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mercredi 3 août 2011

La Cité des permutants - Greg Egan


C’était une expérience, dirons-nous. Je n’avais jamais lu de hard-SF, ça ne m’inspirait pas plus que ça, mais comme ce bouquin était la lecture du mois au Cercle d’Atuan, j’ai voulu mettre de côté mes préjugés et mettre le nez dedans.

Maintenant je saurais, et le prochain qui me met un bouquin de hard-SF sous le nez, je lui ferais sûrement manger avec une vinaigrette. Ou je déclinerais poliment, selon l’humeur.

La hard-SF est un genre qui s’attache particulièrement à la cohérence scientifique et technique de ce qu’il décrit vis-à-vis des connaissances actuelles, et si j’ai bien suivi, cela doit se faire avec le plus de précisions possibles. Apparemment Greg Egan est un habitué du genre.

Dans la Cité des permutants, il aborde la question des réalités virtuelles et des doubles numériques. Dans son univers, les gens ont la possibilité de se faire scanner avant leur mort, et de poursuivre leur vie dans un environnement virtuel. Ce qui implique moult interrogations éthiques ou mêmes législatives, finalement assez peu abordées dans cet ouvrage.

A la place, on explore la voie d’un système proposé par Paul Durham (fou, génie, sans doute les deux à la fois) qui permettraient aux Copies (les fameux doubles numériques) de vivre éternellement.

J’ai pourtant un esprit relativement scientifique, mais je n’ai quasiment rien compris à cette histoire, noyée sous les termes et descriptions très pointues. Du coup je suis incapable de vous donner un réel avis sur ce livre.

Je sais juste qu’il n’est vraiment pas fait pour moi : peu d’intrigue, des personnages pas spécialement développés, et les problématiques humaines de ces réalités virtuelles sont juste évoquées (alors que c’est ce qui m’intéressait le plus).

Il y a quand même des idées intéressantes que j’ai saisi au vol, mais noyées sous le jargon scientifique, j’ai eu du mal à vraiment les apprécier. Ce roman est en parti adapté d’une nouvelle, je crois que j’aurais préféré la version courte !

Bref je me tiendrais à distance de Greg Egan désormais, je pense que nous ne sommes pas compatibles. A vous de voir si vous voulez tenter (et si vous avez les connaissances techniques et scientifiques pour).

Avis des autres atuaniens : A venir...

CITRIQ

7 commentaires:

  1. C'est dommage car la thématique avait l'air diablement intéressante.

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  2. Je le lis celui-là. C'est juste que j'emprunte trop à la bibli en ce moment (livres prioritaires pour la lecture). Dommage qu'il ne t'ait pas plu. C'est vrai qu'il fait beaucoup dans la "hard science", mais c'est justement ce que j'aime chez lui, donc j'ai encore un espoir d'aimer ^_^.

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  3. Ouhlala j'ai du retard pour ma chronique!
    Je peux comprendre qu'on n'accroche pas, c'est assez particulier quand même.

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  4. j'ai le sentiment qu'il y a deux type d'hard sciences : soit le développement se porte sur les sciences dures (math, astrophysique etc) comme ici (et c'est vite indigeste), soit cela se porte sur les sciences sociales (socio, ethno etc) et là c'est passionnant !

    Tout l'ennui c'est que c'est à double tranchant, on sait jamais trop à quoi s'attendre.
    Le thème était vraiment intéressant, c'est dommage :/

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  5. @Tigger Lilly
    Un peu ce que je me dis, du potentiel mais pas accessible au commun des mortels quoi ^^

    @Cachou
    Si tu aimes tu vas être servie, je guetterais ta chronique !

    @Maëlig
    Je voulais tester, maintenant je sais à quoi m'attendre (et que ce n'est pas pour moi).

    @Lael
    Je suis jamais trop tombée sur de la hard SF de sciences sociales (t'as un titre en tête ?), ou alors je suis tellement balèze que je m'en suis pas rendue compte xD. Mais c'est surtout que c'est plus facile d'aborder les sciences humaines que les sciences dures sans aucune connaissance sur le sujet (enfin en général).

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  6. ben j'avais bien aimé la trilogie de nancy Kress Réalité partagée/les faucheurs/artefacts qui mélange space op' et hard science. Ce qui est sympa c'est qu'il y a des sciences dures mais aussi pas mal d'ethno toussa, notamment le premier livre qui est raconté du point de vue de l'ET, avec un mode de pensée vraiment très spécial.
    C'est l'une de mes toutes premières lectures SF (et la première hard SF), donc après ça joue peut être sur mon appréciation.

    Sinon bien sûr il y a le cycle d'Ender, alors là c'est clair que la psychologie c'est la composante phare, et les 2ème et 3ème tomes peuvent être considéré comme de la hard science, côté sciences sociales (ethnologie et psycho).

    Après ça dépend aussi où tu mets la limite entre SF "normale" et hard SF. Par exemple Fondation, si on y réfléchit bien, la psychohistoire c'est de la hard SF !

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  7. Ouais je sais pas si je mettrais Ender en hard SF en fait, mais c'est une question de point de vue après ^^. Pour moi la hard SF est quand même plus liée aux sciences dures qu'autre chose, d'où l’appellation d'ailleurs.

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