Pages

lundi 6 septembre 2010

Spirou : Panique en Atlantique - Lewis Trondheim et Fabrice Parme


Sans doute affectée par une fièvre acheteuse liée au fait que j’étais à plus de 20 minutes en voiture de toute librairie pendant les vacances, l’une des rares journées passées en ville au mois d’août s’est irrémédiablement soldée par des achats, et sur les sages conseils de Mr S., je suis donc repartie avec cet album de Spirou, nouveau numéro dans la série Une aventure de Spirou et Fantasio par…, qui fait suite au Journal d’un Ingénu et au Groom vert-de-gris.

Cette fois-ci, c’est Lewis Trondheim et Fabrice Parme, et on change radicalement de ton avec les albums précédents, pour une aventure plus classique et allègrement déjantée. Conserver le même univers aurait été lassant, mais la légèreté du ton de Panique en Atlantique le rend moins marquant que ses prédécesseurs.

Spirou, groom au Moustic Hôtel (pour payer ses factures, dixit lui-même) se retrouve à travailler sur un paquebot translatlantique, sur lequel le comte de Champignac (occupée à expérimenter une nouvelle invention), Fantasio (embarqué par mégarde alors qu’il photographiait des people) et Spip, évidemment. Autant dire que la croisière ne promet pas d’être calme, surtout quand le paquebot commence à jouer au Titanic…

Après deux albums assez sérieux, le ton et l’ambiance changent radicalement. L’Histoire est oubliée et a l’impression de lire une bonne vieille histoire de Spirou, avec une sempiternelle invention de Champignac à base de champignon (what else ?), et un Spirou occupé à gérer un Fantasio surenthousiaste et à bien sûr sauver tout le monde grâce à son courage, son intelligence et tout le reste…

L’album se lit avec plaisir : c’est drôle, léger, bref un pur Spirou, avec des péripéties à toutes les cases et un rythme survolté… un peu trop, c’est le seul reproche que je ferais à Panique en Atlantique. On se retrouve parfois à revenir en arrière pour arriver à tout suivre, alors que c’est un album qui se lirait plutôt d’une traite comme un bon divertissement.

Cependant, après lecture, je n’ai pu m’empêcher de ressortir l’autre Spirou réalisé par Trondheim, à savoir l’Accélérateur atomique.


Cette aventure de Spirou n’en est pas une a été publiée dans la série des Formidables aventures de Lapinot (j’adore cette série). Je n’ai jamais réussi à savoir si le projet n’était pas à l’origine destiné à Une aventure de Spirou et Fantasio par… et avait été refusé.

Assez bizarrement, je me suis surprise à beaucoup plus apprécier la version Lapinot. Celle-ci est moins surchargée scénaristiquement, plus riche en références, et avec des dialogues et des retournements de situation bien fendards, sans parler des incroyables scènes d’action.

Autant dire que si Panique en Atlantique est fort sympathique à lire, je lui préfère nettement la version Lapinot.

CITRIQ

3 commentaires:

  1. J'adore Lapinot. Je ne pense pas à avoir lu les version Spirou et Fantasio par contre ^^ Faudra que je fouille chez mon frangin il est les a à peu près tous.

    RépondreSupprimer
  2. Ah Ah ! Il faut que je me le dégotte celui là ! Et celui avec Lapinot aussi. Trondheim fait des BD avec un humour souvent très con, mais dans le bon sens du terme !

    RépondreSupprimer
  3. Je sais pas si c'est de l'humour "con", mais en tout cas c'est un humour que j'aime beaucoup ^^
    Faut que je me les relise tous les Lapinot à l'occas, si je les trouve à la biblio...

    RépondreSupprimer

La modération est activée (c'est le meilleur moyen de filtrer les bots sans bloquer les humains :)), ne vous inquiétez pas si votre message n'apparaît pas immédiatement.