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vendredi 13 juillet 2012

Le Pistolero (La Tour Sombre 1) - Stephen King


« L’homme en noir filait à travers le désert, et le Pistolero le suivait »

Etrange introduction qui résume tout un livre, cela n’arrive pas souvent. En même temps tout le roman est étrange, et détonne quelque peu dans la bibliographie de Stephen King. Moi-même, qui ne suis pas une grande fan de ses écrits en général, j’ai adoré la Tour Sombre, c’est pourquoi j’ai sauté sur l’occasion de la relire dans son intégralité avec Lune et plein d’autres gens sur le Cercle d’Atuan.

Ce premier tome de la Tour Sombre nous raconte l’histoire d’un Pistolero (sorte de chevalier qui semble manier le colt au lieu de l’épée), un certain Roland qui poursuit un homme en noir à travers le désert. Pourquoi le poursuit-il ? Qui sont ces deux personnages ? On va le découvrir petit à petit, mais à chaque question qui trouvera sa réponse, deux nouvelles feront leur apparition, surtout quand le passé de Roland se dévoile peu à peu.

Le Pistolero nous permet de faire connaissance avec le protagoniste principal du cycle de la Tour Sombre, Roland, homme dévoué à sa quête, qui évolue dans un univers qui n’est pas notre Terre mais semble y être rattaché (on y connait Hey Jude), et qui semble emprunter autant au western qu’au post-apocalyptique (sans parler de la fantasy pour le côté magie et quête).

C’est vraiment un texte bizarre, et c’est sans doute cet habile mélange d’éléments qu’on n’associe à priori jamais qui fait toute la saveur de l’univers, puisqu’on ne sait jamais ce que Stephen King va ensuite nous inventer.

Il faut aussi ajouter que c’est un des textes les plus complexes de Stephen King, truffé de références en tous genres, avec un style un peu plus travaillé que l’écriture purement efficace qu’il utilise habituellement. On sent aussi un univers immense qui se cache derrière, si bien qu’il est difficile de ne pas enchainer sur la suite, les Trois cartes.

Pour ma part, il s’agissait d’une relecture, et j’ai apprécié de le faire juste après avoir lu le comic, qui a considérablement rafraichi mes souvenirs de l’univers. D’ailleurs, avec la jeunesse de Roland bien en tête, il est bien plus facile de saisir toutes les petites références glissées ici et là.

C’est donc un cycle que je redécouvre avec plaisir, et j’espère bien que les relire dans un intervalle de temps relativement court me permettra de mieux comprendre et apprécier les derniers tomes (qui ne m’avaient pas franchement convaincu à ma première lecture).

Logiquement, je devrais enchainer assez vite sur la suite, Les trois cartes.

Lecture commune avec : Cedric, Falagar, Lorhkan, Lune, Spocky

CITRIQ

10 commentaires:

  1. On est synchro dis donc ! :)
    De mon côté, je vais patienter un peu avant de lire la suite, j'ai pas mal d'autres choses sur le feu, mais j'y reviendrai bien sûr. Pas trop tard j'espère pour ne pas oublier certains détails...

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    1. Vi les grands esprits se rencontrent :)
      Et j'ai un peu le même problème, j'ai 15 millions de trucs à lire cet été du coup je sais pas trop où (et surtout quand) caser la suite ^^

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    2. Moi en fait j'ai toujours le King en cours, et j'en lis un bout de temps en temps, à côté des autres lectures !

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    3. C'est gentil de nous attendre, je pense que je vais évacuer un ou 2 Pern avant de m'y remettre ^^

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  2. "On sent aussi un univers immense qui se cache derrière"
    100% d'accord ; à la fin du livre, on sent bien qu'on n'en est qu'à l'amorce d'un cycle, qui s'annonce donc gigantesque.

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    1. Ca pour être gigantesque, ça vaut pour la taille de l'univers et la taille des bouquins ^^

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    2. pis c'est écrit petit.
      Bon allez on fait comme si on n'avait pas remarqué...

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    3. C'est vrai qu'ils se sont déchainés sur la version poche, c'est limite illisible comme taille de caractère xD

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  3. Un cycle que je veux découvrir. En fait, je ne lis presque pas King, de peur d'avoir peur. Ça, ça devrait le faire!

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    1. Vi en effet il joue pas trop sur la terreur par rapport à ses textes les plus connus (enfin y'a des passages). Par contre ça reste assez glauque (sur les premiers tomes, après je ne me souviens plus).

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