Pour continuer et conclure dans mon cycle Conan, j’ai enfin achevé ma lecture du premier tome de l’intégrale de Conan, telle qu’elle est rééditée en ce moment dans de superbes éditions à vous faire baver, annexes et illustrations à l’appui.
Et il faut reconnaître que lire ça sous cette forme contribue grandement à une lecture agréable, si on omet le problème de se trimballer ce genre de pavé dans le sac.
Concrètement Conan, c’est quoi ? Un mythe je dirais, un héros fondateur pour la fantasy. Repris en films, en comics, en dessins animés, et même en livres (puisque ses aventures ont été plus ou moins poursuivies/reprises/ « améliorées » par d’autres).
C’est la figure du barbare, fort à l’épée, brut de décoffrage, vivant au jour le jour et n’ayant pas l’air d’attendre quoi que ce soit de la vie, sinon de l’action, de l’alcool et des filles. Avec dans l’œuvre originelle le message assez récurrent de l’homme sauvage plus fort que la civilisation.
Après ce n’est pas un personnage univoque. Au contraire, il a de multiples facettes qui apparaissant au cours des nouvelles : Conan souverain, Conan rusé, Conan amoureux, Conan pirate, etc. Les nouvelles sont parfois contradictoires de ce fait, mais ça donne vraiment à ce personnage un coté héros mythique.
(A titre de comparaison, je comprends maintenant que le Cyrion de Tanith Lee, c’est une forme de Conan : des petites nouvelles mettant en scène un héros qu’on identifie pas clairement)
Les nouvelles sont sympathiques, le terme le plus adapté étant « fun ». C’est de la littérature de divertissement, avec de l’action (de l’alcool et des femmes), des méchants, des femmes fragiles, des monstres, des civilisations disparues. Classique, mais bien raconté, et il y a des bons morceaux.
Je garde surtout en tête la nouvelle La Reine de la Côte Noire, certainement la plus poignante de toutes (surtout qu’on peut y voir l’inspiration du personnage de Valeria pour le premier film).
Si vous n’avez jamais lu un Conan de votre vie, jetez-y un œil, parce que ça vaut le détour… ces nouvelles ont un coté tellement fondamental qu’on a parfois l’impression d’être en train de lire une plaquette d’argile sumérienne racontant une première version de l’épopée de Gilgamesh.
Coucou :) je rejoins ton blog etant fan de litterature sff :) au plaisir de discuter de lectures :) j'ai hate de lire l'oeuvre de robert e Howard epique comme il se doit!
RépondreSupprimer@voyageurgalactique95
RépondreSupprimerC'est épique en effet par contre je pense qu'il ne faut pas en abuser, j'ai idée qu'à les enchaîner trop rapidement on doit trouver que ça se répète...