En cherchant une introduction sympathique à cette chronique de Salut, et encore merci pour le poisson, quatrième tome de la série H2G2, je n’ai pas pu résister à vous proposer la magnifique introduction du film H2G2, qui s’avère être également une excellente entrée en matière pour ce roman.
Voilà, maintenant que vous allez l’avoir en tête toute la journée, nous allons pouvoir commencer. Le début de ce tome est plus que déstabilisant. On y parle de la fille qui a découvert comment amener la paix et le bonheur sur Terre juste avant sa destruction, puis d’un autostoppeur intergalactique, puis d’un homme qui ronchonne parce qu’il pleut tout le temps…
Où sont passés Arthur, Ford, Trillian et Zaphod ? Si je ne peux pas vous répondre pour les deux derniers (je ne suis même pas sûre qu’ils apparaissent dans ce roman en fait), c’est les pas des deux premiers qu’on va suivre, et essentiellement ceux d’Arthur.
C’est une affaire de goût, mais adorant le personnage d’Arthur, voilà qui me ravit, d’autant plus que si omet les interludes avec Ford qui n’ont pas forcément de sens avant d’arriver à la conclusion, le reste de l’histoire est relativement d’un seul tenant, et plutôt intimiste.
On y suit les pas d’Arthur, revenu sur Terre après… la Terre ? Oui, la Terre, bien qu’ayant été détruite dans le tome 1, il semble qu’elle soit toujours là, voilà qui est étrange… que s’est-il donc passé ? Vous verrez bien… ou pas. En tout cas, c’est un plaisir de suivre les traces d’Arthur qui revient chez lui et rencontre une mystérieuse jeune fille.
Cela donne à Douglas Adams un bon prétexte pour se moquer gentiment de l’Angleterre sous tous ses aspects. J’ai beaucoup aimé ce passage sur la B.B.C. (où Arthur travaillait avant la destruction de la planète, étrange c’est aussi elle qui diffusait H2G2…) :
« Il téléphona à la B.B.C. et demanda qu’on lui passe son chef de service.
-Oh bonjour, Arthur Accroc à l’appareil. Ecoutez, je suis désolé de ne pas m’être pointé depuis six mois, mais j’étais devenu fou.
- Oh pas de problème. C’est d’ailleurs ce qu’on s’était dit. Ca arrive tout le temps. Quand peut-on espérer vous voir ? »
Ou encore l’explication des pratiques alimentaires des anglais :
« C‘est en mangeant des sandwiches dans les pubs les samedis à midi que les Britanniques cherchent à expier leurs pêchés nationaux. La teneur exacte de ces pêchés n’est pas claire pour eux, mais ils préfèrent ne pas approfondir. »
Ajoutez à ça une histoire toute mignonne (limite guimauve mais c’est rigolo) et une vague quête pour expliquer pourquoi la Terre est encore là, et vous obtenez un bon petit bouquin sympathique, et une envie certaine de continuer avec le dernier tome, Globalement inoffensive.
Je crois que c'est mon tome préféré, jusque là, en fait, bien que le 1 soit plutôt à égalité.
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé aussi la technique de vol de Arthur plus approfondie ^^
J'ai l'intention de boucler avec le 5 dès que possible...