Je vous admets que je n’aurais jamais investi dans un tel roman de mon plein gré, rien qu’avoir une citation de Stephenie Meyer en couverture (« Isaac Marion a écrit l’histoire d’amour la plus inattendue que j’aie jamais lue. »), y’a de quoi prendre la fuite.
Mais il s’avère que je ne l’ai pas payé, et qu’accessoirement, c’est finalement un bon petit bouquin. Bon certes, c’est un énième roman post-ap avec des zombies, mais le concept est un peu plus original que d’habitude, puisqu’il nous raconte une histoire d’amour entre une vivante et un zombie.
Si vous rigolez en lisant cela, c’est tout à fait normal. Tout le bouquin m’a fait l’effet d’une plaisanterie, et à son insu, j’ai trouvé ce texte très drôle.
Pourtant, dans le fond, le ton du roman est plutôt triste et mélancolique, parce que l’histoire est racontée du point de vue d’un zombie, R. C’est d’ailleurs l’atout majeur de Vivants, de prendre le contrepied de toutes ces histoires de zombies pour s’intéresser à ce qui se passe dans la tête des morts.
On découvre donc leur mode de « vie » en bande, leurs petits rituels, et les étranges cheminements mentaux dans l’esprit de ce cadavre ambulant, cheminements qu’il a grand mal à expliquer avec des mots (les dialogues sont de haute volée, si si je vous jure).
D’ailleurs j’avoue avoir beaucoup apprécié ce côté « étude sociologique du zombie », plutôt bien pensé, de même que le mode de vie des derniers humains, réfugiés dans des stades transformés en forteresse (quand on y pense c’est tout à fait logique, y’a qu’à voir à quel point le Stade de France a des allures de château fort, à dominer ainsi le paysage).
C’est donc plutôt plaisant à lire comme histoire d’amour atypique dans un paysage post-apocalyptique. Mon seul regret, c’est le final qui est vraiment bizarre. S’éloignant carrément de toute rationalité, il ne m’a pas trop parlé et m’a semblé même un peu facile (mais c'est une histoire d'amour, il faut dire).
J'avais bien aimé ce bouquin (dans lequel je n'avais pas investi non plus, enfin pas directement, la faute à Stephenie aussi !)
RépondreSupprimerIl est clair que le point de vue zombie de l'histoire la rend originale.
Quelle idée de mettre son nom en couverture aussi, c'est un coup à faire fuir les gens xD
SupprimerDisons que nous ne représentions pas le cœur de cible comme on dit !
SupprimerJ'avoue, quand j'ai vu l'entrée dans mon agrégateur de flux ton billet, je me suis dit "naaaaan ?! Elle l'a lu ?"
RépondreSupprimerOh triste ? Tiens les chroniques que j'ai lues ne parlaient pas de ce sentiment. Je voulais le lire car justement tout le monde stipulait qu'il était original, mais j'ai peur de "l'histoire d'amour" (oui, même si j'aime les zombies)
Bah après si tu le lis comme une histoire d'amour, tu seras ptêtre moins déçue par la fin :D
SupprimerMoi non plus je n'aime pas les histoires d'amour. C'est d'ailleurs cette phrase qui débute ma chronique. Mais franchement, c'est pas mal.
SupprimerJe comprends que tu ais failli fuir en voyant la citation de Meyer, xD
RépondreSupprimerDécidément cela y va en ce moment les lectures de zombies, lol
C'est qu'on se prépare à la fin du monde voyons !
Supprimer(c'est toujours mieux que les vampires à paillettes :P)
Tout pareil pour la fin, je l'ai trouvé beaucoup trop facile, comme si l'auteur s'était dit, bon faut finir là, hop vite trouver un truc. C'est dommage parce que le reste du livre est plutôt sympa.
RépondreSupprimerJe trouve quand même qu'au niveau de la fin, elle est amenée au fur et à mesure dans le récit, même si effectivement elle est surprenante et en tout cas inédite
RépondreSupprimerCertes elle ne sort pas d'un chapeau dans les dernières pages, mais disons qu'elle n'a pas franchement de sens (ou l'explication est assez insatisfaisante dirons-nous).
Supprimer