En attendant de retrouver Kaamelott (au cinéma, à la télé, en bouquin, peu importe !), je suis quand même allée voir la dernière création d’Alexandre Astier, un petit film nommé David et Madame Hansen.
Celui-ci nous raconte la rencontre entre une patiente d’un hôpital psychiatrique, Madame Hansen (Isabelle Adjani), clairement à côté de ses pompes suite à un accident, et un ergothérapeute, David (Alexandre Astier), pour qui la simple sortie en ville avec la patiente (pour acheter des chaussures, c’est thérapeutique il parait) va vite prendre un tour inattendu.
David et Madame Hansen est un film un peu étrange, ce qui explique sans doute que j’ai fait trainé aussi longtemps sa chronique (alors que je l’ai vu la semaine de sa sortie). Il faut dire aussi que Alexandre Astier est tellement associé à Kaamelott dans ma tête (je n’ai pas eu l’occasion de voir sa dernière pièce de théâtre sur Bach) qu’on se sent un peu perdu loin des histoires de chevaliers et de Graal.
C’est un film presque intimiste avec une toute petite histoire (celle de Madame Hansen), très peu de protagonistes principaux (deux, auxquels on peut ajouter la famille de David), et sans doute un tout petit budget (sauf pour les voitures !).
Néanmoins, sa patte se reconnait dans les dialogues (définitivement la meilleure partie du film) qui sont absolument délicieux, rythmés et qui volent dans tous les sens (avec des vents assez magnifiques je dois dire). A partir du moment où David et Madame Hansen commencent à discuter, on se sent bien plus en terrain connu, et rien que pour ça, le film vaut le détour.
(d’ailleurs en parlant de terrain connu, Sébastien Lalanne –alias Doug dans Hero Corp- joue dans ce film, j’ai tellement été traumatisée par son précédent rôle que je m’attends à le voir se figer à chaque fois qu’il racontait un bobard !)
A part ça, j’ai apprécié les décors, mais c’est purement personnel : entre la Suisse et la Savoie, je me sentais comme chez moi (et je me marrais bien à les voir s’inquiéter de passer la douane aussi !). Et la musique (forcément composée par Alexandre Astier) mais fort sympathique également, très atmosphérique, elle m’évoque un peu le style de Philippe Glass.
Je n’ai donc pas passé un mauvais moment devant l’écran (on s’offre de bons fous rires, et il a y quelques détails qu’il ne faut pas perdre de vue pour tout comprendre), mais j’ai trouvé l’histoire presque trop facile et irréaliste, ce qui explique que je sois restée sur ma faim. C’est un film intéressant mais un peu insatisfaisant.
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