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mercredi 8 août 2012

Les trois cartes (La Tour Sombre 2) - Stephen King


Je continue à replonger dans l’univers de la Tour Sombre en lisant en agréable compagnie sur le Cercle d’Atuan le deuxième tome, Les trois cartes, et je ne regrette vraiment pas de prendre le temps de lire en commun, cela permet de repérer plein de petits détails et de partager nos interrogations respectives…

Les trois cartes reprend précisément là où Le pistolero s’arrêtait, et on continue à suivre Roland dans sa quête de la Tour Sombre. Dans ce tome-ci, il va assez peu progresser (la faute notamment à des abominables crustacés), mais quelques rencontres (annoncées dans le Pistolero) vont lui permettre de trouver un peu de compagnie (quant à savoir si elle est bonne ou mauvaise…).

Stephen King a en effet une manière assez personnelle de faire de la fantasy, qui consiste à utiliser des gros sabots, mais de manière complètement improbable. Ca se sent notamment au niveau de l’intrigue (qui pourrait se résumer à un tirage de trois cartes en effet mais dont la mise en oeuvre complètement terre à tere rend la chose insensée), mais même parfois du côté des personnages, tous inattendus dans leur genre.

Dans ce roman, on alterne entre le monde de Roland, toujours aussi peu peuplé, et un monde qui pourrait être notre Terre (ou quelque chose de très ressemblant), en Amérique, au XXe siècle mais à des époques différentes. Ce qui n’est pas sans susciter un choc des cultures du côté de Roland qui découvre tout cela.

Les trois cartes est un texte prenant, parce qu’on se demande sans cesse où l’auteur veut nous emmener, et que Roland se balade avec une sacrée épée de Damoclès au-dessus de la tête (même si on se doute bien qu’il va s’en sortir, il y a quand même cinq volumes après celui-ci !). En plus, ce roman nécessite de prêter attention aux petits détails pour arriver à se retrouver dans le bazar qui lui tient lieu d’univers.

Accessoirement, certains passages prennent aux tripes (en bien comme en mal, selon les personnages auxquels on est confronté). Je ne me rappelais pas que c’était un livre aussi malsain et glauque (on est dans un écrit d’un maitre de l’horreur après tout), mais j’ai sans doute gommé cet aspect qui ne me plait pas toujours des masses.

Je vous avoue ne pas avoir autant aimé ce livre qu’à la première lecture, mais je l’ai lu en pointillé pour le début (ce qui n'aide pas), et surtout je n’avais qu’une envie, le terminer pour pouvoir passer à la suite et attaquer « vraiment » l’intrigue. Il faut dire que dans mon souvenir, Terres perdues est un des meilleurs tomes, autant dire que j’ai hâte de replonger dedans ! Mais si vous ne l'avez jamais lu, je ne pense pas que vous soyez confronté au problème, alors n'hésitez pas à enchainer si vous venez de finir le Pistolero !

Lecture commune avec Lune

CITRIQ

2 commentaires:

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