Après un premier tome finalement très fantasy, on rentre bien plus dans le vif du sujet avec La quête du dragon. D'ailleurs quelques légers spoilers du tome 1 se sont certainement glissés dans cet article, donc si vous ne l'avez pas lu, prenez garde.
Pern est désormais protégée efficacement contre les Fils, grâce aux chevaliers-dragons ramenés du passé par Lessa. Cependant l’entente entre anciens et modernes est loin d’être au beau fixe, ce à quoi s’ajoute la pression des seigneurs de forts qui aimeraient voir disparaitre définitivement la menace des Fils.
Pern est désormais protégée efficacement contre les Fils, grâce aux chevaliers-dragons ramenés du passé par Lessa. Cependant l’entente entre anciens et modernes est loin d’être au beau fixe, ce à quoi s’ajoute la pression des seigneurs de forts qui aimeraient voir disparaitre définitivement la menace des Fils.
Quand j’ai lu pour la première fois la Ballade de Pern, La quête du dragon était perpétuellement emprunté à la bibliothèque, si bien que je ne l’ai eu en main que très tardivement, et je l’ai trouvé peu intéressant, tout son contenu m’étant déjà connu par les évocations faites dans les autres volumes.
En le relisant aujourd’hui, à sa place logique, je me rends compte de son importance. Si Le vol du dragon était une introduction, La quête du dragon apporte des éléments clés qui vont alimenter tout le reste des romans.
On découvre un peu plus en détail le mystérieux continent méridional, on fait connaissance avec les lézards de feu (soyons honnêtes, on en voudrait tous un chez soi), et le passé commence à refaire franchement surface sous forme de technologies oubliées.
La narration est explosée entre de nombreux personnages, et chaque petite histoire mériterait pratiquement un livre à part entière, ce tome est presque trop dense, entre l’histoire de Kylara (détestable Kylara), celle de Brekke et de F’nor, les soucis de F’lar pour gérer les anciens et les exigences des seigneurs, les réflexions de Robinson, le maitre harpiste… et pour finir l’apparition de Jaxom, qui prendra son importance par la suite.
C’est vraiment dans ce tome que l’on se rend compte de la dimension de planet-opera de la Ballade de Pern : la planète a été colonisée dans un très lointain passé, les colons se sont adaptés, les mentalités ont évolué (les forts sont bien moins soumis aux weyrs après quatre cents révolutions sans chutes), les techniques se sont perdues faute de transmission de la connaissance…
Du coup, bien que très riche, La quête du dragon est loin de m’avoir rassasié. Au contraire, ce tome m’a plutôt ouvert l’appétit, et il me tarde de (re)découvrir plus en détail le passé de la planète Pern. Mais ce n'est pas pour tout de suite, d'abord, je vais m'occuper des histoires des harpistes...
Je terminerai juste sur un petit mot à propos des intégrales. Je ne reviendrais pas sur le découpage qui me laisse sceptique, mais plutôt sur l’objet en lui-même. Je craignais un peu de lire des volumes aussi massifs, mais finalement ils restent assez confortables à manipuler, et ils présentent un avantage, on peut lire à table, le livre posé à côté de l’assiette reste ouvert de lui-même !
La seule chose qui m’énerve un peu, c’est que Pocket s’est contenté de rééditer les textes sans se donner la peine de les corriger. Je comprends qu’une révision de traduction coûte bien trop cher (et même si j’ai trouvé quelques phrases bizarres, l’ensemble se tient), mais les romans auraient bénéficié d’une bonne relecture.
J’ai encore trouvé des coquilles, des noms mal orthographiées une ligne sur deux, des traductions non harmonisées (selon les tomes on parle en effet de marquage ou d’empreinte des dragons, entre autres), et quelques énormités. La palme revient à ce passage dans la Quête du dragon :
Parce que j’envoie toujours un cheval en avance pour service de message en cas de problème de dernière minute, nous avons pu atteindre Lemos avant le front de chute.
Ma première lecture de Pern commence à dater, mais je pense que je me serais souvenue s’il y avait des chevaux sur Pern (oui bon j’imagine que le traducteur s’est emmêlé les pinceaux, en VO on parle de dragonrider, soit cavalier-dragon, menfin de là à nous sortir un cheval !).
Ouh là sacré coquille en effet !
RépondreSupprimerPar contre c'est sympa si les Intégrales se manipulent aisément car avec de si gros livres, on n'est jamais sûr de pouvoir les ouvrir sans en abîmer définitivement la tranche.
Je pense qu'ils ont compris le truc, parce que le dos est souple, ça évite les pliures intempestives (qui sont assez fréquentes sur pas mal de Pocket en plus), à moins d'ouvrir le livre au maximum mais c'est le genre de truc que j'évite ^^
SupprimerC'est sur que d'avoir fait une réédition d'un cycle dont on savait qu'il comportait plein de fautes, d'incohérence dans les noms et tout l'tralala, c'est un peu ni fait ni à faire. M'enfin bon ...
RépondreSupprimerSinon, j'ai juste survolé ton article, je reviendrai quand j'aurai lu ce tome ci :D
J'attends alors ^^
SupprimerOui ils auraient pu relire un peu, menfin j'imagine que ça coûte trop cher :P
alors je ne sais pas si cela marche dans le contexte mais il y a des chevaux sur Pern :
RépondreSupprimer"Runnerbeast: The descendant of the Terran horse. Strong but fairly small horses were bred, blending Connemara and Welsh strains for riding. Shire horses were bred as draft animals and for the gyspsy wagons. Used as transportation and as pack animals mostly. Have generally denser bones, larger eyes and ears (some say because of the use of mule DNA), and larger heart and lungs than the extinct Terran horse. Called runners, runnerbeasts, or equines. " (source : http://www.angelfire.com/planet/pernrpg/guides/Animals.html)
Oui, je crois qu'ils les appellent des coureurs en français, ou un truc comme ça. Mais bon dans le contexte ça ne colle franchement pas, je vois pas trop F'lar envoyer un cavalier à cheval le prévenir de l'arrivée des Fils ^^
Supprimerc'est vrai... quoique cela ferait un encas pour le Bronze avant de partir au front...
SupprimerAprès avoir lu le tome 1 de l'Intégrale, j'ai regardé le 3 pour lire "le vol" et "la quête" mais son épaisseur m'a rebuté (plus de 1000 pages il me semble). Pour le moment le cycle ne m'a pas assez plu pour prendre ce pavé, mais je n'aurai pas dû commencer dans l'ordre des intégrales je pense...
RépondreSupprimerOuais l'intégrale 1 est vraiment pas le bon point d'entrée (enfin l'Aube des dragons why not, les autres romans je suis moins convaincue...). Pour l'intégrale 3, la plus grosse moitié est occupée par le Maitre harpiste de Pern, ûn pavé qui est plutôt à réserver pour la fin (même si chronologiquement il démarre avant le Vol).
SupprimerBref le mieux c'est encore de trouver une bibliothèque qui a une vieille série pas en intégral, et de lire roman par roman ^^
tout à fait, la bib ou en occasion ^^ je comprends la réticences de ceux qui ne connaissent pas Pern avec ces énormes intégrales qui en plus ne respectent pas l'ordre de publication ! Pauvre AMC "-_-
SupprimerC'est marrant je n'ai même pas vu la coquille que tu as signalé, mais j'en ai vu d'autres, et notamment de gros soucis de syntaxe. Bon cela dit c'est très très chouette, j'ai vraiment accroché,et j'ai hâte de continuer ma découverte de la Ballade de Pern.
RépondreSupprimerNon mais les premiers tomes ont été traduits avec les pieds, je ne vois pas d'autre explication, après ça va mieux (ou je n'y fais plus attention ^^)
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