Pages

vendredi 4 mai 2012

Walking Dead 9-12 - Robert Kirkman

Je n’étais pas vraiment partie pour continuer la série Walking Dead (et encore moins la chroniquer), mais en allant chercher le tome 9 que j’avais réservé à la bibliothèque, j’ai dégoté les trois tomes qui suivaient, et je me suis offert une belle après-midi de lecture.

Même s’il y a toujours des passages qui me plaisent moyennement, j’ai trouvé ces quatre tomes plutôt agréables à lire, avec quelques bons rebondissements, de bonnes évolutions pour les personnages, et quelques réflexions tout à fait pertinentes.

Pour le coup, j’ai bien envie de revenir un peu plus en détail sur chacun des tomes. Spoilers au rendez-vous, vous vous en doutez.


9. Ceux qui restent

Ce tome-là est un tome de transition, entre la fuite de la prison après l’attaque du Gouverneur, et le démarrage d’une nouvelle intrigue grâce à l’arrivée de nouveaux survivants (qui filent vers Washington pour trouver un moyen d’arrêter les zombies). Et c’est un peu celui qui m’a fait reprendre goût à l’histoire, principalement pour un élément.

C’est l’histoire de Rick et du téléphone, sans doute parce qu’on le voit vraiment péter un câble, en toute tranquillité qui plus est. J’aime bien ce genre de folie douce qui s’installe, et la scène où il explique à Michonne qu’il parle à sa femme au téléphone et qu’ils en déduisent qu’ils sont tous les deux fous est une des plus touchante de toute la série.


10. Vers quel avenir ?

Revoilà donc notre joyeuse bande de héros sur la route vers Washington (tandis que l’atmosphère se dégèle un peu entre Rick et Abraham), ce qui ne fait pas que des heureux. Je me demande si Robert Kirkman est capable de nous écrire un personnage qui n’est pas fou ou le devient, qui ne cherche pas à tuer quelqu’un ou à se tuer lui-même.

J’imagine bien que dans une telle situation, tout le monde est forcément affecté d’une façon ou d’une autre, mais je crois qu’à l’heure actuelle il n’y a plus aucun personnage qui a été épargné dans son histoire. C’est vraiment le point de référence, la petite lueur d’espoir qui me manque (même si c’est probablement très réaliste comme ça).

Bref, être la route toute la sainte journée, permet à Rick de retrouver ses premiers compagnons du tome 1 (le père et son fils qu’on avait presque oublié). Seul le père est en vie, et pour le moment il me fait l’effet d’une bombe à retardement ce type. Vu que tous les personnages le sont à coup sûr (et ceux qui ont l’air le moins fous sont ceux qui nous horrifient le plus), ce sera probablement le dernier à exploser !


11. Les chasseurs

L’histoire continue (en route vers Washington, toujours), avec l’apparition d’un nouveau (un prêtre), des morts (forcément), et la question du cannibalisme qui se pointe enfin. Je dis « enfin » parce que ça m’étonne qu’on n’y ait pas eu le droit plus tôt (mais bon j’ai été tellement été traumatisée par La Route que ça ne me fait plus rien maintenant).

Le retour de bâton de notre joyeuse bande contre les cannibales ne se fait pas attendre, et ma foi, je suis assez contente de ne pas avoir plus de détails. Je pense que c’est vraiment dans ce tome qu’on se rend compte qu’ils sont tous brisés, d’une façon ou d’une autre. C’est toujours un peu ce qui me pose problème, vous noterez.


12. Un monde parfait

C’est assez marrant parce que j’y croyais vraiment à cette équipe de scientifiques qui bossait sur le problème à Washington en secret comme dans tous les films. Et là en début de tome, patatras c’était un gros mensonge d’un prof de lycée. Pour le coup j’ai bien aimé le retournement bien savoureux !

Et après trois tomes d’errance, nos héros retentent l’aventure de la vie en communauté sédentaire, où ils sont accueillis à bras ouverts par des gens profondément normaux, tellement normaux qu’ils soupçonnent le coup fourré.

C’est assez savoureux de constater le décalage, leurs difficultés voir leur incapacité à se réhabituer à une vie « normale ». C’est assez marrant parce que lorsqu’ils avaient construit leur refuge dans le pénitencier, l’élément perturbateur venait de l’extérieur de leur communauté (les anciens prisonniers, le Gouverneur).

Ici, ce sont eux les éléments perturbateurs, et on a vraiment l’impression qu’à un moment ils vont craquer et tuer tous ces gens trop normaux et trop propres sur eux. Affaire à suivre dans le tome suivant donc…

2 commentaires:

  1. Je suis rendu au même point que toi. Et je suis vraiment très enthousiaste pour cette série, qui est vraiment pour moi proche du sans faute ! J'adore vraiment !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est marrant parce que je suis pas vraiment enthousiaste moi, en fait je continue parce que j'ai envie de savoir la suite, mais j'ai du mal à l'apprécier (mais c'est sûr qu'en toute objectivité elle a des tas de qualités, c'est juste pas des qualités qui m'attirent plus que ça ^^).

      Supprimer

La modération est activée (c'est le meilleur moyen de filtrer les bots sans bloquer les humains :)), ne vous inquiétez pas si votre message n'apparaît pas immédiatement.