est servi, je suis d’ailleurs toujours un peu admirative de ces histoires pleines d’aventures dans l’espace, à bord de vaisseaux spatiaux ou sur d’autres planètes, qui finalement ressemblent plus à des épopées de fantasy avec des lasers qu’autre chose (Star Wars n’a pas le monopole dans le domaine !).
Bon ceci dit il vaut mieux lire ces textes avec un esprit d’archéologue, parce que certains éléments peuvent vous hérisser le poil (la place des femmes dans ces nouvelles est assez risible d’ailleurs). J’avoue adorer lire de temps à autre ces histoires archaïques, mais je comprends que ce ne soit pas du goût de tout le monde.
De toute façon, même si j’ai apprécié ma lecture, peu de textes m’ont marqué dans ce recueil, alors qu’on y trouve en vrac des nouvelles de gens connus comme Van Vogt, Bradbury ou de Philip K. Dick. Il y a quelques bonnes chutes (le dénouement chez P. K. Dick est assez ironique) ou des idées assez originales (le vaisseau morgue de Bradbury), mais ça reste assez alimentaire.
J’ai relu néanmoins avec toujours autant de plaisir la nouvelle de Leigh Brackett (que j’avais déjà lu dans Le Grand Livre de Mars), et j’ai mis pour la première fois les pieds dans un texte de Poul Anderson. Sa nouvelle, Le seigneur des mille soleils, est certainement le texte le plus travaillé du recueil (dans le style comme dans le contenu), et a titillé ma curiosité à propos de cet auteur.
D’ailleurs, à part m’offrir quelques bons fous rires, ce recueil m’a surtout donné envie de me plonger de nouveau dans les vieux textes de SF, si bien que je suis allée sortir quelques recueils de nouvelles qui prenaient la poussière (y compris un Rosny Ainé de 1912). Je vous en reparlerai un peu plus tard…
Pour les amateurs de pulps, donc...
RépondreSupprimerPourquoi pas, si je tombe dessus... ;)
C'est une petite lecture distrayante, mais vaut mieux le payer 2-3 euros chez un bouquiniste (plus, c'est du vol ^^)
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