tag:blogger.com,1999:blog-16713676310090036452024-03-18T23:13:44.102+01:00NevertwhereBlog spécialisé en littératures de l'imaginaireVerthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.comBlogger1632125tag:blogger.com,1999:blog-1671367631009003645.post-13172421867186195982024-03-13T08:00:00.038+01:002024-03-13T08:00:00.255+01:00Le sang de la cité (Capitale du Sud 1) – Guillaume Chamanadjian<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhN7kWuclJv4k8EEP_jMC8FDephuOD5-NmxAkKP1cGZVe92w0-HFna7yo9fKNN7m6Fc8BsPwhrS85obCNmVL0wH_cIV8XVSwO4nIWL8onzOt0OXcoESdUWmniwWUWEcLilDFpqa_Z9MgW2A1VaIHN2pI-ovUNJ7d5picL4ZlC3Hq45BCTjri_DIa35_e_vC/s500/sangdelacite.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="342" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhN7kWuclJv4k8EEP_jMC8FDephuOD5-NmxAkKP1cGZVe92w0-HFna7yo9fKNN7m6Fc8BsPwhrS85obCNmVL0wH_cIV8XVSwO4nIWL8onzOt0OXcoESdUWmniwWUWEcLilDFpqa_Z9MgW2A1VaIHN2pI-ovUNJ7d5picL4ZlC3Hq45BCTjri_DIa35_e_vC/w274-h400/sangdelacite.jpg" width="274" /></a></div><p>Voilà déjà un moment que je vois tout mon entourage s’enthousiasmer pour le cycle <i>La Tour de garde</i>, écrit par Guillaume Chamanadjian et Claire Duvivier. Jusqu’à récemment je pouvais encore prétendre attendre que l’ensemble du cycle soit paru, mais désormais je ne peux plus reculer, alors en avant !<span></span></p><a name='more'></a><i>La Tour de garde</i> est donc un cycle de six romans de fantasy écrits à quatre mains. Ce cycle se compose en fait de deux trilogies, <i>Capitale du Sud</i>, signée par Guillaume Chamanadjian et <i>Capitale du Nord</i>, signée par Claire Duvivier.<br /><br />La parution s’est faite en alternance : <i>Capitale du Sud </i>1 puis <i>Capitale du Nord </i>1 et ainsi de suite. Comme j’imagine que les romans ont des liens entre eux, j’ai donc suivi l’ordre de parution et j’ai commencé par <i>Le sang de la cité</i>, premier tome de la trilogie <i>Capitale du Sud</i>.<br /><br /><i>Le sang de la cité</i> nous fait découvrir Gemina, une vaste ville tortueuse et escarpée subdivisée en de nombreux duchés. Je crois que son nom n’est presque jamais mentionné dans l’histoire car ses habitants préfèrent parler de la Cité ou de la Ville.<br /><br />Cette ville, on la découvre par les yeux de Nox, jeune protégé du duc de la maison de la Caouane et commis d’épicerie, dont les nombreuses livraisons lui ont permis de connaître toutes les rues de la cité, et qui va peu à peu se retrouver mêlé aux manigances politiques entre les duchés.<br /><br />Le héros de l’histoire étant encore jeune, il y a un petit côté roman d’apprentissage, d’autant plus que le personnage de Nox évoque par certains côtés un certain Fitz (mais en moins poissard et moins déprimé !). La sensation n’est pas désagréable ceci dit, c’est une formule qui fonctionne à merveille pour faire découvrir un univers, et question univers, ici on est servi.<br /><br />Si Nox est notre narrateur, ce n’est pas tellement lui le héros, mais cette immense cité riche, complexe et pleine de mystères qu’on prend plaisir à découvrir, même dans ses aspects les plus inquiétants.<br /><br /><i>Le sang de la cité</i> est donc un premier tome plein de promesses qui n’a eu aucun mal à me convaincre. Je l’ai lu avec grand plaisir et je suis curieuse de lire la suite des aventures de Nox, mais si je vais d’abord faire un tour du côté de la <i>Capitale du Nord</i> avant de le retrouver…<br /><br /><b>Infos utiles : </b><i>Le sang de la cité</i> (<i>Capital du Sud</i> 1) de Guillaume Chamanadjian est le premier roman du cycle de <i>La Tour de garde</i>. Première parution aux Forges de Vulcain en 2021. Couverture d’Elena Vieillard. 404 pages.<br /><br /><b>D’autres avis :</b> <a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2021/12/guillaume-chamanadjian-le-sang-de-la.html">233°C</a>, <a href="https://chutmamanlit.fr/2022/03/sang-cite-guillaume-chamanadjian/">Chut Maman lit</a>, <a href="https://dragongalactique.com/2021/09/27/le-sang-de-la-cite-guillaume-chamandjian/">Le dragon galactique</a>, <a href="http://unpapillondanslalune.blogspot.com/2021/05/le-sang-de-la-cite-capitale-sud-tome-1.html">Un papillon dans la Lune</a>, <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2021/04/le-sang-de-la-cite-chamanadjian.html">Quoi de neuf sur ma pile</a><br /><p></p>Verthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1671367631009003645.post-10295221534441048932024-03-06T08:00:00.091+01:002024-03-13T16:09:30.233+01:00Recueil factice – Février 2024<div style="text-align: center;">
<img alt="Bannière Recueil Factice" border="0" height="178" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwLGyYjsuTFA7-FcC4jZ7N-pL0rxwoDkZsGkIFHTof_8fgQWuJDVkR92bZR-o_CeLwOWxi2LLh0K1Y_b29DRZ1phOO3MtY_4FtNRu_9Wazn9NPBEwEid8nvbO-cF0v8FerxwXNaY4N3dE/w400-h178/BanRecueilFactice.png" width="400" />
</div>
<p>
Je m’avance peut-être mais je pense que février est bien parti pour être le
mois le plus rempli d’un point de vue culturel pour cette année. J’ai même été
au cinéma, c’est dire ! Merci les quelques jours de congés entre deux boulots.
En mars, ça ne sera pas la même chanson…<span></span>
</p>
<a name='more'></a>
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<b><span style="font-size: large;">LIVRES</span></b><br />
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<img alt="Couvertures des livres lus en février" border="0" data-original-height="719" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEillNjuwkOivJrUv7_2M7sHYvhSvETaLX7BFFgdhDQNOCofSS7WcUidG8PemUU-Pjm8k375GfC2SZk6zeMgcCxmTBrJ36f5hOq7W_I74Hs8wrWMnPQJeMwAUQQuM46Emk2gWDp4yQsd9umjFZILY8QgMnqh80m-S0KnzpE0xui9UH1FGWTOxe2uMgfbZxSs/s16000/RF02-Livres.jpg" />
</div>
<p>
<b>Le sang de la cité (Capital du Sud 1) – Guillaume Chamanadjian</b><br />Un
premier tome intéressant avec un héros attachant et une ville fascinante à
découvrir – <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2024/03/le-sang-de-la-cite-capitale-du-sud-1.html">Chronique complète</a>
</p>
<p>
<b>Connexions - Michael F. Flynn<br /></b>Une novella divertissante qui
s’amuse beaucoup avec certains schémas de la SF –
<a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2024/02/connexions-michael-f-flynn.html">Chronique complète</a>
<br /><br /><b>Blanche-Neige, rouge sang – Neil Gaiman & Colleen Doran 👸❤</b><br />Une adaptation réussie d'une des nouvelles plus emblématiques de Neil
Gaiman qui revisite l'histoire de Blanche-Neige mais d'un certain point de
vue. Le style choisi par Colleen Doran colle parfaitement à cette ambiance de
conte de fées (au sens premier et pas Disney du terme). Je trouvais l'histoire
géniale et dérangeante à souhait, et cette version illustrée l'est encore
plus. Il va falloir que je me procure l'adaptation de Chevalerie maintenant
!<br /><br /><b>Paideia – Claire Garand</b><br />Un roman au concept
intéressant dont j’ai décroché en route – <i>Chronique à venir</i><br /><br /><b>Fées de lait et stèles d’argent (Chronopages de janvier) – Alice
Lathuillière 🧚♀️🚶♂️</b><br />Dans une ambiance d'inspiration mythologique gréco-romaine, un satyre
part en quête, mais de quoi ? C’est un texte particulier, parfois assez
obscur, mais avec une jolie écriture. C'est le genre de récit où il faut je
pense se contenter de se laisser porter par le récit. Pas forcément un texte
qui m'a beaucoup marqué, mais c'est un bon point pour la collection de
proposer de la fantasy au format court (je suis plus habituée à la SF)<br /><br /><b>Le trophée – Christian Léourier (Une heure-lumière HS 2023)</b><br />Une chouette nouvelle même si j’aurais aimé quelques développements
supplémentaires – <i>Chronique à venir</i>
</p>
<p>
<b>Nos mondes perdus – Marion Montaigne 🦖🦕</b><br />Une BD originale qui ne
parle pas tant des dinosaures que de l'histoire de notre rapport à ces gros
reptiles, la façon dont ils ont été découverts et représentés jusqu'à notre
époque. C'est drôle et intelligent, tout à fait dans la veine de ce que
j'avais déjà lu de cette autrice. La narration mêle à l'histoire des sciences
des éléments que je présume autobiographiques. C'est un mélange des genres un
peu étrange qui ne m'a pas complètement convaincue, mais je me suis tout de
même bien amusée à la lecture (et j'ai appris plein de trucs en passant).<br /><br /><b>Qisiose (Chronopages de décembre) – Emmanuel Quentin 🧳✨</b><br />Une nouvelle qui met en scène un homme qui décide de changer de vie (un
sujet banal, dans un univers qui l'est moins). J'ai bien aimé l'ambiance et le
voyage, c'est un très joli texte fort agréable à lire.<br /><br /><b>Houston, Houston, me recevez-vous ? – James Tiptree Jr.</b><br />Une novella très percutante qui méritait bien une réédition –
<a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2024/02/houston-houston-me-recevez-vous-james.html">Chronique complète</a></p>
<hr align="center" size="1" width="50%" />
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<b><span style="font-size: large;">FILMS</span></b><br />
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<b><img alt="Affiches des films vus en février" border="0" data-original-height="435" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2b94YMEh82QNnuprESWMbuaks10vF529DX75E8yFl0ooA84ao_Mtxdb6igIXVkQXdadd3r1wJJmFQ96OHSED0w1QeouaOr5jxhSJrp7cDr4oSehoW7uLiLKlEWsNM49t72ao1LUw9aI9DGaXmJ9nDQK_myv1X-h7FHw7OdOCchiJ71UTaTP1XGPVi5AOz/s16000/RF02-Films.jpg" /></b>
</div><p>
<b>Détective Pikachu – Rob Letterman 🕵️♂️🐥</b><br />Je ne
connais absolument rien aux pokemons mais j'ai décidé de tenter l'aventure, et
ma foi j'ai trouvé ça fort accessible quand on ne connaît rien à l'univers (ce
qui est une excellente qualité en soi). Le film ressemble à un pseudo film noir
avec d'adorables peluches, il ne réinvente pas l'eau chaude mais c'est
franchement sympa à regarder, et tous ces pokemons sont bien trop mignons pour
leur propre bien.<br /><br /><b>Dune première partie – Denis Villeneuve (revisionnage) 🚀🏜</b><br />J’ai voulu revisionner le premier film pour me rafraîchir la mémoire et
me remettre dans l’ambiance, et ma foi ça m’a fait plaisir de le revoir. Ce
n’est pas un film facile à aimer car il joue peu la carte de l’émotion, mais il
émane de lui une austérité assez originale (si on le compare aux space-operas
récents qui sont souvent ultra colorés et avec un rythme endiablé) qui sied bien
à l’œuvre d’origine. Et je trouve que l’adaptation est plutôt bien gérée : on
sent l’immensité de l’univers derrière mais on apprécie l’histoire sans
forcément tout savoir.<br /><b><br />Dune deuxième partie – Denis Villeneuve 🏜🐭</b><br />J'ai beaucoup aimé cette deuxième partie que j’ai trouvé beaucoup moins
froide que la première. L’émotion y est beaucoup plus présente et j’ai apprécié
l’approche tout en nuances de l’histoire, et notamment du parcours de Paul (même
si ça va un peu vite sur la fin). Le développement des personnages féminins est
également très agréable, et esthétiquement c’est très intéressant. J'ai hâte de
voir le 3e film car clairement on ne peut pas s'arrêter là (et me voilà obligée
de relire les romans maintenant !)<br /><br /><b>Les trois mousquetaires – Paul W. S. Anderson ⚔👑</b><br />J'avais entendu parler de ce film ici et là alors j'ai décidé de le
rattraper parce qu'il avait l'air nettement plus amusant que la dernière
adaptation en date. Et bien ce film est grandiose : ok, il y a quelques moments
un peu trop much et quelques éléments qui ont pris un coup de vieux mais sinon
c'est divertissant, coloré, drôle et ça pétille dans tous les sens. Cela fait
plaisir de voir Orlando Bloom jouer autre chose que le héros névrosé et il y a
des dirigeables 🤩.<br />(et fun fact, ça me semble assez fidèle au roman,
notamment on n’oublie pas qu’Aramis a une vocation religieuse et que Porthos se
fait entretenir par ses maîtresses)<br /><br /><b>La Zone d’intérêt – Jonathan Glazer</b><br />Aucun film sur les camps de concentration ne laisse indifférent mais
souvent ça joue sur l'horreur de l'intérieur des camps. La Zone d’intérêt met en
scène la petite vie de famille du commandant du camp d’Auschwitz. Tout se passe
donc à l'extérieur du camp et l'horreur provient principalement de la dissonance
entre ce qu'on voit et de ce qui se passe à l'arrière-plan (ou plutôt en fond
sonore). C’est glaçant.</p><p></p>
<hr align="center" size="1" width="50%" />
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<b><span style="font-size: large;">SÉRIES</span></b><br />
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<img alt="Affiches des séries vues en février" border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhUk2JBcfj3hrOFmzjInERB0FmN3fH7Jem8iwXnFtlNge7i3JKg9PP7_tJax-BoXzIxDcHuqUjNiOIkaFo8c-CwzprRLOU7vjM3MoQYCL-VWBvi4W5cD6eklJXLLIaQQweStSq34b7zUApbWtumPfhX80iky7ahiSzRtUBUuCrIEsFlWjLZXi5qZ0VKFc9d/s16000/RF02-Series.jpg" />
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<b>Ahsoka – Saison 1 🚀✨</b><br />La série où Star Wars fait son Marvel :
l'histoire est fort difficile à apprécier quand on n'a pas regardé les séries
animées <i>Clone Wars</i> et <i>Rebels</i>. C'est dommage parce que l'aventure
pourrait être sympathique, mais l'intrigue ne fait aucun effort pour donner
des clés de compréhension au spectateur novice (contrairement à une série
comme <i>The Mandalorian</i> qui même en s'appuyant sur un vaste background
permettait de prendre le train en route). Bilan des courses : les personnages
m'ont globalement laissée indifférente, même si je ne désespère pas de
reprendre mon visionnage de <i>Clone Wars</i> un jour.<br /><br /><b>Sex Education – Saisons 1 & 2🍑🍆</b><br />J'étais passée à côté de cette série pendant longtemps (à vrai dire ce
n’est pas forcément mon genre de série sur le papier), mais il ne m'a fallu
qu'un seul épisode pour tomber sous le charme.<br /><i>Sex Education</i>
raconte les déboires amoureux et sexuels des ados d'un lycée, en s'intéressant
tout particulièrement à Otis, fils d'une sexologue qui se retrouve par un
concours improbable de circonstances à s'improviser thérapeute pour ses
camarades de classe.<br />C'est drôle, souvent très touchant et j'aime
beaucoup la justesse du ton pour parler des relations amoureuses et même des
relations entre personnes en général. Je suis assez admirative de la capacité
de la série à se lancer sur des sujets pas évidents (l'avortement, le revenge
porn) et de réussir à les traiter de façon lumineuse. <br />Bref je suis
complètement sous le charme !<br /><br /><b>Upload – Saison 2 👨🦰💻</b><br />Une saison 2 qui continue sur la lancée de la première, avec des
interrogations pertinentes sur l'usage des technologies, surtout lorsqu'elles
sont contrôlées par les personnes les plus riches. C'est à la fois drôle et
grinçant, et vu la fin de la saison 2, je ne vais pas m'arrêter là !<br /><br /><b>What if… ? – Saison 2 🦸♀️❓</b><br />Après une première saison plutôt plaisante, j'ai trouvé cette saison 2
de cette anthologie d'histoires assez poussive. Quelques histoires sortent du
lot mais j'ai eu du mal à m'intéresser à pas mal d'entre elles, la faute à un
univers devenu immense où on a bien du mal à se rappeler qui est qui. On
dirait bien que mon désintérêt grandissant pour la production Marvel se
confirme. Au final j'ai bien aimé le premier épisode avec Nebula (belle
ambiance) et le délire sur 1602 (même s'il n'arrive clairement pas à la
cheville du comics de Gaiman dont il s'inspire très librement, mais au moins
ça m'aura donné envie de le relire !)</p><hr align="center" size="1" width="50%" />
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<b><span style="font-size: large;">JEUX VIDÉO</span></b><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<img alt="Terra Nil" border="0" data-original-height="400" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFFH-jvZ91sSs20m7izzqDU0Zy5Id_CNhlD3iYiy-DvWSvmfnLBYkZuJAlppg3QmYHFjEu3sn-4dXOXLd0DUY-HfzEIK24xHhgEDa9WHDJCnqQ5fLd4InpTOhtdzv7lAlIqpj2z9-XvxotrDtl_xFB0kdBfY8U2mALNl5WQmshBaw6vBIzs-m1H66WxtFu/w200-h200/terranil.jpg" width="200" />
</div>
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<b>Terra Nil 🌏🌻</b><br />Dans ce jeu de gestion, on restaure des écosystèmes
sur une planète dévastée. C'est un jeu court (une dizaine d'heures dans le
mode plus facile) mais très apaisant : on transforme petit à petit des terres
arides et désolées en petits paradis peuplés de plantes et d'animaux, avec des
climats différents selon les zones qui invitent à varier les stratégies. J'ai
bien aimé le pratiquer en mode facile (avec pratiquement zéro limitation de
ressource) mais on peut corser la difficulté pour ceux qui aiment les
défis.<br />Pour info le jeu est gratuit en version mobile via Netflix, c’est
comme ça que je l’ai découvert<br />
</p>
<hr align="center" size="1" width="50%" />
<p style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: large;">À VENIR EN MARS</span></b><br />
</p>
<p>
<b><br />Côté lectures,
</b> je me suis lancée dans la relecture du tome 1 de <i>Dune</i>, ce qui devrait
m’occuper un moment.<br /><br /><b>Côté blog, </b>j’ai profité de mes congés pour
programmer mes articles de blogs. En mars, ça sera donc rattrapage des
lectures de février jusqu’à la fin du mois, comme c’est pratique !<br />
</p>
Verthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-1671367631009003645.post-82274932115771274782024-02-28T08:00:00.004+01:002024-02-28T08:00:00.143+01:00Houston, Houston, me recevez-vous ? – James Tiptree Jr.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTbIKr77GS8ie6XhBTkhMc93_Z_JcF8DjQ0rH-TPJeiTpd1OL1gLCUthqgAl9K4Q8oK812QPJoj0J2XcF7fDQXQkXAqn1DDLODgadi97I3YbD18ON2SNgtNBYeTEw3ZI1cwnOIuHACJFxO5C7Zyif2jkrEg2NKz5FKXBZ9tHuT-DnusrOouj3Fj7XdhQmi/s500/houstonhouston.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="333" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTbIKr77GS8ie6XhBTkhMc93_Z_JcF8DjQ0rH-TPJeiTpd1OL1gLCUthqgAl9K4Q8oK812QPJoj0J2XcF7fDQXQkXAqn1DDLODgadi97I3YbD18ON2SNgtNBYeTEw3ZI1cwnOIuHACJFxO5C7Zyif2jkrEg2NKz5FKXBZ9tHuT-DnusrOouj3Fj7XdhQmi/w266-h400/houstonhouston.jpg" width="266" /></a></div><p>J’étais bien contente de voir ce texte réédité l’année dernière, d’autant plus qu’il m’avait beaucoup marquée lorsque je l’avais découvert dans <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2014/12/le-livre-dor-de-la-science-fiction.html">le Livre d’or consacré à cette autrice</a>. Et comme ma lecture remontait à presque dix ans, je n’ai pas pu résister à une petite relecture.<span></span></p><a name='more'></a><i>Houston, Houston, me recevez-vous ? </i>suit les pas d’une mission spatiale envoyée à proximité du Soleil, avec à son bord trois hommes. Lorsque cet équipage termine son tour de l’astre, il prend le chemin du retour avec quelques dommages et est fort surpris quand un autre vaisseau prend contact avec eux et que la personne qui leur adresse la parole est une femme.<br /><br />À une époque où on connait quelques uchronies qui revisitent la conquête spatiale en y impliquant des femmes, ce dernier détail peut sembler trivial. Mais cette nouvelle date de 1976, époque où les femmes dans l’espace étaient inexistantes. Cela laisse nos astronautes perplexes, et ils ne sont pas au bout de leurs surprises…<br /><br />Comme je le disais en intro, j’avais déjà lu ce texte il y a presque dix ans. J’en avais gardé une forte impression mais j’avais presque complètement oublié son contenu et son histoire à part pour quelques années.<br /><br />En le relisant, j’ai réalisé que je ne me souvenais plus d’à quel point il mettait mal à l’aise. Ou peut-être que je ne me rendais pas compte de la violence des propos masculins dans cette histoire (ce qui n’est pas impossible non plus, je n’ai clairement pas le même rapport à ces sujets aujourd’hui). Le point de vue dans cette histoire est exclusivement masculin, et il est exécrable. Mais c’est ce qui rend ce texte si percutant sur la question des rapports femmes-hommes.<br /><br />Je suis donc ressortie de cette relecture assez secouée, et il m’a fallu laisser un peu reposer l’affaire pour me rendre compte que sous la couche de machisme insupportable, cette novella offrait un aperçu très intéressant d’une société presque utopique par certains aspects, dont les particularités culturelles permettent des développements qui mériteraient presque une histoire à eux-seuls.<br /><br /><i>Houston, Houston, me recevez-vous ? </i>est donc un texte remarquable, percutant dans son propos, et avec une étrange dualité de ton. Cela m’a fait très plaisir de le relire, et je suis vraiment contente qu’il soit à nouveau disponible à la vente. J’espère qu’on aura l’occasion de lire d’autres textes de cette autrice.<br /><br />PS : Dans le <i>Livre d’or de la SF </i>consacré à Tiptree, cette novella est associée à <i>Comme des mouches</i>, une nouvelle écrite sous le pseudonyme de Racoona Sheldon (c’est un autre pseudo d’Alice Shelodon aka James Tiptree Jr.) qui étudie la même thématique mais par une autre perspective. Je l’ai relue, je crois bien qu’elle est encore plus dérangeante que <i>Houston, Houston…</i>, mais aussi très intéressante à mettre en parallèle avec la novella.<br /><br /><b>Infos utiles : </b><i>Houston, Houston, me recevez-vous ?</i> (<i>Houston, Houston, Do You Read ?</i>) est une novella de James Tiptree Jr. parue en VO en 1976. Première parution VF en 1986, réédition dans la collection Une heure-lumière aux éditions du Bélial’ en 2023. Traduction de Jean-Daniel Brèque. Couverture d’Aurélien Police. 113 pages.<br /><br /><b>D’autres avis :</b> <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2023/07/30/houston-houston-me-recevez-vous-de-james-tiptree-jr/">Au pays des Cave Trolls</a>, <a href="https://www.outrelivres.fr/houston-houston-me-recevez-vous/">De l’autre côté des livres</a>, <a href="https://yuyine.be/review/book/houston-houston-me-recevez-vous">Les critiques de Yuyine</a>, <a href="https://lepauledorion.com/2023/06/03/houston-houston-me-recevez-vous-james-tiptree-jr/">L’épaule d’Orion</a>, <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/06/houston-houston-me-recevez-vous-james.html">Les lectures du Maki</a>, <a href="https://syndromequickson.com/2023/05/24/u-h-l-44-houston-houston-me-recevez-vous-james-tiptree-jr/">Le Syndrome Quickson</a><br /><p></p>Verthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-1671367631009003645.post-54789701463727107722024-02-21T15:37:00.000+01:002024-02-21T15:37:14.698+01:00Connexions - Michael F. Flynn<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Couverture de Connexions" border="0" data-original-height="750" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguvBYdBNOxf2BNq0jWm2ezuV009Tjb2Vdse_sad1w677vFw8kOYqmucB81q9HTH2WxEGRdomMTIimsMoIvp7RBTAZ46S1Vm0mSwEJIxcQXdBAfdoJ-swKwqO5O94V0bYbIY49IIcjXDNMIvxzxQ3ZN7-RWKb54Qsa4rkV4XOh9A3QvDs_sjWvU_t6D21TH/w266-h400/connexions.jpg" width="266" /></div><p>Allez il est temps de continuer mon rattrapage de la collection UHL avec <i>Connexions</i>, une novella sortie il y a presque un an. À l’époque j’avais vu passer des avis très enthousiastes et d’autres beaucoup moins, du coup j’ai préféré tout oublier avant de me plonger dans sa lecture…<span></span></p><a name='more'></a><i>Connexions</i> est comme son titre l’indique une histoire de connexions. Vous êtes bien avancés, hein ?<br /><br />En vrai c’est l’histoire d’un voyageur temporel. Et celle d’un membre d’une société secrète. Et aussi d’un alien égaré (ou non ?). Je vous ai parlé du robot ? Et de la personne télépathe ? Tous ces éléments sont évidemment liés entre eux, comme on le découvre en avançant petit à petit dans l’histoire.<br /><br /><i>Connexions</i>, c’est un récit qui s’amuse avec de nombreux clichés de la SF et qui les exploite très bien. Le résultat est un joyeux mélange des genres très pop, divertissant et très plaisant à lire. Ça me fait un peu penser à <i>Doctor Who</i> par certains côtés (le voyageur temporel mais pas que).<br /><br />Comme cela m’arrive trop souvent, j’ai lu ce livre de façon trop étalée dans le temps pour avoir une bonne vue d’ensemble de l’histoire, mais j’ai tout de même passé un bon moment avec. Je serais presque curieuse de lire le seul roman traduit de l’auteur, même si ça a l’air d’être un peu moins fun.<br /><br /><b>Infos utiles : </b><i>Connexions</i> (<i>Nexus</i>) est une novella de Michael F. Flynn parue en VO en 2017 et en 2023 en VF aux éditions du Bélial’ au sein de la collection Une heure-lumière. Traduction de Jean-Daniel Brèque. Couverture d’Aurélien Police. 126 pages.<br /><br /><b>D’autres avis : </b><a href="https://yuyine.be/review/book/connexions">Les critiques de Yuyine</a>, <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/03/connexions-michael-f-flynn.html">Les lectures du Maki</a>, <a href="https://www.lorhkan.com/2023/10/09/connexions-de-michael-f-flynn/">Lorhkan et les mauvais genres</a>, <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2023/03/connexions-michael-flynn.html">Quoi de neuf sur ma pile</a>, <a href="https://syndromequickson.com/2023/03/19/u-h-l-43-connexions-michael-f-flynn/">Le syndrome Quickson</a><br /><p></p>Verthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-1671367631009003645.post-22984343474255610532024-02-14T08:00:00.000+01:002024-02-14T08:00:00.205+01:00La ferme des animaux 🎧 – George Orwell<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="La ferme des animaux, couverture de la version audio" border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIU5JK8H9MbgKE9W3kzLRD4ErfpowjaZ-v6oRVaQDaYU4k3pGQE3QsxBOMGxnZOXUeEYa73DzCsW1VxD3JFDaMwRUxqPWgjb35j5sUTZg2c25xeJU_AScS0ZFMSu_bQZJKWvvUoXLkJTP-fNci_wk5f068KDJBgel1sSE31JJk6pLGysuP0oRu7cMK6gKO/w320-h320/fermedesanimaux.jpg" width="320" /></div><p>Cela faisait un long moment que j’avais en tête de rattraper ce classique de George Orwell, et c’est <a href="https://catsbooksrock.blogspot.com/2023/12/animal-farm-1945.html">la chronique d’Alys</a> qui m’a donné envie de m’y coller. En plus, c’est un livre assez court, ce qui m’arrange bien : je n’avais pas envie de signer pour un nouveau livre audio de 20h que j’aurais mis trois mois à finir !<span></span></p><a name='more'></a><i>La ferme des animaux</i> est une fable politique qui met en scène une ferme où les animaux se révoltent contre leur fermier et finissent par l’expulser avant de créer leur propre système de gouvernement où tous les animaux sont égaux… jusqu’à que s’invite la dérive autoritaire. Toute ressemblance avec la Révolution russe et la création de l’URSS est bien sûr purement fortuite.<br /><br />C’est un texte qui mérite bien son statut de classique : c’est hyper accessible et facile à lire (c’est même drôle parfois, enfin si on aime l’humour noir), et c’est un livre qui tape très juste sur son sujet.<br /><br />Les mécaniques du totalitarisme y sont très bien décrites, et certains éléments sonnent encore très juste aujourd’hui, notamment sur les questions de manipulation de foules, de dérives autoritaires et autres joyeusetés.<br /><br />C’est à se demander pourquoi je ne l’avais pas lu plus tôt, mais en même temps je suis contente de le découvrir maintenant. Je ne suis pas sûre que j’aurais été aussi intéressée par ces questions si je l’avais lu par exemple dans mon cursus scolaire.<br /><br />La version que j’ai lue est une des nouvelles traductions sorties dernièrement (celle de Clotilde Meyer parue chez Flammarion). Je n’ai aucune idée de si elle révolutionne ou pas le texte (tout au plus j’ai pu voir que les noms des protagonistes avaient changé en regardant la page Wikipédia). <br /><br />J’ai par contre beaucoup apprécié la version audio. Comme souvent avec ce format, cela exacerbe certains passages, notamment lorsqu’il y a des morts. Une belle expérience donc, avec un lecteur qui bêle très bien pour faire parler les moutons. Et cela représente 3h d’écoute, c’est exactement ce que je cherchais !<br /><br />Voilà que je commence l’année en rattrapant un classique, je me demande bien où cela va me mener… en tout cas c’était vraiment une lecture intéressante, et si comme moi vous ne l’avez encore jamais lu, n’hésitez pas à lire/écouter ce texte qui reste très actuel. Pour un peu j’aurais presque envie de relire <i>1984</i> dans la foulée…<br /><br /><b>Infos utiles :</b> <i>La ferme des animaux</i> (<i>Animal Farm. A Fairy Story</i>) est un roman de George Orwell paru pour la première fois en 1945. J’ai écoutée la version audio des éditions Thélème, lue par Julien Allouf, d’après une traduction de Clotilde Meyer. 3h10 minutes.<br />(et je n’ai retrouvé aucune info sur la personne qui a fait la couverture)<br /><b><br />D’autres avis : </b><a href="https://labibliothequedaelinel.com/2022/03/09/le-ferme-des-animaux-de-george-orwell/">La bibliothèque d’Aelinel</a>, <a href="https://catsbooksrock.blogspot.com/2023/12/animal-farm-1945.html">Cat(s), Books and Rock’n Roll</a>, <a href="https://lechiencritique.blogspot.com/2019/10/la-ferme-des-animaux.html">Le chien critique</a><br /><p></p>Verthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-1671367631009003645.post-89800475031455455872024-02-07T08:00:00.003+01:002024-02-07T08:00:00.144+01:007 – Tristan Garcia<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh98hS8ovLIrVYiNYwLo9k1nf_SjQTXpWauQvJ_-c6cHAcYKww-Cwy0IVLddTk0ZDmcpJRujSNW_cSVzupDKfuk-HNtsra5SOfgro3wI_u3saYas7wYpUM8BI6QMEKnaGYuosREEyTHcmAkE3FBbcjST0nC6QKccjTk463o69WPDczHrbFnndyrGSjz8AH7/s500/7romans.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="304" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh98hS8ovLIrVYiNYwLo9k1nf_SjQTXpWauQvJ_-c6cHAcYKww-Cwy0IVLddTk0ZDmcpJRujSNW_cSVzupDKfuk-HNtsra5SOfgro3wI_u3saYas7wYpUM8BI6QMEKnaGYuosREEyTHcmAkE3FBbcjST0nC6QKccjTk463o69WPDczHrbFnndyrGSjz8AH7/w243-h400/7romans.jpg" width="243" /></a></div><p>C’était le dernier jour des Utopiales et je faisais un petit tour dans la librairie dévalisée en quête d’un éventuel dernier achat d'impulsion. J’ai alors croisé Erwann du Bélial’ qui m’a recommandé ce livre. J’ai trouvé cela d’autant plus approprié que c’était mon septième achat. Et c’était une très bonne recommandation !<span></span></p><a name='more'></a><i>7 : romans</i> de son nom complet se compose de 7 textes différents, six au format nouvelle et une histoire de presque trois cents pages. Mais j’imagine que<i> 7 : nouvelles et roman</i> ça ne sonnait pas aussi bien !<br /><br />Chaque texte est une histoire indépendante. Il existe cependant des liens entre les textes, que l’on découvre petit à petit. Le résultat est assez proche de certains écrits de David Mitchell.<br /><br />J’ai trouvé cette lecture très intéressante. Chaque histoire est très prenante, et comme les thématiques sont très variées, on passe avec plaisir d’un texte à l’autre, curieux de savoir où l’auteur va nous emmener. J’en dit d'ailleurs volontairement peu sur le contenu parce que cela a fait partie de mon plaisir de lecture de découvrir chaque histoire l’une après l’autre sans savoir où je mettais les pieds.<br /><br />Je peux néanmoins vous dire que tous ces textes peuvent être rattachés aux littératures de l’imaginaire (dans un volet plutôt SF ou fantastique). Tristan Garcia s’amuse même beaucoup à explorer certains schémas typiques de ces genres. C’est particulièrement vrai pour le dernier texte que j’ai trouvé brillant dans sa façon de revisiter à sa façon une thématique assez classique.<br /><br />(c’est très rafraichissant, surtout après mes quelques incursions en littérature générale où les auteurs me donnaient souvent l’impression de réinventer l’eau tiède en matière d’imaginaire)<br /><br />Bref je suis bien contente d’avoir découvert cet ouvrage que j’ai trouvé très plaisant à lire, avec des thématiques bien exploitées et une structure comme je les aime de récits indépendants mais pas tant que ça. Il va falloir que je regarde le reste de la bibliographie du monsieur…<br /><br /><b>Infos utiles :</b> 7 est un livre de Tristan Garcia sorti en 2015 aux éditions Gallimard. J’ai lu la version poche sortie en 2017. Photo de couverture par Cédric Blanchon / VOZ’image. 644 p.<br /><br /><b>D’autres avis :</b> <a href="https://www.babelio.com/livres/Garcia-7/728484">sur Babelio</a><br />Verthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-1671367631009003645.post-73290014418601242052024-01-31T15:54:00.003+01:002024-02-15T15:20:33.805+01:00Recueil factice – Janvier 2024<div style="text-align: center;">
<img alt="Bannière Recueil Factice" border="0" height="178" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwLGyYjsuTFA7-FcC4jZ7N-pL0rxwoDkZsGkIFHTof_8fgQWuJDVkR92bZR-o_CeLwOWxi2LLh0K1Y_b29DRZ1phOO3MtY_4FtNRu_9Wazn9NPBEwEid8nvbO-cF0v8FerxwXNaY4N3dE/w400-h178/BanRecueilFactice.png" width="400" />
</div>
<p>
Oh la la mais quel démarrage en fanfare ! D’habitude janvier est
un mois où je ne lis pas grand-chose et où le blog prend des vacances alors
que là : six articles écrits, six livres lus (bon OK deux étaient déjà bien
avancés en 2023 mais chut !) et même des séries visionnées, c’est
EXTRAORDINAIRE.<br />(et j’ai même <a href="https://www.anudar.fr/2024/01/les-blogueurs-parlent-aux-blogueurs-vert.html">donné une interview chez Anudar</a> ce mois-ci,
c’est vraiment la fête !)
</p>
<a name='more'></a>
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<hr align="center" size="1" width="50%" />
<p style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: large;">LIVRES</span></b><br />
</p>
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<b></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><img alt="Couvertures des livres lus en janvier" border="0" data-original-height="416" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLLzunTX1mpI_KefnsGb78E8xzApT2U6KIyEvVt6xTgyrAI9OE85MKs64wte_EHJwe-rZUiv_DjlpLv1RdlxRmVIOJZaQaZ3RlECvnKiNM14w77zjwJNga090LghE_GtM9PX2bOEIa47xQVb3UMpQbKJujFlG9Xeqlh2qteShLt5m-wwOeq7M63oRGrbWs/s16000/RF01-Livres.jpg" /></b></div><p></p><p><b>Le mot en A : une histoire mondiale de l’avortement – Elizabeth Casillas et
Higinia Garay 💭👭</b><br />J'avais peur d'une lecture déprimante, mais en réalité c'est un beau
travail de vulgarisation sur le sujet de l'avortement. Cette BD est pleine
d'informations utiles et fait un beau travail de contextualisation avec un
aperçu historique et des exemples piochés à travers le monde. Elle rappelle
également à quel point l'accès à l'avortement reste un droit fragile qu'il
faut défendre.<br /><br /><b>7 – Tristan Garcia</b><br />Un bel ensemble de
nouvelles qui explorent à leur façon certains schémas du fantastique et de la
SF – <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2024/02/7-tristan-garcia.html">Chronique complète</a><br /><br /><b>Méfiez-vous du chien qui dort – Nancy Kress</b><br />Un recueil de textes riches et encore très actuels –
<a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2024/01/mefiez-vous-du-chien-qui-dort-nancy.html">Chronique complète</a><br /><b><br />La différence invisible – Mademoiselle Caroline & Julie Dacher
💭👩</b><br />Une BD sur l'autisme que j'ai trouvé très didactique. J'ai bien aimé
qu'elle arrive très bien à rendre compte de la neuroatypie de l'héroïne et de
ses difficultés à mener une vie « normale » (ce qui fait réfléchir sur nos
propres comportements).<br /><br /><b>La ferme des animaux 🎧 – George Orwell</b><br />Un classique très accessible qui n’a pas pris une ride –
<a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2024/02/la-ferme-des-animaux-george-orwell.html">Chronique complète</a><br /><br /><b>Les marins ne savent pas nager – Dominique Scali</b><br />Un très joli roman porté par une belle écriture et une superbe ambiance
maritime –
<a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2024/01/les-marins-ne-savent-pas-nager.html">Chronique complète</a><br />
</p>
<hr align="center" size="1" width="50%" />
<p style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: large;">SÉRIES</span></b><br />
</p>
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<b></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><img alt="Affiches des séries vues en janvier" border="0" data-original-height="500" data-original-width="356" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0De7pTh9G8RRLHiZqnstyr_-aQEItRX1gu1OpFL5YAUJYRcmC_xlhxQLiiKkYi-OXYQBWrmUj78wFriMv8wix9X83bIx9zlMPiNqKKjScLdMUCRVkiZmkmQ2E4Z9V8sasnVlx91jVyCmpWGXMHDMFK7Z4e2Dl_1-VRJ_MaZjZllPQBDSVNsX1DNSf_m-d/s16000/RF01-Series.jpg" /></b></div><p></p><p><b>Doctor Who Christmas Special – The Church on Ruby Road</b><br />Un chouette
épisode de Noël plein de magie –
<a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2024/01/doctor-who-christmas-special-church-on.html">Chronique complète</a><br /><br /><b>La Roue du Temps – Saisons 1 & 2 🧙♀️⚔</b><br />Je n'ai
jamais lu La Roue du Temps mais j'ai trouvé la série très plaisante. Cette
fantasy old school est bien sûre bourrée de clichés mais la narration est bien
maîtrisée, les personnages ont (presque) tous un parcours intéressant et il y
a un bel effort sur les décors et les costumes (y’a des robes avec des poches,
je ne m’en remets pas !). <br /><br /><b>Upload – Saison 1 🏨💻</b><br />Une
série découverte grâce à
<a href="https://dragongalactique.com/">Tigger Lilly</a>. J'ai beaucoup aimé
le sujet (un futur proche où les morts -riches- peuvent se télécharger dans
des univers virtuels) et la façon dont il est traité : c'est bourré d'idées
brillantes, de réflexions intéressantes et je suis admirative de la capacité
de la série à passer de l'humour potache à l'émotion en un clin d'œil.<br />
</p>
<hr align="center" size="1" width="50%" />
<p style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: large;">AU PROGRAMME EN FÉVRIER</span></b><br />
</p>
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📚 Côté lectures, je suis train de lire <i>Connexions</i> de Michael F. Flynn,
une novella de la collection UHL. Sinon j’ai emprunté le tome 1 de
<i>Capital du Sud</i> de Guillaume Chamanadjian à la bibliothèque, vais-je
réussir à le commencer avant de devoir le rendre, le suspens est à son comble
!<br /><br />📺 Côté visionnages, j’ai commencé la série <i>Sex Education</i>,
dans une veine très différente de <i>La Roue du Temps</i>. Je suis déjà sous
le charme au bout de quelques épisodes, on en reparle bientôt…<br /><br />✍ …
enfin après les chroniques en retard, pour ne pas changer les bonnes vieilles
habitudes !<br />
</p>
Verthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-1671367631009003645.post-40446995996716283202024-01-24T08:00:00.005+01:002024-01-28T21:40:28.946+01:00Méfiez-vous du chien qui dort – Nancy Kress<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="806" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLBsxs3oePy1y20LhxfJTp8lMVpbKKfXwomgm9T7XOaZhqjFqbQqhSSOmHKfSaKTwpRoGqNCb2EXh-6EGkVoWZIDs9KJocJp2CL2xRC4bEPNjGfEr71_6TF6k7jpgYF1df0cFW2gwKHslKcBnXlDmElAOTtQSNuOfiZIAJulOF6Lq1Y5O3J3JWYp0LQcG3/w249-h400/mefiezvouschiendort.jpg" width="249" /></div><p>Nancy Kress est une autrice que j’apprécie beaucoup, particulièrement au format nouvelle. J’étais donc bien contente de me procurer ce recueil qui regroupe des textes publiés dans différentes anthologies.<span></span></p><a name='more'></a>La première nouvelle, <b><i>Méfiez-vous du chien qui dort...</i></b> (1999), s’inscrit dans le même univers que la novella L’une rêve, l’autre pas. On y suit la fille d’un éleveur de chiens qui s’essaye à l’éducation de chiens qui ne dorment jamais. Il y a quelques idées intéressantes dans ce texte mais globalement j’ai trouvé qu’il reprenait beaucoup les idées de la novella (enfin dans mon souvenir) et n’apportait pas beaucoup d’éléments nouveaux.<br /><br />On continue ensuite avec <b><i>La Montagne ira à Mahomet</i></b> (1992), qui met en scène un interne en médecine qui exerce dans un futur où des tests génétiques déterminent qui peut être assuré et donc qui peut travailler et être soigné. C'est un texte rude et glaçant dont le propos reste complètement d'actualité. Les parents du héros notamment sont des authentiques boomers qu’on a envie de balancer dans une benne à ordures !<br /><br />Changement d’ambiance avec <b><i>Notre mère qui dansez</i></b> (2000), qui nous emmène dans un lointain futur où l’humanité implante la vie sur des mondes et vient ensuite voir comment celle-ci a évolué. C’est une belle histoire très riche dans ses concepts comme dans ses idées.<br /><br />Retour sur Terre avec <b><i>Trinité</i></b> (1984), une nouvelle qui parle de recherche de vérité, de mysticisme, d’expériences scientifiques, de relations de famille et même de clonage. C’est un récit presque trop dense à mon goût, mais il y a plein de choses à piocher dedans.<br /><br />Dans la nouvelle <b><i>Des ombres sur le mur de la caverne</i></b> (1981), on découvre un futur où la création artistique est améliorée par l'informatique. La méthode utilisée est très éloignée des IA génératives, mais l’idée derrière reste très actuelle. J'ai bien aimé ce récit qui parle très bien du processus de création et qui arrive à mêler une réflexion générale sur la création à une histoire plus intime de famille.<br /><br />Enfin, le recueil se termine sur <b><i>Brise d'été </i></b>(1995), seul récit de fantasy qui revisite l’histoire de la Belle au bois dormant. Je ne suis pas sûre d'avoir bien saisi la conclusion mais j'ai bien aimé l'ambiance et le ton.<br /><br />Voilà pour ce petit recueil que j’ai trouvé très plaisant à lire. Les nouvelles sont variées et très intéressantes dans leurs thématiques, avec une résonance encore très actuelle sur plein de textes. S’il croise votre route (et il devrait être à nouveau disponible désormais) et que vous aimez ce genre de format, ne vous privez pas !<br /><br /><b>Infos utiles : </b><i>Méfiez-vous du chien qui dort</i> est un recueil de nouvelles (sans équivalent VO) de Nancy Kress publié aux éditions ActuSF en 2020. Traduction des nouvelles par Sandrine Jehanno, Joëlle Wintrebert, Marianne Thirioux, Jean-Pierre Pugi et Nathalie Serval. 318 pages. Couverture de Zariel.<br /><br /><b>D’autres avis :</b> <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2020/07/11/mefiez-vous-du-chien-qui-dort-de-nancy-kress/">Au pays des Cave trolls</a>, <a href="https://leschroniquesduchroniqueur.wordpress.com/2020/10/02/mefiez-vous-du-chien-qui-dort-de-nancy-kress/">Les Chroniques du Chroniqueur</a>, <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2024/01/mefiez-vous-du-chien-qui-dort-nancy.html">Les Lectures du Maki</a>, <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2020/07/mefiez-vous-du-chien-qui-dort-nancy.html">Quoi de neuf sur ma pile</a><p></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://albdo.blog/2023/12/29/challenge-hivernal-des-histoires-courtes-de-sfff-saison-1/" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="250" data-original-width="167" height="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgg878g9Gkw41OtImeGvnFMLXkY5ZP1IlgTOkwpzVI9JYGeY7dxqzfa-0Mmb1GpmOJv6B0jAu_oFx27kwq9q0ECQCh8EJFnlWcKvupy0hlxRp7n8J36aA9siFzypYzKoKNiMiK5QmvHHSFnHq7o3juoO5iDCzF3wngwK2m-E2-8H2PCyYi73Mkrj5uQoieH/s1600/ChallengeHiverSFFF.jpg" width="167" /></a></div><p></p>Verthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-1671367631009003645.post-64450155185427213022024-01-17T08:00:00.002+01:002024-01-17T08:00:00.136+01:00Les marins ne savent pas nager – Dominique Scali<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="750" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_yvd-whR6mvGR3G6WXjLvdieDgyzCDtILf-r7KWmSFodCcGvCN6qQM7CaIFmGguWdiFnfhvOLoEhWhR32GV24-pyeSV63MkdUU8Z8qjhOhRWd8s4luqWN3_CqW1nlMuACamIkvKs_lwmISQOPMFJAkqRDN3Xt1HejL1DOl_moa5AKmIHq1MYSTqQ7O9hB/w267-h400/marinsnesaventpasnager.jpg" width="267" /></div><p>Lors de mon avant-dernier Noël, le hasard m’avait fait emprunter à ma maman deux livres d’imaginaire ou peu s’en faut. Il était donc plus que temps que j’en lise au moins un, ce qui m’a permis de lui rendre au Nouvel an (si vous voulez tout savoir)(et en fait il s’avère que c’était en fait un livre que ma sœur avait prêté à ma mère qui me l’a prêté en attendant d’avoir le temps de le lire)(non nous n’avons aucun problème avec les livres dans la famille).<span></span></p><a name='more'></a>Dans une sorte de XVIIIe siècle alternatif, une nation s’est constituée sur l’île d’Ys, située en plein milieu de l’Atlantide. Cette île qui servait à l’origine uniquement d’étape pour les pêcheurs ou les marchands s’est couverte d’une grande cité où seuls les citoyens d’Ys peuvent y résider. Les autres habitants, les Riverains, sont condamnés à une vie de misère sur les rivages, vivant de pêche et de pillage des épaves, tout en rêvant (ou pas) de se démarquer pour obtenir un jour la citoyenneté.<br /><i><br />Les marins ne savent pas nager</i> se présente comme l’histoire de Danaé Poussin, une jeune orpheline du rivage qui a la particularité d’adorer nager, mais c’est surtout l’histoire d’un lieu et d’une nation, Ys. Par le regard et le parcours de Danaé, on fait ainsi le tour de l’île, des bicoques sans cesse détruites par les marées d’équinoxe aux grandes demeures dans la Cité.<br /><br />J’ai beaucoup aimé le ton, la façon de raconter et de déployer l’univers par petites touches, en alternant la vie de Danaé et une chronique historique qui vient rajouter un peu de contexte. Le rythme est lent, ce qui permet de bien profiter de l’ambiance très maritime (sur Ys, tout est déterminé par la mer) et du ton souvent mélancolique (il y a une certaine fatalité qui pèse sur les personnages).<br /><br />Le tout est porté par une très jolie écriture, ce qui donne un roman qui se lit tout seul, porté par le doux rythme des vagues (quand on ne se fait pas secouer par la tempête qui fracasse les navires sur les récifs).<br /><br /><i>Les marins ne savent pas nager</i> est vraiment un joli roman, qui à partir d’une nation imaginaire nous offre un beau voyage (sans vraiment bouger de l’île). Je soupçonne que c’est le genre de texte quitte ou double : soit on adore son rythme et son écriture, soit on s’y ennuie prodigieusement. Je fais partie de la première catégorie, et je souhaite qu’il en soit de même pour vous !<br /><br /><b>Infos utiles : </b>Les marins ne savent pas nager est un roman de Dominique Scali paru en 2022 aux éditions La Peuplade. 708 pages. Couverture de Stéphane Poirier<br /><br /><b>D’autres avis :</b> <a href="https://charybde2.wordpress.com/2022/09/03/note-de-lecture-les-marins-ne-savent-pas-nager-dominique-scali/">Charybde 27</a>, <a href="https://surmesbrizees.wordpress.com/2022/11/04/les-marins-ne-savent-pas-nager-dominique-scali/">Sur mes brizées</a> et d'autres sur <a href="https://www.babelio.com/livres/Scali-Les-marins-ne-savent-pas-nager/1416254/critiques">Babelio</a><br /><p></p>Verthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-1671367631009003645.post-3912611440093313832024-01-10T08:00:00.007+01:002024-01-10T08:00:00.153+01:00Doctor Who Christmas Special – The Church on Ruby Road<p></p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<img
alt="Affiche de l'épisode : le Doctor et Ruby"
border="0"
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data-original-width="400"
height="400"
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width="320"
/>
</div>
<br />Après le trio d’épisodes célébrant le 60e anniversaire de Doctor, l’année
2023 se termine en beauté pour le Doctor avec un épisode de Noël. L’occasion de
voir à l’œuvre la nouvelle incarnation jouée par Ncuti Gatwa dans une ambiance
magique… Spoilers !<span><a name='more'></a></span>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<img
alt="Le nouveau Doctor"
border="0"
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/>
</div>
<br />Cela faisait 6 ans que nous n’avions pas eu le droit à une épisode de Noël
(OK on a eu deux épisodes de Nouvel an mais ça ne compte pas !). La pause a sans
doute fait du bien car on commençait à épuiser le filon. Aujourd'hui c'est
plutôt rafraichissant de retrouver la thématique.<br /><br />Avec un début qui
ressemble à un « il était une fois », on fait connaissance avec Ruby, une jeune
fille abandonnée à la naissance et adoptée par sa famille d’accueil. Elle a une
belle vie mais on sent que le sujet de son abandon la travaille toujours.<br /><br />On
fait également plus ample connaissance avec le 15e Doctor, qui apparaît ici
comme une figure mystérieuse mais éminemment sympathique. Et qui aime changer de
tenue, voilà qui est plutôt bienvenu.<br /><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<img
alt="Le groupe musical des Gobelins"
border="0"
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/>
</div>
<br />Leur route va se croiser par le biais d’une série de coïncidences (👀), et
peut-être bien parce que des gobelins sont à la manœuvre.<br /><br />On n’aura
jamais beaucoup d’explications sur le pourquoi du comment des Gobelins, mais
j’aime bien leur intervention. On est pas du tout sur quelque chose de rationnel
(enfin aussi rationnel que puisse être le voyage dans le temps). On est sur des
créatures mystérieuses à bord d’un bateau volant qui voyagent à travers temps en
provocant des catastrophes. C’est magique ! Parfait pour Noël !<br /><br />Et
puis j’aime bien l’ambiance « récit féérique » à l’anglaise. Entre les gobelins
et les bébés enlevés il y a de quoi faire, il ne manquerait plus qu’on découvre
que Ruby est une changelin tiens…<br /><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<img
alt="Ruby à côté du TARDIS"
border="0"
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/>
</div>
<br /><i>The Church on Ruby Road</i> a été présenté comme un « soft reboot ».
L’objectif n’est pas d’effacer toute la continuité précédente mais plutôt de
reprendre les principes de base et de ne pas balancer 40 000 éléments de
mythologie d’un coup. Cela me semble assez réussi.<br /><br />Je n’ai pas pu
m’empêcher de le comparer avec <i>Rose</i>, le tout premier épisode de 2005. On
y retrouve certains éléments, notamment le temps consacré à la famille de Ruby
ou le fait que le Doctor est à peine présenté et reste assez mystérieux. Je
pense que ça pourrait être un bon épisode pour se lancer dans la série, on sait
rapidement si on va accrocher ou pas (dès le numéro de chant probablement !).<br /><br />En
parlant de ça… bon j’avais déjà vu la chanson qui avait été diffusée en amont,
mais ce petit numéro musical était drôlement chouette. Même LE DOCTOR chante !
C’était très plaisant et parfait pour Noël. Fun fact typique de DW : les
bénéfices des ventes de cette chanson (qui parle donc de manger des enfants)
sont reversés à Children in Need, une association caritative qui comme son nom
l'indique aide... des enfants 😂.<br /><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<img
alt="Ruby et Carla"
border="0"
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/>
</div>
<br />À part ça, c’est un peu la marque de fabrique de RTD mais j’ai bien aimé
découvrir la famille de Ruby. Ces scènes-là sont hyper touchantes, il y a une
belle complicité entre la grand-mère, la mère et la fille. On pourrait se dire
que c’est dégoulinant de bons sentiments mais le moment où Ruby disparait de
leurs vies et qu’on voit la perception de Carla changer radicalement, j’ai
trouvé cela très émouvant.<br /><br />(après c’est peut-être mon côté maman
poule, d’ailleurs je soupçonne que cet épisode est probablement plus terrifiant
pour les parents que pour les enfants, l’enlèvement de son enfant c’est quand
même une pure angoisse d’adulte)<br /><br />Terminons sur la performance de
Ncuti Gatwa : ce qu’on en avait aperçu dans <i>The Giggle</i> était prometteur,
la bonne impression se confirme. Pour le moment le personnage ne fait pas trop
dans le pathos, il a plutôt un côté lutin à apparaître ici et là. Tout en se
posant d’office en figure de sauveur. Et j’aime bien ses sorties sur le fait
d’apprendre à parler « cordage ».<br /><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<img
alt="La mystérieuse voisine, Mrs Flood"
border="0"
data-original-height="334"
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/>
</div>
<p>
<br /><i>The Church on Ruby Road</i> est donc un épisode de Noël fort
sympathique, et une introduction pleine de promesses pour la saison à venir.
Je ne sais pas du tout dans quelle direction on va partir, mais une chose est
sûre, je serais du voyage avec plaisir !<br /><br />Quelques remarques en vrac
pour finir : <br />
</p>
<ul style="text-align: left;">
<li>
Au début de l’épisode, j’étais persuadée qu’on aurait le droit à une
histoire timey-wimey du style c’est Ruby qui s’est déposée elle-même à la
porte de l’église. Il n’en est rien semble-t-il… enfin pour le moment
</li>
<li>
Fifteen reconnaît avoir été adopté, ce qui fait référence une fois encore à
l’histoire du Timeless Child. Je suis contente parce que c’était une
excellente trouvaille de Chris Chibnall qui n’avait jamais été correctement
exploitée par la suite. Je ne pense pas que ce soit nécessaire de le
remettre sur le devant de la scène en permanence mais ça fournit un
arrière-plan intéressant au personnage.
</li>
<li>
Je suis curieuse à propos de la voisine, Mrs. Flood. Elle n’a pas l’air
perturbée du tout par la présence du TARDIS. Monsieur Vert était persuadé
que j’allais lui annoncer que c’était un personnage de la série classique
(et bah non)
</li>
<li>
Après l’histoire des superstitions aux confins de l’univers, on continue
avec l’idée qu’on peut jouer sur la chance et les coïncidences, je me
demande vers où on va avec tout ça.
</li>
</ul>
<p>
<b>Infos utiles : </b><i>The Church on Ruby Road</i> est un épisode spécial de
Noël de <i>Doctor Who</i>. Première diffusion le 25 décembre 2023. Scénario de
Russel T. Davies. Réalisation de Mark Tonderai. 55 minutes environ.<br />
</p>
<p></p>
Verthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1671367631009003645.post-57303526409400726662024-01-06T08:00:00.012+01:002024-01-06T08:00:00.262+01:002023 : le bilan<p>Tandis que certains aiment publier leur bilan dès le mois de décembre, je fais partie de ceux qui préfèrent faire cela en janvier, le temps de laisser un peu reposer mes idées (c’est un peu juilletistes vs. aoûtiens en version hivernale). Comme les deux années précédentes, il y aura du blabla, des chiffres et bien sûr un top (un top combien ? Il faut lire pour savoir…).<span></span></p><a name='more'></a><p></p><p style="text-align: center;"><b><span style="font-size: large;">LE BLABLA</span></b><br /></p><p>😴 J’évoquais déjà la fatigue dans mon bilan précédent, 2023 a été une année encore plus épuisante. C’était souvent compliqué à la maison avec Micro-Vert et Mini-Vert, c’était souvent compliqué au boulot pour tout un tas de raisons. Y’a eu des moments très difficiles mais ça devrait aller mieux.<br /><br />En ce moment je fais garder mes enfants le mercredi pour souffler quand c’est possible. Même si je consacre beaucoup trop de ce temps à étendre du linge, au moins je le fais au calme avec un livre audio sur les oreilles. Et côté boulot, je vais changer de poste et de structure d’ici quelques temps, ce qui devrait me faire du bien.<br /><br />💻 Assez étonnamment j’ai quand même continué à tenir ce blog, sans doute parce que j’avais besoin de ce moment à moi. J’ai réussi à maintenir une relative régularité mais j’aimerais me dégager plus de temps pour écrire mes chroniques (trop souvent j’en écris trois d’un coup vite fait pendant la sieste de Micro-Vert). <br /><br />Je n’ai pas de projet particulier pour 2024 sur le blog, sinon de continuer de publier un article par semaine (quand j’ai matière à). J’ai rangé pour le moment mon projet de migration sur Wordpress mais je ne l’oublie pas (la prochaine échéance c’est les 20 ans, j’ai le temps !).<br /></p><p style="text-align: center;"><b><span style="font-size: large;">LES CHIFFRES</span></b><br /></p><p>Cette année j’ai lu <b>56 ou 57 livres</b> 📗 (selon si vous comptez les deux tomes d’<i>Anatèm</i> comme un ou deux livres), ce qui représente <b>15775 pages</b> et <b>54h10 d’écoute</b>. <br />J’ai lu principalement <b>des romans (24)</b> et <b>des novellas (11</b>, je me demande à cause de quel éditeur). Ces livres étaient majoritairement <b>au format papier (43 titres)</b> parce qu’aller acheter des livres en librairie c’est bon pour le moral. Et je n’ai jamais été aussi proche de la parité (<b>entre 42 et 49 % d’autrices</b> selon comment je compte les recueils de nouvelles).<br /><br /><b>Côté PàL 📚,</b> je termine l’année avec <b>38 livres</b> en stock (soit 5 de plus que l’an dernier, le dérapage continue). Mais j’ai réussi à écluser un peu le fonds de ma PàL : il ne me reste plus que 3 livres acquis en 2021 à lire (dont le tome 2 des nouvelles de Philip K. Dick, y’a prescription pour celui-là).<br /><br /><b>Côté blog 📃, 52 articles ont été publiés</b>. Je n’ai plus de statistiques à part celles de Blogger. Celles-ci laissent à penser que mes guides de lecture restent les articles les plus lus (il va falloir que j’en fasse un nouveau !). Sinon la tendance est plutôt à la baisse question fréquentation mais vu qu’il y a probablement une horde de bots dans le tas c’est difficile d’évaluer la pertinence. Et pour être honnête je m’en tamponne l’oreille avec une babouche.<br /><br /><b>Sur les réseaux sociaux 👍, </b>le changement continue.<br />Je suis désormais bien installée sur <b>Mastodon</b>, c’est le réseau social que je trouve le plus agréable pour papoter. Je découvre aussi des comptes intéressants pour ma veille pro, ce qui me fait plaisir.<br />Comme beaucoup de personnes sont parties sur <b>Bluesky</b>, j’ai aussi un compte là-bas. Je partage mes lectures et mes articles de blog, sinon je suis surtout là pour suivre les gens.<br />Meta a finalement décidé de débannir l’URL de mon blog 🥳. Cela me permet de partager à nouveau mes articles de blog sur <b>Facebook</b> et <b>Instagram</b>. Je m’amuse plutôt sur Instagram (y’a des comptes sympas à suivre), par contre je m’interroge par contre sur la pertinence d’alimenter encore ma page FB.<br />Enfin j’ai pris la décision de ne plus poster sur <b>Twitter / X</b> cette année. Mine de rien cela commence à faire beaucoup de réseaux à alimenter, ça finit par devenir soit chronophage (si on veut soigner un peu le contenu) soit ennuyeux (quand on fait du copier-coller à la chaîne). Tant pis pour la carrière de super-influenceuse de l’imaginaire que je n’avais pas envisagé !<br /><br /><b>Côté visiteurs 👋,</b> cette année vous m’avez laissé <b>332 commentaires</b>.<br />Merci à mes bavards fidèles toujours au rendez-vous, à savoir <b>Alys (63)</b>, <b>Tigger Lilly (54)</b>, <b>Baroona (48)</b>, <b>Shaya (47)</b> et <b>Ksidra (45)</b>. </p><p style="text-align: center;"><b><span style="font-size: large;">LE TOP</span></b><br /></p><p>Terminons par le moment que vous attendez tous, <b>le top des lectures</b>.<br />D’habitude je me casse la tête pour arriver à une dizaine de titres, cette année je n’en ai retenu que 6. Ce qui ne veut pas dire que le reste est à jeter, globalement j’ai eu des lectures très satisfaisantes cette année (ça aide de garder une PàL relativement récente et de céder aux achats d’impulsion de temps en temps).<br /><br />Mais ceux-ci sortent du lot pour plein de raisons. Comme d’habitude je suis incapable de les évaluer entre eux, alors je les ai classés par ordre de lecture.</p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGfW2ExxdYn_qrvqerHlWC3CV68cevgJDpm27mEh4vxRo8OLPWMlOWnuYthMFmQl3RT8kO5gJ18saL7ssT28DkKQFtLimvY8aedCaWzVNgsBtxAGg4ibmw_aeJgvFvgBwgvd5mn_IV5P0gTT7U-BjtdWzljUSFsHEfBdn8W-tFSAuvplHZuP_R9SpkQJXV/s16000/Bilan2023.jpg" /></div><br /><b>1. <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2023/02/les-grandes-oubliees-pourquoi-lhistoire.html">Les grandes oubliées : pourquoi l'histoire a effacé les femmes</a> – Titiou Lecoq</b><br />Une lecture comme un coup de poing, je savais et je ne savais pas en même temps. Je crois que ce livre a résonné toute l’année, y compris dans certains choix de lecture.<p></p><p><b>2. <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2023/06/anatem-tomes-1-2-neal-stephenson.html">Anatèm</a> – Neal Stephenson</b><br />Un livre dont je craignais la complexité, et que je me suis finalement retrouvée à dévorer (vive les vacances). C’est un texte riche et passionnant qui mérite tous ses louanges.</p><p><b>3. <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2023/06/le-temps-des-sorcieres-alix-e-harrow.html">Le temps des sorcières</a> – Alix E. Harrow</b><br />C’est une histoire qui est tombée à point nommé et qui joue le genre de partition que j’adore, à savoir la réécriture des contes de fées. C’est un roman agréable à lire et plein de bonnes idées, qui donne parfois envie de brûler des trucs mais qui témoigne aussi d’une belle sororité.<br /><br /><b>4. <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2023/06/lais-marie-de-france.html">Lais</a> – Marie de France</b><br />Dans les bizarreries qui jalonnent un parcours de lectrice, je n’avais prévu de me passionner pour l’œuvre de Marie de France. C’est la faute au roman Matrix de Lauren Groff. Que j’ai trouvé intéressant mais qui ne m’a pas autant passionné que les Lais de Marie de France, des récits qui donnent l’impression de remonter à la source.<br /><b><br />5. <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2023/11/rossignol-audrey-pleynet.html">Rossignol</a> – Audrey Pleynet</b><br />Je n’ai pas fini de lire le reste de la cuvée 2023 de la collection Une heure-lumière mais j’en suis sûre, c’est le meilleur titre de l’année et puis c’est tout !<br /><br /><b>6. <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2023/12/les-aiguilles-dor-michael-mcdowell.html">Les aiguilles d’or</a> – Michael McDowell<br /></b>En début d’année, j’ai dévoré les six tomes de <i>Blackwater</i>, une expérience fort sympathique. Cependant (et j’espère que le passage du temps ne me corrigera pas), j’ai trouvé <i>Les aiguilles d’or </i>plus plaisant à lire : plus intense, avec un beau travail de reconstitution de l’époque et ça tient en un seul tome. Et la version audio est excellente. Que demander de plus ?<br /><br />Pour finir ce top, petite mention spéciale aux jeux vidéo 🎮 qui m’ont permis de me détendre cette année. J’ai passé deux mois à refaire <b><i>Baldur’s Gate</i></b> et c’était que du bonheur (à part quelques bugs), et depuis août j’ai replongé dans <b><i>Stardew Valley</i></b>. On sous-estime le plaisir de cultiver des panais et de casser des cailloux !<br /></p>Verthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.com14tag:blogger.com,1999:blog-1671367631009003645.post-9545197440231440122024-01-03T08:00:00.098+01:002024-01-03T08:00:00.499+01:00Recueil factice – Novembre – Décembre 2023<div style="text-align: center;"><img alt="Bannière Recueil Factice" border="0" height="178" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwLGyYjsuTFA7-FcC4jZ7N-pL0rxwoDkZsGkIFHTof_8fgQWuJDVkR92bZR-o_CeLwOWxi2LLh0K1Y_b29DRZ1phOO3MtY_4FtNRu_9Wazn9NPBEwEid8nvbO-cF0v8FerxwXNaY4N3dE/w400-h178/BanRecueilFactice.png" width="400" /></div>
<p>
Ah tiens, c’est déjà janvier ? Et bien bonne année à tous et toutes.
Qu’elle soit riche en belles lectures et autres découvertes culturelles, et
exempte de virus (en tout cas je me le souhaite à moi !). Et avant de faire le
bilan de l’année écoulée, commençons par celui des mois de novembre et
décembre.<span></span>
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<a name='more'></a>
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<span style="font-size: large;"><b>LIVRES</b></span>
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<span style="font-size: large;"><b></b></span>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><b><img alt="Couvertures des livres lus en novembre-décembre" border="0" data-original-height="417" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi76DxTAdZVmMVHoECCqdaeb6mVhX_2v9nmKkJ5gAaVp6HaxdGm0j59COW_wjb-Fjn7_tka5FPuHqbW2eTsQqpQJl3_Yyp4WpLmf9ExK02OZtqsva4awGQAx4Do0levGKF5R-im88Fi0tWSXLHCFTo9l_pzUAXOXAh_M0Fd-bFP_MSbH7WVspGKx6RgdBIh/s16000/RF1112-Livres.jpg" /></b></span>
</div>
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<b>Fondation foudroyée (Fondation 4) 🎧– Isaac Asimov</b><br />Une suite pas
inintéressante mais qui traîne en longueur et qui a un peu vieilli –
<a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2023/12/fondation-foudroyee-fondation-4-isaac.html">Chronique complète</a><br /><br /><b>L’affaire Crystal Singer – Ethan Chatagnier</b><br />Un roman
intéressant mais qui ne correspondait pas à mes attentes –
<a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2023/12/laffaire-crystal-singer-ethan-chatagnier.html">Chronique complète</a><br /><br /><b>Kra – John Crowley</b><br />Un joli récit atypique que j’ai
hélas trop lu en pointillé pour l’apprécier autant que j’aurais voulu –
<a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2023/12/kra-dar-duchesne-dans-les-ruines-de.html">Chronique complète</a><br /><br /><b>Jours de sable – Aimée de Jongh</b><br />Cette BD met en scène
un photographe envoyé pendant la Grande Dépression faire un reportage sur les
habitants du « Dust Bowl », une zone des États-Unis frappée par des tempêtes
de poussière. J'ai beaucoup aimé la façon dont l'histoire mêle habilement les
faits historiques (photographies d'époque incluses) à une histoire plus
intime. Les images sont belles et ont plein de choses à dire, notamment sur
les reportages photographiques, mais aussi sur les rapports des humains à leur
environnement. Merci à
<a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2022/07/bulles-de-feu-42-jours-de-sable.html">Baroona</a>
qui me l'a fait découvrir (et acquérir pour le fonds fictions à mon boulot du
coup !) <br /><br /><b>Les aiguilles d’or 🎧 – Michael McDowell</b><br />Un
roman très prenant avec une belle galerie de personnages –
<a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2023/12/les-aiguilles-dor-michael-mcdowell.html">Chronique complète</a>
<br /><br /><b>Dans le palais des miroirs – Liv Strömquist</b><br />Une BD que
des enseignants m'ont recommandé pour mon fonds fictions au boulot, je
comprends vu qu'elle renvoie à plein d'ouvrages de socio/psycho disponibles
dans nos rayons 😂. Sinon c'est une BD très intéressante sur le rapport à la
beauté (et notamment celle du corps, surtout féminin) dans notre monde actuel.
J'aime beaucoup le style graphique et certains passages résonnent
particulièrement bien.<br />
</p>
<hr align="center" size="1" width="50%" />
<p style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: large;">FILMS</span></b>
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<b><span style="font-size: large;"></span></b>
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<b></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBSPZK0SPbAbzAmVnz9O8mo6O8X0MVJSg97aeC7rD_0QqhyP_cDqcCf6qtTEdl6uvrKThHMkpxoiVb9JdGrbncFguozB4bFbgRml1KK-bHdzWfpEbHuEwlDj7Z_hm9iix4bhZHF7yduKymTtlpYCL1E4egVP8FcwKNl68on1u2Epfhs3zHBUOk-9C-e3pQ/s333/RF1112-Films.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Affiches des films vus en novembre-décembre" border="0" data-original-height="225" data-original-width="333" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBSPZK0SPbAbzAmVnz9O8mo6O8X0MVJSg97aeC7rD_0QqhyP_cDqcCf6qtTEdl6uvrKThHMkpxoiVb9JdGrbncFguozB4bFbgRml1KK-bHdzWfpEbHuEwlDj7Z_hm9iix4bhZHF7yduKymTtlpYCL1E4egVP8FcwKNl68on1u2Epfhs3zHBUOk-9C-e3pQ/s16000/RF1112-Films.jpg" /></a></b></div><p></p><p><b>Le garçon et le héron – Hayao Miyazaki 👦🐦</b><br />Honnêtement, j'ai eu
un peu de mal avec ce film de Miyazaki. Il y a de belles images, des
thématiques intéressantes, un ton assez éloigné de ses œuvres les plus
connues, plus sombre. Mais l'histoire m'a souvent laissée sur le carreau et
j'ai trouvé l'ensemble assez confus. À revoir peut-être pour une meilleure
compréhension ?</p><p><b>Les traducteurs – Regis Roinsard ✍📚</b><br />Neuf traducteurs enfermés dans un bunker pour assurer la traduction d’un roman policier à succès, mais qu’est-ce qui pourrait mal se passer ? J’ai trouvé le pitch intéressant (un huis-clos avec un petit côté meta vu que les héros sont des experts des histoires policières) mais l’ensemble un peu bancal : sans doute trop de protagonistes et un peu trop de retournements de situation. Mais cela reste un film sympathique à regarder.<br />
</p>
<hr align="center" size="1" width="50%" />
<p style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: large;">SÉRIES</span></b><br />
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<p><b></b></p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<b><img alt="Affiches des séries vues en novembre-décembre" border="0" data-original-height="488" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkQcYTw3i8r8xNN504uRgszJFzn3xJ2r9vd6iJJpu9P3NNODzh1xtR6eF3Bzs8tSlXEzL9Aa96Afu7IBUdYnsDqHxU7Np29cYamD-dc4ncQDruF4AxziukoXKGt2A6GLMhdI1GcBqn26hTpXYumb83ZY52dYe52O66Pe63zzF7qjKkpssW39vJ7aYKSrpO/s16000/RF1112-Series.jpg" /></b>
</div>
<b> </b><b></b>
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<b>Bosch – Saison 1 🕵️♂️🚓</b><br />Une série policière pour changer (à croire
que je finis par y prendre goût), dont j'avais entendu parler ici et là. J'ai
bien aimé le côté assez complet de l'intrigue : on a une double enquête, une
histoire de famille autour du héros, des manigances politiques en arrière et
une résolution non sans une note d'amertume. C'était intéressant à suivre,
même si un peu oppressant par moment (c'est le genre de série où on regarde un
épisode et on enchaîne sur une vidéo légère sur YouTube pour se changer les
idées).<br /><br /><b>Doctor Who – Specials du 60e anniversaire</b><br /><a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2023/11/doctor-who-specials-2023-x-01-star-beast.html">The Star Beast</a><br /><a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2023/12/doctor-who-specials-2023-x-02-wild-blue.html">Wild Blue Yonder</a><br /><a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2023/12/doctor-who-specials-2023-episode-3.html">The Giggle</a><br /><br /><b>For All Mankind – Saison 3 🚀👩🚀</b><br />Après une bonne
pause, je suis finalement revenue avec plaisir à <i>For All Mankind</i>, qui
tourne cette fois-ci son regard vers Mars. L'ensemble se regarde toujours avec
plaisir : beau travail sur l'uchronie, belle mise en scène de l'aventure
spatiale et des personnages réussis. L'histoire se perd parfois dans des
mélodrames et il y a quelques éléments où je n'ai pas complètement réussi à
suspendre mon incrédulité (assez étrangement moins sur l'aspect techno que sur
les comportements de certains), mais l’ensemble se tient globalement et je
serai contente de regarder la suite.<br /><br /><b>Loki – Saison 2 🕰🎡</b><br />Après une première saison assez plaisante pour qui aime le timey-wimey,
j'ai bien cru que j'allais mourir d'ennui devant cette suite, qui ne compte
pourtant que six épisodes (mais seuls les deux derniers ont réussi à me
captiver un tant soit peu). J'aime bien l'univers visuel et c'est toujours
plaisant de retrouver Tom Hiddleson, mais l'ensemble est franchement
longuet.<br /><br /><b>The Marvelous Mrs. Maisel – Saison 5 🎙🦙</b><br />J'aurais beau avoir fait durer les épisodes mais j'ai hélas fini par
arriver à la fin de cette ultime saison, non sans une petite larmichette.
C'est vraiment une belle conclusion qui prend le temps de dire au revoir à
tous les personnages et qui joue habilement des flash forwards pour le faire.
C'est visuellement très léché, c'est drôle, c'est émouvant et avec un beau
message sur la nécessité de forcer le destin parfois. Vraiment une belle
série, n'hésitez pas à la rattraper si vous ne la connaissez pas déjà.<br />
</p>
<hr align="center" size="1" width="50%" />
<p style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: large;">SORTIES</span></b><br />
</p>
<p><b></b></p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<b><img alt="Affiche des Utopiales" border="0" data-original-height="500" data-original-width="333" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVbG7-rW8WDKUp5Ac7c7zwrLhLnCyCoj7fiED2fq3MljnmK9o6B7ksKf7Meh6N489hhpBIwFfqu7ipiIJ11N3KiS94eveodaGvklFr9aiNg536LcMf7EdIgxbApzHtXH86kQDxwdnP0xQa5_Ab396u8eEKme4iPQbrNzsq1Ko3GYfUqP2vCLyIZGqIXtmi/w133-h200/Utopiales20230000.jpg" width="133" /></b>
</div>
<b><br />Utopiales 2023</b><br />The place-to-be des fans de SFFF en fin d’année
–
<a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2023/12/souvenirs-des-utopiales-2023.html">Chronique complète</a><br />
<p></p>
<hr align="center" size="1" width="50%" />
<p style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: large;">ET ENSUITE ?</span></b><br />
</p>
<p>
2023 étant derrière nous, il est temps que je m’occupe de faire mon bilan avec
mes meilleures lectures de l’année, avant de reprendre la routine habituelle
des chroniques en retard. On commencera sûrement par l’épisode de Noël de
Doctor Who (j’ai presque envie d’ajouter « comme d’habitude »)<br />
</p>
Verthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-1671367631009003645.post-23761925422139864282023-12-30T08:00:00.048+01:002023-12-30T08:00:00.302+01:00Les aiguilles d'or 🎧 - Michael McDowell<p style="text-align: center;"> <img alt="Couverture du roman Les aiguilles d'or (version audio)" border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsZbe8243cFcoTEE4mChQ3VSUoqiflV-j1eR8hTZQLdwiGh6qitkevs-gbPLAkUr2aRJTwr0Tizkdf61QmMcihrNYbxh2DHinC3qTorahF8-6OzLjucH4EiL-zcP0f07fW_NmWLRHLYN1f1PKr-RxxiNJ8QF6PZzUkncGPnp4DjrfAuEnPA5EiQJWjl6S3/w320-h320/aiguillesdor.jpg" width="320" /></p><p style="text-align: left;">En cette fin d’année, je me cherchais une nouvelle lecture audio pour faire suite au soporifique tome 4 de <i>Fondation</i>. Comme j’avais bien aimé <i><a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2023/03/blackwater-serie-complete-michael.html">Blackwater</a></i> en début d’année, j’ai porté mon choix sur le « nouveau » roman de Michael McDowell, qui promettait une histoire plus dynamique que je n’allais pas mettre quatre mois à écouter. Et je ne me suis pas trompée à son sujet !</p><a name='more'></a>Publié en 1980, soit trois ans avant la série <i>Blackwater</i>, <i>Les aiguilles d’or</i> nous emmène à New York à la fin du XIXe siècle. Dans cette ville où se côtoient, à quelques rues d’écart, des notables et des miséreux sans un sou, un conflit va peu à peu naître entre deux clans : d’un côté les Stallworth, une famille « respectable » menée par le grand-père, juge cruel déterminé à éradiquer la criminalité et de l’autre les Shanks, une famille de criminels en tous genres.<br /><br />Difficile de ne pas comparer ce roman à <i>Blackwater</i>, et effectivement il y a de nombreuses similitudes : on retrouve les mêmes histoires de famille savamment orchestrées, la peinture très juste d’un lieu et d’une époque, le ton très addictif et la belle galerie de personnages.<br /><br />Mais <i>Les aiguilles d’or</i> est aussi assez différent : l’action se situe dans une immense cité (très différente de Perdido), sur une période beaucoup plus courte (un an seulement) et si l’horreur est au rendez-vous dans certains passages, le fantastique est lui complètement absent.<br /><br />J’ai beaucoup aimé ce roman : j’ai apprécié la représentation de l’époque avec la critique sociale qui s’invite discrètement en fond et j’ai adoré les personnages bien trempés (notamment Lena la noire, quel personnage !), la tension grandissante entre les deux familles et le feu d’artifice de la deuxième partie, dont je ne saurais dire s’il est horrible ou jouissif (sans doute un peu des deux).<br /><br />Je crois que je l’ai même plus apprécié que <i>Blackwater</i>, sans doute parce qu’il est plus dense, plus condensé et du coup plus intense.<br /><br />La version papier de ce roman est un très bel objet qui fait envie, mais j’avoue être tomber sous le charme de la version audio. Damien Witecka, que j’avais déjà adoré pour sa lecture de <i><a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2021/07/ubik-livre-audio-philip-k-dick.html">Ubik</a></i>, fait un travail formidable pour donner corps aux personnages et rendre le texte encore plus vivant et haletant. J’aime beaucoup notamment comment il fait ressortir avec sa voix le caractère sensationnel des articles de presse. Bref c’est grandiose.<br /><br />Vous l’aurez donc compris, moi qui cherchais une lecture audio prenante, j’ai été servie<i>. Les aiguilles d’or</i> aura été écouté en quelques semaines à peine. Si vous avez aimé <i>Blackwater</i>, vous devriez passer un excellent moment avec ce roman, et sinon c'est une occasion de faire connaissance avec l'auteur sur une histoire qui tient en un seul tome. C'est une chouette lecture en tout cas ! <br /><br /><b>Infos utiles : </b><i>Les aiguilles d’or</i> (<i>Gilded Needles</i>) est un roman de Michael McDowell sorti en 1980 en VO et en 2023 en VF aux éditions Monsieur Toussaint Louverture. Traduction de Jean Szlamowicz. Couverture de Pedro Oyarbide. 520 pages.<br /><br /><b>D’autres avis :</b> <a href="https://www.undernierlivre.net/michael-mcdowell-les-aiguilles-dor/">Un dernier livre avant la fin du monde</a>, <a href="https://www.mademoisellelit.com/les-aiguilles-dor-michael-mcdowell-mon-avis/">Mademoiselle lit</a>, <a href="https://www.parlonsfiction.com/2023/10/29/les-aiguilles-dor-de-michael-mcdowell-guerre-de-gangs-a-new-york/">Parlons fiction</a>, <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2023/10/les-aiguilles-dor-michael-mcdowell.html">Quoi de neuf sur ma pile</a><br /><p></p>Verthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-1671367631009003645.post-72079981460386684772023-12-27T08:00:00.032+01:002023-12-27T08:00:00.137+01:00Kra : Dar Duchesne dans les ruines de l’Ymr - John Crowley<p style="text-align: center;"> <img alt="Couverture de Kra" border="0" data-original-height="690" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWjAPAn02U9QzSW3zzosyPDuUBUyncDLWSAJCiwbq6A6fy2fOoYfMg0FQcQ7fBwiJ0J4h3EKviZxQKWkK0L5lQvLypAvcRVRNAtd3reK4_6Kc5sC8sRwlfpU_PfDkPa9pkHMED-g-XSigXEHnVBZ1Y0R95MZR9hk7K-338taAPx9QgjgB1UpGevlf5TypN/w290-h400/kra.jpg" width="290" /></p><p style="text-align: left;"><i>Kra</i> est un de ces ouvrages qui m’intriguait depuis longtemps, mais que je n’osais pas commencer, parce que j’imaginais une œuvre d’une grande complexité. Ce n’est en fait pas du tout le cas, même si clairement j’aurais aimé le lire à une meilleure période pour mieux l’apprécier.<span></span></p><a name='more'></a><i>Kra : Dar Duchesne dans les ruines de l’Ymr</i> de son nom complet est un roman qui suit les pas (enfin plutôt les battements d’ailes) de Dar Duchesne, une corneille, dont la vie (les vies même) s’étend à travers les âges.<br /><br />C’est un récit tranquille qui raconte l’histoire des corneilles, qui vont au fil du temps prendre des noms, se raconter des histoires et évoluer et apprendre… au contact des Humains dont on suit également l’histoire en pointillés par le point de vue de Dar Duchesne.<br /><br />J’ai pu lire les 100 premières pages en un temps relativement court, et j’ai beaucoup apprécié ce début. Puis le mois de novembre est arrivé, ultra chargé, et je me suis endormie tous les soirs sur ma liseuse, ce qui ne m’a clairement pas aidé à avoir une vue d’ensemble. J’ai même parfois eu du mal à raccrocher les wagons.<br /><br />C’est dommage parce que c’est un joli texte dont j’ai apprécié le ton, l’ambiance, la mise en scène de la vie des corneilles et le point de vue donné sur l’histoire de l’humanité. Mais j’ai eu un peu de mal à saisir ce qu’était le cœur du roman. Est-ce une sorte de fantasy animalière ? Un récit sur la mort ? Un jeu sur les récits enchâssés ? Tout cela à la fois et peut-être bien plus encore ? Je soupçonne que chaque lecteur en ressortira avec une impression différente.<br /><br />En tout cas c’était une lecture plaisante (même si je l’ai maltraitée), et je reviendrais peut-être à cet auteur à une meilleure période où mon cerveau sera plus disponible pour ses écrits.<br /><br /><b>Infos utiles : </b><i>Kra : Dar Duchesne dans les ruines de l’Ymr</i> (<i>Ka : Dar Oakley in the Ruin of Ymr</i>) est un roman de John Crowley paru en 2017 en VO et en 2020 en VF aux éditions de l’Atalante. Traduction de Patrick Couton. Couverture de Sonia Chaghatzbanian. 500 pages environ.<br /><br /><b>D’autres avis : </b><a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2021/01/john-crowley-kra.html">233°C</a>, <a href="https://yuyine.be/review/book/kra-dar-duchesne-dans-les-ruines-de-l-ymr">Les critiques de Yuyine</a>, <a href="https://dragongalactique.com/2021/04/21/kra-dar-duchesne-dans-les-ruines-de-l-ymr-john-crowley/">Le dragon galactique</a>, <a href="https://sometimesabook.com/2021/02/06/chronique-kra-de-john-crowley/">Sometimes a book</a><br /><p></p>
Verthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-1671367631009003645.post-54298472319348576762023-12-23T08:00:00.002+01:002023-12-23T08:00:00.147+01:00L’affaire Crystal Singer – Ethan Chatagnier<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWuDmA1LIwX6QYr6Wo0UeFtll0p6TWXlgoYiNAi1yxOivExAySeHMnjclLfcCEXBE309huE7ojznaAn2Fg6Tgwb_6Pj_Np0GRefjBMRbkv__8fVeDVE7irmUtC-FCHMecJMo7VkdjaglTM1yN_CXDParFmbW7bhhnx0jl47CP4xBzjlqxi9MkyUqVw4L0P/s731/affairecrystalsinger.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Couverture de L'affaire Crystal Singer" border="0" data-original-height="731" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWuDmA1LIwX6QYr6Wo0UeFtll0p6TWXlgoYiNAi1yxOivExAySeHMnjclLfcCEXBE309huE7ojznaAn2Fg6Tgwb_6Pj_Np0GRefjBMRbkv__8fVeDVE7irmUtC-FCHMecJMo7VkdjaglTM1yN_CXDParFmbW7bhhnx0jl47CP4xBzjlqxi9MkyUqVw4L0P/w274-h400/affairecrystalsinger.jpg" width="274" /></a></div><p>Cette année, j’ai eu envie de casser ma tirelire et d’acheter plein de livres aux Utopiales. Dans mon panier se trouvait donc ce livre, chaudement recommandé par <a href="https://zoeprendlaplume.fr/">Zoé</a> qui a mené une campagne intensive de lobbying auprès de toutes les personnes qu’elle croisait à la librairie.<span></span></p><a name='more'></a><i>L’affaire Crystal Singer</i> nous emmène dans une uchronie où à la fin du XIXe siècle, la Terre a découvert des inscriptions gravées à la surface de Mars. Depuis les deux planètes échangent à coup d’équations mathématiques sur de longues périodes de temps. <br /><br />Lorsque l’histoire commence, on suit un jeune groupe d’étudiants en mathématiques lancés dans un périple à travers les États-Unis afin de leur répondre. Parmi eux se trouve la brillante Crystal Singer, qui donne son titre au livre, et son petit ami, Rick, qui nous raconte l’histoire.<br /><br />Ce roman est l’exemple typique d’une lecture gâchée par un décalage entre les attentes et le contenu. Le titre et le résumé m’avaient donné l’impression que j’aurais affaire à un roman sur la question du Premier contact, mais en fait il n’en est rien.<br /><br />Enfin disons plutôt que les relations avec Mars ne sont qu’une toile de fond (assez développée d’ailleurs) sur laquelle est mise en scène une histoire plus intimiste, celle de Rick et de Crystal, alors que cette dernière disparait de la circulation sans donner de nouvelles.<br /><br />Globalement j’ai lu ce roman avec plaisir : l’écriture est entraînante, le ton est très juste sur les questions des relations avec les autres (amour, amitié, etc.) et il y a une jolie utilisation des mathématiques comme moyen de communication. <br /><br />Je soupçonne qu’à un autre moment j’aurais mieux apprécié ses qualités, mais à cause du décalage des attentes évoqué au-dessus, je suis assez vite passée à autre chose après l’avoir terminé. D’ailleurs d’autant plus frustrant que j’ai lu ce roman lors d’une lecture commune sur le Dernier discord avant la fin du monde et que j’étais la moins enthousiaste de la bande.<br /><br />Bref clairement <i>L’affaire Crystal Singer</i> et moi n’avons pas très bien réussi à communiquer, mais peut-être que cela marchera mieux pour vous en gardant à l’esprit que c’est moins une histoire de SF qu’une histoire d’amour.<br /><br /><b>Infos utiles : </b><i>L’affaire Crystal Singer</i> (<i>Singer Distance</i>, un bon cas de titre difficile à rendre en VF mais qui rend bien mieux compte du livre) est un roman d’Ethan Chatagnier paru en 2022 en VO et en 2023 en VF chez Albin Michel Imaginaire. Traduction de Michelle Charrier. Couverture de Timothée Matelin. 279 p.<br /><br /><b>D’autres avis :</b> <a href="https://lechiencritique.blogspot.com/2023/11/laffaire-crystal-singer.html">Le chien critique</a>, <a href="https://malecturotheque.wordpress.com/2023/12/07/laffaire-crystal-singer/">Ma lecturothèque</a>, <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2023/09/laffaire-crystal-singer-ethan-chatagnier.html">Quoi de neuf sur ma pile</a>, <a href="http://unpapillondanslalune.blogspot.com/2023/10/laffaire-crystal-singer-dethan.html">Un papillon dans la Lune</a>, <a href="https://sometimesabook.com/2023/12/09/chronique-laffaire-crystal-singer-dethan-chatagnier/">Sometimes a Book</a>, <a href="https://zoeprendlaplume.fr/ethan-chatagnier-laffaire-crystal-singer/">Zoé prend la plume</a><br /><p></p>Verthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-1671367631009003645.post-3393309901207136802023-12-20T08:00:00.002+01:002023-12-20T08:00:00.152+01:00Fondation foudroyée (Fondation 4) 🎧– Isaac Asimov<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Couverture du livre audio Fondation foudroyée" border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgV8ICXoH_y_wUeitLVhgmfQcyZpjDxzF_fKynxXqt9S-LUAIq_2CnkZbu6xok69bDRzbrUAV-3E_-6p78enKPuq8LiT5l-I8qiLXfrBgQzjiFmsUuTY-EzX9DzB1IgqkteEuVNlWr0iEg98wqJ4NrmjYqipFrY1E6yA4VWZKsNmNVVytVYq0nVVJYrybnd/w400-h400/fondationfoudroy%C3%A9e.jpg" width="400" /></div><p>Il y a deux ans, j’avais écouté <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2021/12/le-cycle-de-fondation-1-3-livre-audio.html">les trois premiers tomes</a> du <i>Cycle de Fondation</i> au format audio (ça m’a bien occupée en donnant le biberon à 3h du matin 😅), mais j’avais lâché l’affaire ensuite. C’était sans compter sur la saison 2 de la série qui m’a donné envie d’aller plus loin pour mieux savourer la façon dont l’adaptation transforme le matériau d’origine.<span></span></p><a name='more'></a>Avec <i>Fondation foudroyée</i>, on fait un bond dans le temps puisqu’on célèbre les cinq siècles de la création de la Fondation. Nous voilà à mi-chemin de l’accomplissement du fameux plan Seldon. Tout va pour le mieux, sauf pour Golan Trevize qui s’inquiète que la Seconde Fondation soit toujours la manœuvre, tandis que ladite Seconde Fondation s’inquiète également d’être manœuvrée par une troisième organisation.<br /><br />Bon je vais être honnête, j’en ai vite eu marre au bout de quelques heures (sur les 18 que dure le livre audio). À l’image des tomes précédents, <i>Fondation foudroyée</i> se résume souvent à de longs passages de gens qui parlent autour d’une table. Et quand ce n’est pas le cas on a le droit à de longues explications sur les technologies, les voyages dans l’espace. C’est très pédagogique mais l’écriture est très sèche ce qui rend certains passages interminables.<br /><br />Il y a plein de bonnes idées, et on sent bien que son roman a inspiré plein de gens (je ne sais pas si c’est un spoiler de faire remarquer que la conclusion m’a beaucoup fait penser à la fin de <i>Mass Effect 3</i>) mais y’a aussi plein d’éléments qui ont vieilli (sur l’aspect technologique). Et les personnages sont assez peu attachants, ce qui n’aide pas.<br /><br />On notera quand même une amélioration sur la question de la représentation des personnages féminins : elles sont plus nombreuses et on a même deux infâmes politiciennes manipulatrices (que j’ai beaucoup apprécié, surtout la maire Branno). Je suis un peu plus partagée sur les personnages de Novi et de Joie (c’est un peu malaisant parfois les scènes avec elles).<br /><br />Autre point que j’ai apprécié : dans le premier tiers y’a un propos vraiment bien mené sur la recherche scientifique et l’importance des sources. Pour le coup ça reste complètement d’actualité ce genre de propos. Et on y mentionne le prêt entre bibliothèques à l’échelle galactique, ce qui mérite un bon point !<br /><br />Mais globalement, même s’il a été écrit trente ans après les tomes précédents, <i>Fondation foudroyée</i> confirme mon impression générale sur le cycle : c’est un classique qui a pris un sacré coup de vieux. C’est intéressant à lire pour les références mais ça ne me semble pas non plus indispensable. Mais j’adore le travail de réinvention que fait la série, alors peut-être que j’écouterais le tome 5 juste pour explorer cet aspect (mais pas tout de suite).<br /><br />En parlant de la version audio d’ailleurs, c’est toujours Stéphane Ronchewski qui assure la lecture et il fait un excellent travail. Il différencie très bien tous les personnages et pour certains le jeu sur les accents et le ton n’a rien d’anodin, c’est chouette.<br /><br /><b>Infos utiles : </b><i>Fondation foudroyée</i> (<i>Foundation’s Edge</i>) est le quatrième tome du Cycle de Fondation écrit par Isaac Asimov, sorti en VO en 1982 et en français en 1983 chez Denoël. Traduction de Jean Bonnefoy.<br />J’ai écouté la version audio lue par Stéphane Ronchewski et éditée par Audiolib. 18h00 environ. La couverture du livre audio reprend celle de l’édition Folio SF qui est signée Alain Brion<br /><br /><b>D’autres avis :</b> <a href="https://www.babelio.com/livres/Asimov-Le-Cycle-de-Fondation-tome-4--Fondation-foudroyee/6287">Babelio</a><br /><p></p>Verthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-1671367631009003645.post-89270828684497088632023-12-16T08:00:00.001+01:002023-12-16T08:00:00.135+01:00Doctor Who Specials 2023 - Episode 3 – The Giggle<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Affiche de l'épisode" border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjctdywoF70ZYuQ9RxtQE71_icOMGTfSRavbwO_RlxrQH_H8VAMSX63TldR_89RR72NBoaJOnwnlZxJEUi7MNkDGV7STynnOT7M5OdJeh7OKKpKuo6ylIxj4c8rydms3n0qN_hethCjX7oVtyQAJxOlk8V2c4GUTyvcVlJGWV8bYvhA1C8OdBUkliL_J-xg/w400-h400/DW60anniv03-00.jpg" width="400" /></div><p>Et nous voilà déjà à la fin de ce trio d’épisodes consacrés au 60e anniversaire de Doctor Who. C’était une célébration moins explosive que celle qu’avait été The Day of the Doctor, mais à sa façon, elle marque également le coup, comme le montre ce troisième épisode. <b>Spoilers !<span></span></b></p><a name='more'></a><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqsOiIp6xxpaqpGp_aJURxR0xcTDke2HMKxu1QmqoOrxRN-SlmWO6AYh8VMe-Ch4VFCtNfgNG0kmJIm1MNO5i8oiaiLQqteoYBV-KxSS-MA-w2F8Ek_3atH-CYFNStU4pKTtvaR1aU2dnSGnGcoflXYHqMdxJQ6fA4pnkUHp8Y5K59wSzHpMwxNViu6I3n/s500/DW60anniv03-01.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Le Toymaker dans sa boutique" border="0" data-original-height="334" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqsOiIp6xxpaqpGp_aJURxR0xcTDke2HMKxu1QmqoOrxRN-SlmWO6AYh8VMe-Ch4VFCtNfgNG0kmJIm1MNO5i8oiaiLQqteoYBV-KxSS-MA-w2F8Ek_3atH-CYFNStU4pKTtvaR1aU2dnSGnGcoflXYHqMdxJQ6fA4pnkUHp8Y5K59wSzHpMwxNViu6I3n/s16000/DW60anniv03-01.jpg" /></a></div><p>On commence par une longue introduction dans le passé qui ne met absolument pas en scène le Doctor mais permet de (re)faire connaissance avec l’antagoniste principal de l’épisode, le Toymaker. Si vous ne le connaissez pas c’est normal, ce personnage n’a fait qu’une seule apparition dans un serial à l’époque du 1er Doctor, dont presque tous les épisodes ont été effacés. J’ai retrouvé <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2013/07/doctor-who-classic-saison-3-1965-66.html">mon avis</a> à son sujet d’ailleurs : <i></i></p><blockquote><i>On continue dans une veine expérimentale avec The Celestial Toymaker, qui s'amuse à inventer une nouvelle némésis au Doctor, The Celestial Toymaker (qui porte sans raison aucune une robe chinoise et veut juste des copains pour jouer avec lui... pour toujours mouahahah !). Les voilà donc obligés de jouer à ses jeux (truqués) pour gagner leur liberté.<br /><br />Le Doctor n'a pas vraiment la part belle dans cette épisode (en fait il passe les trois quarts de l'histoire invisible et muet !), par contre le parcours de Steven et Dodo est plutôt rigolo. Pas vraiment épique mais côté inventivité visuelle on est servi entre les cartes de jeux, les poupées, les clowns et les plateaux de jeux. Il est fort dommage que tout ça ait disparu, sauf pour le dernier épisode.</i></blockquote>Ici on le retrouve sous les traits de Neil Patrick Harris qui s’éclate clairement dans le rôle avec son faux accent allemand et ses remarques racistes qui valent bien la robe chinoise sortie de nulle part.<br /><br />Son magasin de jouets est juste inquiétant comme il faut, et je m’amuse personnellement beaucoup du fait qu’il se situe à Soho, sans doute non loin du magasin d’un certain Aziraphale !<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Le Doctor, Kate, Donna, le TARDIS et un soldat dans le fond" border="0" data-original-height="249" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxai4KReQhNWjY6KEZOJ5y8vJSR-RuAwyOjUq-18XX9PV1wwVJR8QM9ewRVGOBdXqNGhT1Qi1xzLIBX-2qpyTYbHI4JA3cdH8bTpeft1o1SKNUszCA7RKT-sgvTaG4NqF_Xu2vr34Iiml5YmruI2yb5P-5rEwKR96vP_s2yYoG_libppWZfayRtC1FCGPD/s16000/DW60anniv03-02.jpg" /></div><br />Retour au présent pour comprendre le lien entre cette séquence qui met en scène l’invention de la télévision avec une poupée creepy et la folie qui frappe la planète, qu’on pourrait résumer idiotement en « bouh les écrans et le réseau c’est mal », mais qui tacle surtout tout en finesse la tendance de notre époque à vouloir toujours revendiquer SA vérité comme seule et unique.<br /><br />Situation apocalyptique oblige, UNIT est de la partie, c’est donc l’occasion de retrouver l’excellente Kate Stewart, Shirley déjà aperçue dans <i>The Star Beast</i> et Mel, une ancienne compagne du Doctor (6e édition) qui est là pour rappeler que Donna n’a pas le monopole de la rousseur. <br /><br />Sa présence m’a laissé un peu indifférente mais la réintroduction d’anciens compagnons a été assez banalisée dernièrement. Je pense que pour les personnes qui l’ont connue dans les années 80 c’est peut-être plus touchant.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Le Toymaker version je danse dans la rue" border="0" data-original-height="281" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjgdW1yWNdqaAncuaS4W_FcRowAFGkb7Gwz2jPMSqdL5kFVz66Qalx3H-25xj3R5MYaKibwTq7cc_o1gDBmOmfqKHflGmk0fglSaFgoH4r757CSG5u2B4cRkLEkEf8aWnr6Avz_Tu2J2qJqy3Cer4BNmspxbJ4kL8KjS5a21CiZ-st67QU29q2n186xmbUL/s16000/DW60anniv03-03.jpg" /></div><br />Pendant que UNIT sort son gros canon pour défoncer un satellite, le Doctor et Donna font un petit tour dans le passé à Soho pour enquêter sur la poupée creepy. L’occasion pour le Doctor de rencontrer réellement son antagoniste. Très jolie scène au demeurant, pleine de tensions, avec un Doctor très inquiet quand il commence à comprendre à qui il a affaire (je le comprends, avec le recul le personnage de l’époque du 1er Doctor aurait eu le potentiel de devenir un ennemi récurrent tout à fait pertinent).<br /><br />La séquence de cache-cache dans des couloirs infinies qui vient ensuite est également très réussie avec ses marionnettes/poupées flippantes et ses couloirs sans fin. La confrontation qui s’en suit est également excellente, le Toymaker appuyant là où ça fait mal, puis la séquence de jeu pour lancer la deuxième partie de l’épisode à notre époque.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Le Doctor en mode j'explique tout sous des écrans qui affichent tous la même marionnette" border="0" data-original-height="334" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhd_51I6y4CN1eb4PD9mXs3JDIPbha68Vfu4zt3JsimiETmJbmTVYYMpByeIj51Cobs5R07_Nb6y8auIGnxZ4wl99_h-ZF5u5fg3jar7NlPoKq5jCgS-aTnpfXSY7rzPF7vYj60N40hTUmTHmu2RP_E8HhVgclYjlU9hzeYxhs2iCd8u4HA7tXFHtcHgduM/s16000/DW60anniv03-04.jpg" /></div><br />Retour à 2023, où le Toymaker fait une entrée, officielle cette fois-ci, délicieusement musicale. C’est complètement gratuit mais on aurait eu tort de s’en priver (à quand le duo avec Jack Harkness ?). C’est un peu en train de devenir une tradition après le Master dans l’épisode <i><a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2022/11/doctor-who-power-of-doctor.html">The Power of the Doctor</a></i>.<br /><br />Puis confrontation finale sur le toit où le Toymaker décide d’avancer la régénération du Doctor afin de jouer la belle avec un nouveau Doctor. Et c’est là où ça devient très bizarre puisque moins de régénération classique mais une bigénération qui permet à 14 et 15 d’être présents en même temps.<br /><br />(et ça donne cette idée hilarante des deux Doctor qui se partagent le même lot de vêtements pendant 15 minutes, heureusement que 14 était du genre à empiler des couches les unes sur les autres)<br /><br />C’est du pur RTD ce genre d’argument magique, j’ai toujours un peu de mal à y accrocher (je n’étais pas très convaincue non plus par le Doctor de rechange pour Rose à l’époque de la saison 4) mais ça ouvre des choses intéressantes, j’y reviendrai.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Le Doctor et Donna dans un (très long) couloir" border="0" data-original-height="334" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgK48V8QOfEMhSpELhTDK6HUzfHhvH5dUfYR9OE955KpZCvsCLJaCcah_6uQsV8FbkH0ub21sRgN1DgTx1TUnGz8d7xuuBLbcAZQXCNzShuc9Dg4IihKqrFVBafAWtSUAG2bbLrgEGjMdMNE4rggiUW9aqj-3zp146nkg7nfwjey4YEhJUampF3ZAEY3PEu/s16000/DW60anniv03-05.jpg" /></div><br />Trop puissant, le Toymaker est finalement battu à un simple jeu d’agilité et renvoyé dans l’endroit dont il n’aurait jamais dû sortir, même si réduit à néant, enfermé dans sa boîte, sous une tonne de sel (tiens tiens), il reste un joker qu’on pourra ressortir à l’occasion. Et franchement pourquoi pas, c’est un antagoniste à ne pas trop utiliser vu ses pouvoirs, mais sa façon de tout penser par le jeu est divertissante.<br /><br />(et en parlant d’antagoniste qui pourra faire son retour, on récupère la possibilité de revoir le Master, pas que j’ai jamais douté d’un éventuel retour mais la séquence où la main ramasse la dent avec un rire dans le fond, c’est tellement lui/elle)<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Le Doctor joue aux cartes avec le Toymaker" border="0" data-original-height="281" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQDtNc0n3yJBFqbAAfrGNLOzMIvFlZgVnxgB-xLXjjc22K1lYQ26wNB4QkrW8071hrQnPmKMWs55pl2vZO_TzIugBTmoyOMR5owzsI8Dq9IukrOZ5DForpE30I9tFgZwEUyHk4i2YSNtOATJySA5VKWS0iDmy4PdeBKIRcKmD_RrCRmQTvUz5qmCU4tA89/s16000/DW60anniv03-06.jpg" /></div><br />Voilà qui laisse dix bonnes minutes pour résoudre la situation un peu étrange : on fait quoi de deux Doctors présents simultanément ? Et bien plutôt que de se houspiller, pour une fois ils parlent et ils se font des câlins. Le procédé pour y arriver est un peu pourri mais c’est une belle trouvaille de remplacer la séquence « mort-deuil » de la régénération par autre chose.<br /><br />J’aime bien l’idée que 14 prenne sa retraite en vivant une vie au jour au jour avec Donna (pendant une semaine au moins, donnons-lui le bénéfice du doute) pendant qu’un nouveau Doctor, une autre branche en quelques sortes, reprend le manteau et part à l’aventure à sa place. Et puis on avait déjà eu une régénération hyper-dramatique pour Tennant, ça aurait été étrange de refaire la même chose.<br /><br />RTD avait teasé un reboot et un changement de mythologie et c’est tout à fait ça : on reste dans la continuité (c’est toujours la même série depuis 1963) mais en même temps on clôture le cycle commencé en 2005. <br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Le Toymaker et Shirley" border="0" data-original-height="281" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCtT7HaxciB8Yzt2wwp3En6zqTlbt-kxae50JC2sc-j4EcsXs00PiFKwTb_j-pTSmJrdP8txhxW7U9r-gIenm6Nu7_G0J5p1XO7DUm1mWJN5BWYfgcTTbfwwbfYvSpIdG6JHt2KR9-lfhVsR8aw7J-5zOttozmp1TdEieAAI9SuNV13_cHQABZCelVMDfK/s16000/DW60anniv03-07.jpg" /></div><br />Quant au nouveau Doctor incarné par Ncuti Gatwa, il me semble extrêmement prometteur, j’aime beaucoup ses sourires en tout cas. Affaire à suivre à Noël donc…<br /><br />En attendant j’ai trouvé cet épisode tout à fait correct. Sans doute un peu trop chargé ce qui fait qu’on passe vite sur certaines choses. Et il y a toujours ces résolutions magiques que j’ai un peu de mal à accepter. Mais ça permet de belles choses alors je veux bien passer outre.<br /><br />Globalement j’ai eu grand plaisir à voir ces trois épisodes. Ce n’est certes pas le grand spectacle qu’avait été le 50e anniversaire, mais réexploiter la même idée aurait été une erreur, d’autant plus que faire une histoire à plusieurs Doctors fonctionne si justement on a une bonne histoire qui le justifie. <br /><br /><a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2013/11/doctor-who-day-of-doctor.html">The Day of the Doctor</a> avait l’excellente excuse de résoudre l’histoire de la Time War, mais sur quoi aurait pu s’appuyer RTD, alors qu’on avait déjà eu pas mal de caméos dans l’épisode <i>The Power of the Doctor</i> ?<br /><br />À la place j’ai l’impression qu’il célèbre ce qui, au bout de presque 20 ans de série, est presque devenue « l’ère classique », à savoir la période David Tennant. Il en profite pour corriger les torts (je suis bien contente que Donna ait une meilleure conclusion). Et il propose la conclusion d’une époque (au même titre que <i>The Day of the Doctor</i> clôturait la période Time War d’ailleurs).<br /><br />C’est un peu comme si, au milieu de cette célébration nostalgique (qui fait plaisir, ne boudons pas notre plaisir), il disait aussi « OK, maintenant, on passe à autre chose ». Et j’espère que la suite sera à cette image : gardons les idées folles (vu le teaser pour Noël ça devrait aller), la critique sociale et l’émerveillement, mais n’oublions pas de réinventer le personnage du Doctor, qui n’aurait pas fêté ses 60 ans sans une capacité à s’adapter, changer… bref se régénérer !<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Le nouveau Doctor dans son TARDIS" border="0" data-original-height="248" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjERDWr4lLl1avDI2ZAftc37SpgicGc7uKaf3hcML2srJpP836HgkR6DqZ0T7eGTJQMhqW5e7Y7B1g31n-e5YL1YcImOhEe1sdqaLoFc7OaMZO_jbLwOE0o8MIR9pikHEbLdTj8XRpOK6xkBnc_4p6n6o5jf0litnkTQsq82a1UcBArwfaDOwAGiYjN9kpM/s16000/DW60anniv03-08.jpg" /></div><p>Les habituelles remarques en vrac pour finir : <br /></p><ul style="text-align: left;"><li>À propos du jeu sur les accents du Toymaker, j’ai lu un article qui se demandait si ce n’était pas en fait une référence au serial où apparaît pour la première fois le personnage et où le Doctor arrive à le vaincre… en imitant sa voix. D’où l’intérêt de changer sans cesse de voix. J’adore comment tout trouve toujours sa justification dans <i>Doctor Who</i> 😂. Vous pouvez voir l’extrait en question <a href="https://youtu.be/GLgoQ58-0zg?si=_rbJQU6_KlVOQGeY">ici</a> pour les amateurs d’antiquité</li><li>Dans la même veine, j’ai aussi vu passer que le fait d’avoir deux « branches » de Doctors permet de justifier certaines incarnations futures un peu bizarres (style Valeyard ou le vieux Tom Baker croisé dans l’épisode du 50e anniversaire). Ceci dit l’épisode laisse quand même sous-entendre qu’un jour 14 deviendra 15 (puisque 15 dit à 14 que s’il va bien, c’est parce que 14 a pris le temps de se reposer... bon disons que c'est timey-wimey)</li><li>Avec le recul on peut trouver que c’est étrangement ridicule que le sort de l’univers se décide sur un simple jeu de balle, mais je trouve ça curieusement adapté et effectivement comme je l’ai lu ailleurs c’était probablement le seul moyen de battre le Toymaker à son propre jeu.</li><li>Je vous recommande comme toujours les vidéos de <a href="https://youtu.be/X9WI4kZ7Ubk?si=9JMfaEUMV5JoYT-x">making-off</a> : j’aime beaucoup <a href="https://youtu.be/RQ4Mmd22MEs?si=1Bllx6yTo_mO5abq">celle consacré à Neil Patrick Harris</a> où on se dit qu’ils l’ont vraiment casté dans l’idée d’exploiter tout son éventail de talents (jongleur, marionnettiste, magicien, sans parler des numéros de chant et de danse !) (et ces gens s’envoient des messages privés sur Insta, ça me fait tellement marrer)</li></ul><p><b>Infos utiles : </b><i>The Giggle </i>est le troisième des trois épisodes spéciaux de Doctor Who réalisés pour le 60e anniversaire de la série. Première diffusion le 9 décembre 2023. Scénario de Russel T. Davies. Réalisation de Chanya Button . 60 minutes environ.<br /></p><p></p>Verthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1671367631009003645.post-30379067130363030832023-12-09T14:45:00.003+01:002023-12-09T14:45:54.638+01:00Souvenirs des Utopiales 2023<p></p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiK6mDpW4zsvRdNmdohkLvJUcTaxXnnMLWwyKTBjdEUHICduiZTil4qggOfKPsTmK5OCNbl_CzfbHKIDG_4P-n8rw7Ve19B-fH87H5Y5Qv1_lSp1E_6gafzcx6MHqGCS1c6oilP0ZvbhZQhiDNkNh2DkiW-3VjXOCevF0y0LJDmkys_Iq6Fh8p7iPuMcJHR/s500/Utopiales20230000.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Affiche des Utopiales par Elena Usdin" border="0" data-original-height="500" data-original-width="333" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiK6mDpW4zsvRdNmdohkLvJUcTaxXnnMLWwyKTBjdEUHICduiZTil4qggOfKPsTmK5OCNbl_CzfbHKIDG_4P-n8rw7Ve19B-fH87H5Y5Qv1_lSp1E_6gafzcx6MHqGCS1c6oilP0ZvbhZQhiDNkNh2DkiW-3VjXOCevF0y0LJDmkys_Iq6Fh8p7iPuMcJHR/s16000/Utopiales20230000.jpg" /></a>
</div>
<p></p>
<p>
Allez, on est en décembre, il est grand temps de faire son compte rendu des
Utopiales, non ? Comme ça m’arrive souvent, j’ai été complètement
débordée dès mon retour, mais il n’est jamais trop tard pour se souvenir des
bons moments, images à l’appui.
</p>
<a name='more'></a>
<p></p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZb84Gq6k3XDc4n8Lf7zaNwitVDIEbKA0yr7fmgripCvV68ebM6Ksgoc_UTeGAwbf3zEiUXUhObwl9SURSpf7gfznjpz_Ew7nqLQpEKQwlj8SfrOa_Zo56wtgbE7FwFL1JruXbMIThkgSgW9K9oGAOgHFKPmHd2hD53-FszqXzgOLvIlSI3Tqo-4uWu__j/s800/Utopiales20230001.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Des livres à la librairie et la pluie dehors" border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZb84Gq6k3XDc4n8Lf7zaNwitVDIEbKA0yr7fmgripCvV68ebM6Ksgoc_UTeGAwbf3zEiUXUhObwl9SURSpf7gfznjpz_Ew7nqLQpEKQwlj8SfrOa_Zo56wtgbE7FwFL1JruXbMIThkgSgW9K9oGAOgHFKPmHd2hD53-FszqXzgOLvIlSI3Tqo-4uWu__j/w400-h400/Utopiales20230001.jpg" width="400" /></a>
</div>
<p>
Les Utopiales, c’est pour commencer la plus grande librairie de SF du système
solaire le temps de quelques jours. Ne cherchez pas, vous ne verrez jamais
pareil rassemblement d’ouvrages de SF ailleurs. On y trouve presque tout, et
ce qu’on ne trouve pas a généralement déjà été acheté. C’est d’ailleurs très
amusant de repasser chaque jour voir quelles piles diminuent le plus vite.<br /><br />J’aime
bien cette photo parce qu’elle a été prise avant 10h le samedi matin alors que
le temps tournait une fois de plus à la pluie entre deux rayons de soleil.
D’un coup il faisait presque nuit, on se serait cru le soir, l’ambiance était
étonnante dans la librairie pas trop fréquentée du matin.<br />
</p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjylb21T2LAHl3MeZPojGDOg0sGlpP9Ge0NBp4g-9brd6CfxysczMlukFEhC73tPpapFYgsUz7GO8owab2PnOdxZ17B3A64wI6H0hyVj2oCRDdnHy_ZvcohMRlOp7iX-JQbNBqiEoD67XSKoq1CMNknVxNSV7iPbjFCcNNXSaWYrTXDoGyujZ6s0VQv5XLj/s800/Utopiales20230002.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="La "dédicace" de Régis Goddyn sur l'anthologie, qui a bien profité du fait qu'il avait une page blanche pour s'exprimer" border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjylb21T2LAHl3MeZPojGDOg0sGlpP9Ge0NBp4g-9brd6CfxysczMlukFEhC73tPpapFYgsUz7GO8owab2PnOdxZ17B3A64wI6H0hyVj2oCRDdnHy_ZvcohMRlOp7iX-JQbNBqiEoD67XSKoq1CMNknVxNSV7iPbjFCcNNXSaWYrTXDoGyujZ6s0VQv5XLj/w400-h400/Utopiales20230002.jpg" width="400" /></a>
</div>
<br />Les Utopiales, c’est aussi des séances de dédicace. C’est tout un art
d’ailleurs, de jongler entre le planning des conférences et celui des dédicaces.
Je n’avais amené que mon exemplaire de <i>Rossignol</i> d’Audrey Pleynet (Prix
Utopiales de cette année) à faire signer, mais j’ai aussi pris l’anthologie, ce
qui m’a permis de jouer à la chasse à la dédicace.<br /><br />C’était une
activité rigolote et l’occasion d’avoir des discussions improbables. Ma dédicace
préférée est celle de Régis Goddyn, vous comprendrez sans peine pourquoi (on a
parlé pendant 10 minutes de techniques de gravure d’ailleurs).<br /><br />L’anthologie
est le premier livre que j’ai acheté mais pas le dernier, mais je vous en parle
après les expositions.<br /><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpceNaW0TbXYxen2BToabJJVKJfYrfLEheLqfKfIDKr05wH86iJZ18tkWDsX7Dvzw0RuAazgEnygqaWkOzpZJsaQ5LZdH7dsvGqs3UrrTBCcxICJ7em3mJ5D0PpXEokMSYLlYbkN_0Xq2MWOfsqzcgC07uKHs688ljGpPABnGCwZho6liJPPw7qhsQPz2w/s800/Utopiales20230003.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Exposition Elena Usdin" border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjpceNaW0TbXYxen2BToabJJVKJfYrfLEheLqfKfIDKr05wH86iJZ18tkWDsX7Dvzw0RuAazgEnygqaWkOzpZJsaQ5LZdH7dsvGqs3UrrTBCcxICJ7em3mJ5D0PpXEokMSYLlYbkN_0Xq2MWOfsqzcgC07uKHs688ljGpPABnGCwZho6liJPPw7qhsQPz2w/w400-h400/Utopiales20230003.jpg" width="400" /></a>
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXEUVvI_7S2Xa3EYkOYoQi5IrlSjTl1cSkcV_p8MdVxOtiKk6EpaTtinbvOb4-pUAZcqkc_HgGnIGcrj1LWh9wEGhFv3yGgGC0Vh3VljRsI_u8DvK6LDggNrz0q1q8GC34uhRLgiaUG3iI_YZ5XhuoM_Icu6304jdm0C_brb-AanY1gFXcymAzPi81MY1U/s800/Utopiales20230004.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Exposition Chantal Montellier" border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXEUVvI_7S2Xa3EYkOYoQi5IrlSjTl1cSkcV_p8MdVxOtiKk6EpaTtinbvOb4-pUAZcqkc_HgGnIGcrj1LWh9wEGhFv3yGgGC0Vh3VljRsI_u8DvK6LDggNrz0q1q8GC34uhRLgiaUG3iI_YZ5XhuoM_Icu6304jdm0C_brb-AanY1gFXcymAzPi81MY1U/w400-h400/Utopiales20230004.jpg" width="400" /></a>
</div>
<p>
Les Utopiales, c’est aussi des expositions à foison. Cette année deux artistes
féminines étaient à l’honneur : Elena Usdin, qui signe la superbe affiche de
cette édition, et Chantal Monpellier. J’ai beaucoup aimé le style graphique
d’Elena Usdin mais je suis forcé d’avouer que j’ai eu un peu de mal à rentrer
dedans, de même que pour Chantal Montellier. Mais les scénographies étaient
vraiment chouettes. <br /><br />Il y avait aussi une exposition consacrée à
René Laloux (il faudra que je rattrape ses films d’animation un jour),
plusieurs expositions scientifiques dont une sur le racisme et une sur les
femmes scientifiques.<br /><br />
</p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0-scPtr6RWyVWJiYFnM1eTsFIcV57AuvdqNK4WIxUN1nDwsBQrtG6JMMq8aY8xbkmbVusrceTbRgcum60PlmVbOmSWp5TnbN0ljGKtj8c4KrKQ1jwWPMWhQgHv7RoIzs8_57e-8C_2CeC0V5ZevpKTAz5odLwWZICLtqQ1naBeQ2U7UJQkBzMO5eHsmE-/s800/Utopiales20230005.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Expo Les légendes de Zelda" border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0-scPtr6RWyVWJiYFnM1eTsFIcV57AuvdqNK4WIxUN1nDwsBQrtG6JMMq8aY8xbkmbVusrceTbRgcum60PlmVbOmSWp5TnbN0ljGKtj8c4KrKQ1jwWPMWhQgHv7RoIzs8_57e-8C_2CeC0V5ZevpKTAz5odLwWZICLtqQ1naBeQ2U7UJQkBzMO5eHsmE-/w400-h400/Utopiales20230005.jpg" width="400" /></a>
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzOWbZAbYrwQAMb3Lb90bkLqBgY3u0XIEEi0HaVNMod9WkeFb7AVU9WSDLT964ENGJMT-mHsnWpuBzWM2WPXMuyRZiNMEurXrx9IzV9J8_kMUtIQ-_sY4MGhdmLrdJmYXtemj6Q64KcF2TCjgnNzXS7CQKfAHV5HLY3Kx1eWST6knZh7psd-ye_MNJNLdm/s800/Utopiales20230006.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Expo Transmission(s), vitrine Archéologie du futur" border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzOWbZAbYrwQAMb3Lb90bkLqBgY3u0XIEEi0HaVNMod9WkeFb7AVU9WSDLT964ENGJMT-mHsnWpuBzWM2WPXMuyRZiNMEurXrx9IzV9J8_kMUtIQ-_sY4MGhdmLrdJmYXtemj6Q64KcF2TCjgnNzXS7CQKfAHV5HLY3Kx1eWST6knZh7psd-ye_MNJNLdm/w400-h400/Utopiales20230006.jpg" width="400" /></a>
</div>
<br /><br />Enfin du côté du pôle jeu, on trouvait des créations d’artistes
autour de Zelda (je vous ai mis la réalisation de Mathieu Bablet) et une
présentation d’objets choisis par différentes institutions culturelles de Nantes
autour de la thématique de cette année, Transmissions. J’ai beaucoup aimé la
vitrine Archéologie du futur forcément.<br /><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLdg047Oa24Zn7xFXRIaTuhoBvFTSsWaDrnd0uJu6VvgTmDhLYJ_cgv64piCWvdgVCd3Pk5EnaDr4Itimor5FwdSksh7Xhyphenhyphent6st9ljHzYawBwDror_OtLZcSaYTnLSHHTiTLGv1IS6TFNIEKo7xpYRpme87sU5Jgu4EvPhCQdQgQOiqnSqm1wrbNGVHOAB/s800/Utopiales20230007.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Conférence Sur les épaules des géantes" border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLdg047Oa24Zn7xFXRIaTuhoBvFTSsWaDrnd0uJu6VvgTmDhLYJ_cgv64piCWvdgVCd3Pk5EnaDr4Itimor5FwdSksh7Xhyphenhyphent6st9ljHzYawBwDror_OtLZcSaYTnLSHHTiTLGv1IS6TFNIEKo7xpYRpme87sU5Jgu4EvPhCQdQgQOiqnSqm1wrbNGVHOAB/w400-h400/Utopiales20230007.jpg" width="400" /></a>
</div>
<br />Les Utopiales, c’est bien sûr des conférences. J’en ai vu un certain
nombre. J’en ai raté encore plus. Il faut dire que comme on navigue entre
plusieurs lieux et avec des créneaux en décalé, on ne peut jamais tout voir.
C’est une très bonne idée ceci dit, ça permet de mieux répartir la foule. Moi
qui pensais que la tempête avait fait fuir la moitié des visiteurs, j’ai été
étonnée de découvrir qu’il y avait encore plus de monde que l’année dernière
!<br /><br />De toutes les conférences vues, ma préférée a été
<i>Sur les épaules des géantes</i>, qui parle des femmes dans le milieu de la
recherche. J’ai fait
<a href="https://piaille.fr/@nevertwhere/111346713371034906">un live-pouet</a>
sur Mastodon si ça vous intéresse.<br /><br />Les conférences sont petit à petit
mises en ligne sur
<a href="https://www.actusf.com/detail-d-une-rubrique/utopiales-2023">le site d’ActuSF</a>
et sur la chaîne YouTube
<a href="https://www.youtube.com/@IdeasinScience/">Ideas in Sciences</a> si vous
avez envie de les rattraper.<br /><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGL0y_0k3vNzRTVP4GIf-GS7vYiN1sQ6MlBvedr1stJvwZLukiapfqFTUUHvmRT5FPITYHMy2vduIGYvH9c9R9hS_ex4MKztpbAygNdMeCYXwf08CIzEsrsewyR4oSBSy0YRbmKxUEnGa-NuotAlBdxpd2adYp7vB5LdI0bPkja-nzU7P6opQprjQoDrKj/s800/Utopiales20230008.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Les achats des Utos" border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGL0y_0k3vNzRTVP4GIf-GS7vYiN1sQ6MlBvedr1stJvwZLukiapfqFTUUHvmRT5FPITYHMy2vduIGYvH9c9R9hS_ex4MKztpbAygNdMeCYXwf08CIzEsrsewyR4oSBSy0YRbmKxUEnGa-NuotAlBdxpd2adYp7vB5LdI0bPkja-nzU7P6opQprjQoDrKj/w400-h400/Utopiales20230008.jpg" width="400" /></a>
</div>
<p></p>
<p>
Et toutes ces conférences donnent envie de lire plein de choses, alors
forcément les Utopiales, c’est aussi un gros craquage à la librairie. Le choix
a été très difficile mais j’ai réussi à me limiter à 6 livres.<br />
</p>
<ul style="text-align: left;">
<li>L’anthologie des Utopiales (bien sûr)</li>
<li>
<i>Paideia</i> de Claire Garand (acheté pendant que j’étais en train de
rater la remise du Prix Verlanger à l’autrice)
</li>
<li>
<i>Du thé pour les fantômes</i> de Chris Vuklisevic (que Shaya m’a bien
vendu)
</li>
<li>
<i>L'affaire Crystal Singer</i> de Ethan Chataignier (sinon Zoé ne me
laissait pas partie de la librairie)
</li>
<li>
<i>Le futur au pluriel</i> de Ketty Steward (un essai qui me faisait de
l’œil depuis longtemps)
</li>
<li>
<i>Trois battements, un silence</i> de Anne Fakhouri (une lecture trop
longtemps repoussée)
</li>
</ul>
<p>
Ma PàL me regarde de travers depuis. Mais c’est tellement agréable de passer à
la caisse avec une énorme pile de livres (et c'était surtout une bonne idée de
les prendre en fin de journée)<br /><br />
</p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6b3kq9-HymgAwzcYqxVZgV4jTO43a2T4eTrC5kzBqOsoYdRbx_IdpSarDF3gka_iBfiw4MZKhE16hrTQM5bHg5iplcP2nDZa5NG4cbUw0-U28dy54tBOvQ0liYqRxcRCDdXZF2oTOtLqOR0EBQJdeP2mcM_TKZL8mcFKYB3y2iL8FJDZz2ivqR0aOxxVL/s800/Utopiales20230009.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Dernier achat avant le départ" border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6b3kq9-HymgAwzcYqxVZgV4jTO43a2T4eTrC5kzBqOsoYdRbx_IdpSarDF3gka_iBfiw4MZKhE16hrTQM5bHg5iplcP2nDZa5NG4cbUw0-U28dy54tBOvQ0liYqRxcRCDdXZF2oTOtLqOR0EBQJdeP2mcM_TKZL8mcFKYB3y2iL8FJDZz2ivqR0aOxxVL/w400-h400/Utopiales20230009.jpg" width="400" /></a>
</div>
<br />J’avais dit 6 livres ? Pardon j’ai menti. Avant de partir dimanche, j’ai
fait un dernier tour à la librairie et j’ai commis l’erreur de papoter avec
Erwann du Bélial’ qui m’a un peu trop bien vendu Tristan Garcia. Mon septième
achat est donc un livre qui s’appelle <i>7</i>, c’est étrangement approprié !<br /><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-HQ3WdsV_4NVqL6zZLNgIwk95tgq_MfEB3C3aGJmoi4Rh2TSs9Ym0ghiUtPE9X6_tHTHzoxdnWHyudZHNCEY8wv8Ph2VoW7uUNPIQtHGPusw7OL1lb5vrC0QyuwPyCaLRQKJk5NYHn7SmFuP4ZaLqAopyHFJpqyoJ_O1GJp2I-IM92W_l2aU2hWkJNiP4/s800/Utopiales20230010.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="800" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg-HQ3WdsV_4NVqL6zZLNgIwk95tgq_MfEB3C3aGJmoi4Rh2TSs9Ym0ghiUtPE9X6_tHTHzoxdnWHyudZHNCEY8wv8Ph2VoW7uUNPIQtHGPusw7OL1lb5vrC0QyuwPyCaLRQKJk5NYHn7SmFuP4ZaLqAopyHFJpqyoJ_O1GJp2I-IM92W_l2aU2hWkJNiP4/w400-h400/Utopiales20230010.jpg" width="400" /></a>
</div>
<br />Et puis les Utopiales, c’est bien sûr le plaisir de retrouver les
copains-copines, les gens avec qui on échange sur les réseaux sociaux sans
jamais se voir ou presque, et de discuter au bar, au Café de la Cité, au
restaurant, au milieu de la librairie ou dans une file d’attente ici ou là.
C’est toujours plaisant une fois par an de pouvoir parler SFFF sans avoir
l’impression d’être un alien (mais peut-être que nous sommes TOUS des aliens qui
tenons une réunion secrète à Nantes, allez savoir).<br /><br />C'est sans doute
ce qui explique que j'ai un peu ramé à rédiger ce compte rendu (ça et le fait
que j'ai pas eu une minute pour souffler depuis que je suis rentrée). Même si ça
me fait toujours plaisir d'assister à des conférences et de me dire chaque année
que comme d'habitude je n'ai vu aucun film, c'est désormais l'aspect social qui
m'attire en premier lieu, et c'est celui qui est le plus difficile à
retranscrire en compte rendu (franchement vous risquez de vous lasser des photos
du bar !).
<p></p>
On se dit à l'année prochaine ?<br />
<p>
<b>D’autres comptes rendus :</b>
<a href="https://dragongalactique.com/2023/11/09/utopiales-2023-un-compte-rendu-intimiste/">Le dragon galactique</a>,
<a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2023/11/utopiales-2023-more-than-ever.html">Quoi de neuf sur ma pile</a>,
<a href="http://rsfblog.fr/2023/11/17/utopiales-2023-les-temps-forts/">RSF Blog</a>,
<a href="https://zoeprendlaplume.fr/utopiales-2023-bilan/">Zoé prend la plume</a><br />
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Verthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-1671367631009003645.post-75127017622737964132023-12-05T08:00:00.010+01:002023-12-09T14:21:35.790+01:00Doctor Who Specials 2023 - Episode 2 – Wild Blue Yonder<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Affiche de l'épisode" border="0" data-original-height="500" data-original-width="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxIKwazSuugcYQ-tK_1A-mCDmHkzDeKh_JYEwcEcq0JHX93TqDVeLaCp_ip43GOG5ytBK51l0xY0sIWPOB6HGST16Y5WpgHHuWP_Bm3vLohNdfCjQs1X7PnoF8CRD2adiHdr3XbfMgAYjT-FDGrURNmkLpuKfXGw7n3Y8zDyChLq2SPco9lDTAOr7psybk/s16000/DW60anniv02-00.jpg" /></div><p>Oui c’est officiel, j’ai décidé de laisser en plan tous mes articles en retard pour m’occuper de <i>Doctor Who</i>. Rassurez-vous, nous voilà déjà au deuxième des trois épisodes spéciaux du soixantième anniversaire. Si tout va bien d’ici une à deux semaines vous serez tranquilles… enfin jusqu’à Noël 😂.<br />Comme d’habitude, <b>il y aura du divulgâchage.<span></span></b></p><a name='more'></a><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhO6dV1_iDAnT2HZRLlWjPMNX0LoWIHYvi4jZtbdwEiLPE8JtweiimzbKloTQXjHVcJ7kUukefsLHDU9V8tbPe3277zlmApty0XiMB1V-CXxtrU2pCTIt1UyXZmfiYbABxXVRbXhLjmL9hoOyY51PImbgjiVoaCsH9ALthyphenhypheny7ORzYq_xB1cYnCefIc3zSvG/s500/DW60anniv02-01.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Le Doctor sort d'un TARDIS en flamme" border="0" data-original-height="334" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhO6dV1_iDAnT2HZRLlWjPMNX0LoWIHYvi4jZtbdwEiLPE8JtweiimzbKloTQXjHVcJ7kUukefsLHDU9V8tbPe3277zlmApty0XiMB1V-CXxtrU2pCTIt1UyXZmfiYbABxXVRbXhLjmL9hoOyY51PImbgjiVoaCsH9ALthyphenhypheny7ORzYq_xB1cYnCefIc3zSvG/s16000/DW60anniv02-01.jpg" /></a></div><p></p><p>La semaine dernière, nous avions laissé le Doctor et Donna à bord d’un TARDIS à la dérive suite à un accident de café (sérieux, même les Time Lords n’ont jamais envisagé de faire des consoles waterproof). Après un petit passage par chez Isaac Newton, les voilà qui débarquent dans un vaisseau spatial au-delà des confins de l’univers.<br /><br />Le Doctor décide de faire un reset du TARDIS, et celle-ci en profite pour se barrer, les laissant seuls à bord d’un immense et fort vide vaisseau spatial… ou peut-être pas ?<br /><br />C’est assez marrant parce que j’ai d’abord trouvé que cet épisode mettait les petits plats dans les grands avec cet IMMENSE couloir (je me demande si c’est une manière de rendre hommage à tous ces épisodes où le même couloir de 3 mètres est réutilisé à toutes les sauces), mais au final il s’avère que c’est un épisode assez économique avec peu de personnages et peu de décors. Et comme souvent, c’est sur ce genre de format que la série est la meilleure.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Un robot dans un très long couloir" border="0" data-original-height="250" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMZ500pYbh5vTFHh6Ct9OFo9UOEHMli39kHCj4ibtY0Li_tL5QVAsS5V8iWMaoBIRpVtEzKm2dgLK-sfVT1Ir7R0TUUdV2Z2ChZteYnuA00ZtRDAjjvkz46KqP1dzB_m1c8VgYeX6CIoeg9proawv4fbXKm9aKhIaWavkYQ68IuWZ0wJXyUX7zbPR-wNP2/s16000/DW60anniv02-02.jpg" /></div><br /><i>Wild Blue Yonder</i> est un épisode qui m’a rappelé à quel point <i>Doctor Who</i> pouvait être flippant. De tous les moments WTF bien effrayants de la série, la séquence où Donna et le Doctor se séparent, qu’on voit revenir le Doctor et qu’on se rend compte très rapidement que ce n’est pas le Doctor parce qu’il est toujours dans l’autre pièce avec l’autre Donna est très réussie.<br /><br />La suite oscille entre des séquences horrifiques qui jouent sur le visuel (la poursuite avec les doubles géants ou qui prennent des poses dignes de <i>L’Exorciste</i>) ou sur le psychologique (qui est l’authentique, qui est la copie). Ça a très bien marché sur moi, je n’étais pas du tout à l’aise jusqu’à la fin dernière minute.<br /><p></p><p style="text-align: center;"><img alt="Le Doctor qui réconforte Donna" border="0" data-original-height="281" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgutqWA8nIj7A97s3XmMXcQmfHC1SduCf9DZMosWMC1pS2-O82GcYUFz67BbhLx4bTYZz13RyM1wZJV7HVkEEsQxdZNG2Wctvn1sRs2DVk9LlCNZZD-WfiokcdXWHvYohGpvLMu7I5CwTxcm42plrzhJnjd25lzbC3ujjWvQ7ylpqKdZ1BSqzltoD8oa4Km/s16000/DW60anniv02-03.jpg" /><br /></p><p>Les multiples rencontres avec les doubles permettent également de donner quelques informations sur l’état d’esprit du Doctor, en mentionnant notamment l’histoire du Timeless Child et du Flux. Cela confirme que RTD n’a absolument pas l’intention d’enterrer l’ère Chibnall, et j’apprécie qu’il ait pensé à prendre en compte que la moitié de l’univers a disparu (ce qui était mon gros reproche dans le dernier épisode de Thirteen, c’était complètement passé sous silence).<br /><br />L’épisode permet aussi de constater que cette nouvelle incarnation du Doctor n’est pas juste Ten de retour. Certes David Tennant reprend plein de ses gimmicks (typiquement quand on le voit lécher des trucs), mais il amène des choses nouvelles au personnage.<br /><br />Enfin, beaucoup plus que l’épisode précédent, <i>Wild Blue Yonder</i> permet de remettre en marche le duo Doctor-Donna, et là-dessus c’est du régal pour la fan que je suis : ils passent autant de temps à se disputer qu’à s’entraider, et en même temps on sent leur grande complicité. Je trouve que Catherine Tate aussi joue une Donna différente : elle est plus confiante dans ses capacités notamment.<br /><br />Et j’aime beaucoup leur discussion à la fin où le Doctor reconnait qu’il ne va pas bien. On n’aurait jamais eu ça avec Ten. Et ça montre aussi la confiance que le Doctor a en Donna parce qu’en vrai le nombre de fois qu’il reconnaît ouvertement que ça ne va pas se compte sur les doigts d’une main.<br /><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Donna seule dans un couloir sombre" border="0" data-original-height="250" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPJUvE-Iay7TBSEmnPOuV51DHCw3J_1RUjoJT8Sl74RqE3scIdaHAkacuoGQZpR1eyb9-iwq6JkiY876uWXAHe1mAsm-8SZNe-ScPKqYFp-56I2btIKQ-xHcaPcE_Bkr6ar2FIK_IFgm3U-XBG5lz3xwgv8-JbLqujTmCp4iMQwVg7fqvGZTCghyzd1n7S/s16000/DW60anniv02-04.jpg" /></div><p></p><p>Après des passages bien flippants, l’épisode prend de la vitesse pour la résolution. Dont la clé était la lenteur. C’est plutôt bien trouvé même si au final on a l’impression que le Doctor et Donna sont de simples passagers arrivés là par hasard (mais c’est pas mal de sortir de l’habituel schéma du Doctor sauveur ultime, on a déjà eu ça dans l’épisode précédent).<br /><br />Et une fois tout le monde bien en sécurité à bord du TARDIS (d’ailleurs j’ai vraiment eu peur qu’on ne récupère jamais la vraie Donna), retour sur Terre pour revoir Wilf (❤) et pour arriver comme il se doit en pleine fin du monde, sinon ça ne serait pas drôle.<br /><br />Affaire à suivre donc, mais globalement j’ai trouvé cet épisode très plaisant, ça faisait longtemps que je n’avais pas flippé comme ça devant un épisode, et c’est vraiment que du bonheur de retrouver Donna et le Doctor à nouveau ensemble.<br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Le Doctor et Donna installés devant le poste de pilotage du vaisseau" border="0" data-original-height="334" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjlY2K_ZR10rx4JB7AX1a0iuP8sH8G9tqxrreN4-mnDoVyW0I3dpeRB4sPBpDEayP0C22Nb21tpf3U7BXgd1zgC05bdeL4eS5BCmWAfiI2ZolM5EsiHI3HY-29VMqeQ-ziLB2J9D-yGZ0zUaNVthC7riq0nDtiWUzRJ65SXdDivtz-pj9Ct7YfXVb09CXPR/s16000/DW60anniv02-05.jpg" /></div><p>Quelques remarques/réflexions en vrac pour finir : </p><ul style="text-align: left;"><li>Je suis curieuse de voir comment cette histoire de superstition et de sel va se répercuter sur la suite (si c’est mentionné, c’est forcément que ça va jouer un rôle)</li><li>Au bout de deux épisodes, je m’interroge sur la thématique de ce 60e anniversaire. On est loin du feu d’artifice du 50e, les enjeux semblent assez mineurs et les épisodes vont les uns à la suite des autres sans réel motif commun. Ça ne me dérange pas parce qu’après les aléas des dernières saisons c’est plaisant d’avoir des épisodes solides en eux-mêmes, mais quand même, je suis curieuse de voir où tout cela va aller.</li><li>D’ailleurs comme je me coupe volontairement des infos, j’ai découvert que les gens s’étaient faits d’énormes films sur cet épisode car la promo était pour le moins réduite. Alors que c’était juste que c’était impossible de révéler le moindre élément sous peine de tout révéler.</li><li>La scène avec Wilf joué par Bernard Cribbins est la dernière scène jouée par l’acteur avant son décès, c’est très triste et en même temps je trouve ça émouvant qu’il soit revenu à la série une dernière fois.</li><li>Le <a href="https://www.youtube.com/watch?v=-bVYsOGsJww">Behind the Scenes</a> qui accompagne l’épisode est une fois encore un régal pour en apprendre plus sur l’épisode. Je suis vraiment admirative de la façon dont la série utilise tout le champ des effets spéciaux : il y a du fond vert bien sûr mais aussi des marionnettes (le robot ❤), des prothèses, des vrais éléments de décor, des trucages, c’est vraiment fascinant.</li></ul><p><b>Infos utiles : </b><i>Wild Blue Yonder</i> est le deuxième des trois épisodes spéciaux de Doctor Who réalisés pour le 60e anniversaire de la série. Première diffusion le 2 décembre 2023. Scénario de Russel T. Davies. Réalisation de Tom Kingsley. 55 minutes environ.<br /></p>Verthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-1671367631009003645.post-49001785818194043582023-11-28T08:00:00.004+01:002023-11-28T08:00:00.130+01:00 15 ans !<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><tbody><tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbmz0u7-VegqIVkkMKBrgL17OZHrud6B5UX8slS421KGn-3YPjRhVl1latcqGgtnc2xhyJsq0e_f9hSZHcVkTFZlVxQOgjMRW1g1ydBoxZOTgwGqWZIAasAQqmjS0zN4a1Yi80n_5frM4yG5qSwwvRKyiOuFx2-61znrnWDTuuBV6YLnJjufMUP9l9470P/s853/karina-kungla-aZp6Gya7pUQ-unsplash.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img alt="Un gâteau d'anniversaire avec un dinosaure" border="0" data-original-height="853" data-original-width="640" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjbmz0u7-VegqIVkkMKBrgL17OZHrud6B5UX8slS421KGn-3YPjRhVl1latcqGgtnc2xhyJsq0e_f9hSZHcVkTFZlVxQOgjMRW1g1ydBoxZOTgwGqWZIAasAQqmjS0zN4a1Yi80n_5frM4yG5qSwwvRKyiOuFx2-61znrnWDTuuBV6YLnJjufMUP9l9470P/w300-h400/karina-kungla-aZp6Gya7pUQ-unsplash.jpg" width="300" /></a></td></tr><tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i><span style="font-size: x-small;">Photo de <a href="https://unsplash.com/fr/@pixelperfectmom?utm_content=creditCopyText&utm_medium=referral&utm_source=unsplash">Karina Kungla</a> sur <a href="https://unsplash.com/fr/photos/un-gateau-avec-un-dinosaure-dessus-aZp6Gya7pUQ?utm_content=creditCopyText&utm_medium=referral&utm_source=unsplash">Unsplash</a></span></i></td></tr></tbody></table> Aujourd’hui mon petit blog fête ses 15 ans.<br /><br />J’avais plein de projets pour cette date mais aucun n’ayant abouti, on se contentera de ce petit billet carte d’anniversaire.<br /><br />15 ans donc, quelques 1600 articles dont 938 ont été consacrés à des livres (ça c’est plutôt cohérent). J’ai aussi beaucoup parlé de films (moins maintenant) et de séries (surtout de Doctor Who qui affiche 139 articles au compteur). Et entre vous et moi, nous avons publié 14 3000 commentaires (je veux bien revendiquer la propriété d’un tiers d’entre eux mais pas plus !).<br /><br />On est loin des jours fastes mais avec un article par semaine j’ai trouvé un rythme qui me convient. Des fois j’aimerais faire plus ou mieux, mais je fais avec le temps et l’énergie dont je dispose.<br /><br />Merci d’être toujours là pour lire mes déblatérations ici et sur les réseaux sociaux. Pendant longtemps la lecture a été une activité très solitaire pour moi, et je suis ravie que grâce à ce blog (et grâce aux autres blogs, aux réseaux sociaux, aux festivals et j’en passe), ça doit devenu une activité sociale.<br /><br />On se dit à dans 5 ans pour fêter (je l’espère correctement) ses 20 ans ?<br /><p></p>Verthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.com18tag:blogger.com,1999:blog-1671367631009003645.post-18385227200450299562023-11-26T14:45:00.004+01:002023-11-26T14:46:17.709+01:00Doctor Who Specials 2023 - Episode 1 - The Star Beast<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Affiche de l'épisode" border="0" data-original-height="400" data-original-width="320" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg94afUqS7zKm6pRndBD0yCTcn00XRdyDS1X6tNf-1HimSm3rHkdydpW_a_m1qULJeMq3SLb8vL8fEyGGodWYKiEdtTL8J3LH-ZF2emgH4-cpvQ3XSSr-DnRZYkqowPCiiVZQ03Y3U9zWr17gmhzqfuHTD5u4u0yTtYsi4CmVxQwV_4sO6slLi8HoEapzi5/w320-h400/DW60anniv01-00.jpg" width="320" /></div><p>Pour être totalement honnête, si une partie de moi était contente de voir revenir David Tennant et Catherine Tate sous la houlette de Russel T. Davies pour cette série d’épisodes spécial 60e anniversaire, une autre était un peu méfiante. La mode est en effet un peu trop à la nostalgie et au recyclage en ce moment. Heureusement, mes doutes n’ont pas fait long feu.<br /><br /><b>La suite divulgâche à fond,</b> donc passez votre chemin si vous n’avez pas vu l’épisode (et que vous avez prévu de le voir).<span></span></p><a name='more'></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Le Doctor sort de son TARDIS" border="0" data-original-height="334" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0akGS6Drv_rrBTsjg4fUGJlcLFMkEAeFjajt-hO8KldeLwM_N4LozfIo2SPf2B_8_jqFsBja4ke85aIs9YLE6EDla3vfeRuUuf3tuLPLP7C6PxWRE1oGcNezHEAna8FkbIEPEQRcCg67TkDEggIiK4Z6Z7X6Rb_624G69NRkR9v5z3y26tU3omGpBSiaq/s16000/DW60anniv01-01.jpg" /></div><br />À vrai dire mes doutes avaient déjà disparu après le visionnage du mini-épisode sorti dans le cadre du <i>Children in Need</i>, qui donnait déjà le ton. Si vous l’avez raté, <a href="https://youtu.be/RfLtAdSgWPQ?si=4C1yllDzoVOijn80">jetez-y un œil</a>, c’est un délicieux apéritif.<br /><br />L’histoire commence avec le Doctor qui débarque à Londres et qui tombe nez à nez avec Donna. Et Rose. Non pas cette Rose-là mais la fille de Donna. Et puis il y a aussi un vaisseau alien. Une créature trop mignonne, le Meep. D’autres aliens d’apparence moins sympathique. Des tirs. De la course. Une menace qui plane sur Londres. Et même… du café !<br /><br />On sent que Russel T. Davies reprend pied avec plaisir dans l’univers. Il reprend ses héros, ressort plein de ses jouets (la fameuse Shadow Proclamation), va adapter une histoire d’un comics <i>Doctor Who</i> paru en 1979 et en même temps amène de nouvelles choses.<br /><br />Le résultat est un épisode intense mais où personne n’est laissé de côté. Il n’y a pas de temps mort mais on peut souffler entre deux courses poursuites. Et les dialogues sont parfois plus énergiques que des scènes d’action. Sans pour autant empêcher l’émotion.<p></p><p style="text-align: center;"><img alt="The Meep" border="0" data-original-height="334" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2dakFoASRWItRqztagdFNWLtWOryIEUwckOPzTtesv7ut5_AdlRcLg0MhPBHNxiqPinP4bD4cCuouucJZy-WEcZN-EX9ZXqZDaugRu98moiQmS2bJ1SQqIJJeCLB68gVmkFtuSStmYISwz9H77OFcvads2clYB342ujOusYrZUjuCKbKHVLO4PDpgtfQI/s16000/DW60anniv01-02.jpg" /><br /></p><p>On a donc un schéma assez classique des aliens qui s’invitent à Londres (ici un alien poursuivi par d’autres), mais la situation est rendue compliquée par le fait que le Doctor ne cesse de croiser Donna alors qu’elle n’est pas censée se rappeler.<br /><br />Et c’est bien entendu ce qui fait tout l’intérêt de l’épisode, enfin de mon point de vue. Qui est sûrement partagé par tous les fans de Donna Noble qui comme moi ont encore le cœur qui se serre en pensant à la conclusion tragique de son aventure à la fin de la saison 4.<br /><br />Le Doctor et Donna se retrouvent, l’occasion pour le Doctor de voir ce qu’elle est devenue, et ce qu’elle a fait de son argent (je vous laisse découvrir cet élément, c’est à l’image de l’épisode, à la fois émouvant et drôle). Cela lui permet aussi de faire connaissance avec le mari de Donna, l’extraordinaire Shaun Temple qui n’est pas perturbé le moins du monde de croiser des aliens dans son salon.<br /><br />Avec tout ce charivari, Donna finit forcément par retrouver ses souvenirs et RTD en profite pour solutionner le problème de la metacrisis. Y’a un petit côté bullshit magique, mais je ne vois pas trop comment on aurait pu éviter cet écueil, et puis c’est pour une bonne cause, à savoir donner l’occasion à Donna et au Doctor de s’offrir une nouvelle aventure ensemble.<br /><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="La famille Noble-Tempe inquiète face à une menace dans son salon" border="0" data-original-height="327" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhr5VKSVPPFqbFWMFCXn0lXRx2uBHOhs3FLPShRInK5iTNsplH7gvhEFn1IOJq0kTRtg4ltcWgMDk8f4ovrWl2TlvpuDkyu-aHvULKKa_aUU_n_iyS03dc9c0DaGrkqryPXxmuEbO8UGkPqBFut1ENRoNL0XKQGLMu_FGGhscJxElgzsA3gYQWet8reI9La/s16000/DW60anniv01-03.jpg" /></div><br />Le cœur de cet épisode, ce sont les échanges entre Donna et le Doctor, lorsqu’elle ne se rappelle plus, quand elle commence à se rappeler et quand elle retrouve la mémoire. C’est drôle, touchant et l’alchimie entre les deux acteurs est toujours aussi formidable.<br /><br />Mais ce n’est pas le seul aspect intéressant. Si la trame est classique, RTD en profite pour apporter sa touche, et pour ceux qui trouvaient que Doctor Who était devenu trop woke dernièrement n'ont pas fini de s’étouffer devant leur écran.<br /><br />Personnellement j’aime beaucoup l’approche choisie : la série se veut inclusive et fait un vrai travail de représentativité mais de la façon la plus naturelle qui soit, et sans pathos. En cela, le personnage de Rose est très réussi.<br /><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Des aliens, encore" border="0" data-original-height="334" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQaFJrU43H49MGYihYL46RqX7uHcwwC_DddAaOiYxWFqdt2VtSMJ5hRGhtFOIfs7gGkE0Hl8FXmdMYskH2ZpJ849Jqbp0L5xqHnA2cFPSRBCswwdN6igWaDg2TR3O8hbV-2W5yUZjp24srKPtGFb_pV2MNS2pyQWvtknTfvX3Ht7LSNMlvZD08qL_UQA7Y/s16000/DW60anniv01-04.jpg" /></div><br />Quelques interrogations/réflexions en vrac pour finir : <br /><p></p><ul style="text-align: left;"><li>C’est de loin l’épisode post-régénération de loin le plus atypique puisque le sujet n’est même pas abordé. Ce qui est assez logique vu que le Doctor « revisite » un ancien visage, j’imagine que cela le dispense de tout temps d’adaptation. Et il en est de même pour le public.</li><li>L’idée du Doctor qui « revisite » un ancien visage avait déjà été évoquée dans <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2013/11/doctor-who-day-of-doctor.html">l’épisode du 50e anniversaire</a> où on recroise Tom Baker (le 4e Doctor) dans une version plus âgée qui semble être une incarnation future du Doctor. C’est la grande inconnue de ces épisodes spéciaux, pourquoi ce retour en arrière ? (enfin à part pour la raison bassement matérielle de doper les audiences ?). J’espère qu’on aura une vraie raison.</li><li>Je n’ai pas parlé de Sylvia, la maman de Donna qui n’a pas la langue dans sa poche. Il y a une séquence très jolie autour de la parentalité où Donna tacle sa mère à ce sujet. C’est un chouette personnage que Sylvia, parfois désagréable au possible mais on voit bien qu’elle aime sa fille et sa petite-fille.</li><li>Sur le sujet de la nostalgie, je me dis avec le recul qu’elle a du sens (c’est un épisode anniversaire après tout). J’espère juste les trois épisodes ne se limiteront pas à ça</li></ul><p></p><p style="text-align: center;"><img alt="Donna <3" border="0" data-original-height="314" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6YwgGSLx3GgJPUoc_2eODggk30P-yLYceyCq00L2n2xG9Wbv8qtSdNYz81KBWs43T892Q18O9aYBfTz7RGw3uSirHGT2G6nltHasriJk-Fd3scj1bBfbVVR9xE67T842mpY5iBS3DkFLI0fcBir5Pjtb5Ql-67SWVypLn2ghH5lx-vcOTOmVQ_64CYydG/s16000/DW60anniv01-05.jpg" /><br /></p><p>Voilà pour <i>The Star Beast</i>, le premier des trois épisodes spéciaux du 60e anniversaire, qui utilise une trame assez convenue pour permettre le retour d’un excellent personnage, et qui promet de belles choses pour la suite. À noter que cet épisode marque le retour de Rachel Talalay à la réalisation (qu’on n’avait pas vu depuis la saison 10) et de Murray Gold à la musique (quel bonheur à écouter même si c’est beaucoup de la redite, thématique de l’épisode oblige).<br /><br />Bref il semblerait que parfois, la nostalgie ait du bon. Vivement la semaine prochaine !<br /><br />PS : Autre élément de l’ère Russel T. Davies qui fait son retour : le making-of. Je vous recommande le visionnage de <a href="https://youtu.be/FWnPxke0row?si=HvIM9l4qxNWNAqkp">cette vidéo</a> qui reprend la formule du Doctor Who Confidential en plus succinct. À une époque où on nous abreuve d’effets spéciaux digitaux parfois immondes, c’est absolument passionnant de voir la façon dont Doctor Who tire profite des trucages et du numérique pour arriver à ses fins (et le résultat est admirable, j’espère qu’ils ont prévu des peluches du Meep pour Noël… ou peut-être pas finalement 🤣)<br /><br /><b>Infos utiles : </b>The Star Beast est le premier des trois épisodes spéciaux de Doctor Who réalisés pour le 60e anniversaire de la série. Première diffusion le 25 novembre 2023. Scénario de Russel T. Davies d’après une histoire de Pat Mills and Dave Gibbons. Réalisation de Rachel Talalay. 60 minutes environ.<br /></p>Verthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.com12tag:blogger.com,1999:blog-1671367631009003645.post-21321286419427691842023-11-15T08:00:00.032+01:002023-11-17T09:54:46.256+01:00Rossignol – Audrey Pleynet<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Couverture de Rossignol" border="0" data-original-height="752" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOL6ftQLeHMoo-OLAPloUXAZw29U0TSLq3ixPJ9jsvKFp-I_NRWJqfgM4y2faRmA1h2IcnZN79wfj9KSehReAG5iAef2InQFH4F2RhNx9NnHtqMw1pVdy7ZxcgjM2yJJscG9zkHLZnti1mrbMwWbHHnZkk7J2EKMGR72f5_y8NS1eeV0R9fWleCiayjEeX/w266-h400/rossignol.jpg" width="266" /></div><p>J’aurais normalement dû lire encore deux autres Une heure-lumière avant de me pencher sur celui-ci, mais l’occasion était trop belle de lire cette novella avant les Utopiales pour pouvoir la faire dédicacer. Oui certes quand vous lirez cet article, les Utopiales seront désormais un évènement du passé, et alors ?<span></span></p><a name='more'></a><i>Rossignol</i> se déroule sur une station spatiale où se mêlent différentes espèces intelligentes, au propre comme au figuré. Elles vivent en effet ensemble grâce aux Paramètres qui garantissent à chacun un écosystème adapté à son corps, et elles se mêlent grâce à une longue histoire d’hybridations inter-espèces.<br /><br />Cela ressemble à une utopie, et on sent que c’est ainsi que cette station spatiale a été pensée, même si le temps passant, elle a été rattrapée par la réalité, ses conflits et ses horreurs.<br /><br />Dans ce récit à première vue décousu, on suit la narratrice qui a toujours vécu sur cette station, et qui quand l’histoire commence est poursuivi. Par qui ? Pourquoi ? On va le découvrir petit à petit par un habile jeu d’alternances entre temps présent et flashbacks.<br /><br />J’ai beaucoup aimé cette novella que j’ai trouvé d’une grande richesse : son univers est très intéressant à découvrir et les réflexions sur le rapport à l’Autre et sur le vivre ensemble sont bien menées et très justes. <br /><br />J’aime bien le fait que l’autrice traite aussi bien le sujet à grande échelle, en montrant le fonctionnement d’une société qui mêle de multiples espèces qu’à petite échelle, via les relations complexes et très touchantes de la narratrice à sa famille et à ses amis.<br /><br />J’apprécie également l’ambiance de la station, entre l’optimisme du modèle utopique auquel tout le monde voudrait croire encore et la lente dégradation de celui-ci au gré des conflits et des manigances.<br /><br />Enfin, j’ai bien aimé la forme du récit. Au début je ne comprenais pas trop pourquoi on se baladait comme cela mais cela fait sens à la fin (enfin je crois si j’ai bien compris la fin, comme j’ai eu une lecture un peu hachée au début il faudra que j’y revienne).<br /><br /><i>Rossignol</i> est donc un très beau texte dont je vous recommande vivement la découverte. Je l’ai trouvé riche, nuancé, beau et touchant. C’est pour moi une des novellas les plus remarquables parues dernièrement dans cette collection.<br /><br /><b>Infos utiles :</b> <i>Rossignol</i> est une novella de Audrey Pleynet parue en 2023 aux éditions du Bélial’ au sein de la collection Une heure-lumière. Couverture d’Aurélien Police. 130 pages.<br /><br /><b>D’autres avis : </b><a href="https://233degrescelsius.blogspot.com/2023/10/audrey-pleynet-rossignol.html">233°C</a>, <a href="https://aupaysdescavetrolls.fr/2023/06/07/rossignol-de-audrey-pleynet/">Au pays des Cave Trolls</a>, <a href="https://yuyine.be/review/book/rossignol">Les critiques de Yuyine</a>, <a href="https://les-lectures-du-maki.blogspot.com/2023/07/rossignol-audrey-pleynet.html">Les lectures du Maki</a>, <a href="https://www.lorhkan.com/2023/07/10/rossignol-de-audrey-pleynet/">Lorhkan et les mauvais genres</a>, <a href="https://www.quoideneufsurmapile.com/2023/05/rossignol-audrey-plenet.html">Quoi de neuf sur ma pile</a><br /><p></p>Verthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-1671367631009003645.post-5626658741320113022023-11-08T08:00:00.068+01:002023-11-19T15:55:50.232+01:00Recueil factice – Octobre 2023<div style="text-align: center;">
<img alt="Bannière Recueil Factice" border="0" height="178" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwLGyYjsuTFA7-FcC4jZ7N-pL0rxwoDkZsGkIFHTof_8fgQWuJDVkR92bZR-o_CeLwOWxi2LLh0K1Y_b29DRZ1phOO3MtY_4FtNRu_9Wazn9NPBEwEid8nvbO-cF0v8FerxwXNaY4N3dE/w400-h178/BanRecueilFactice.png" width="400" />
</div>
<p>
J’aurais sans doute pu publier ce bilan la semaine dernière mais
j’ai été un peu happée par les vacances scolaires et les Utopiales bien sûr…
en attendant que je vous raconte mes aventures de cette année à Nantes, je
vous laisse avec le bilan d’octobre, un mois riche en picorage de textes
courts.<span></span>
</p>
<a name='more'></a>
<p></p>
<hr align="center" size="1" width="50%" />
<p style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><b>LIVRES</b></span><br />
</p>
<p><b></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><img alt="Couvertures des livres lus en octobre" border="0" data-original-height="714" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZjtAbiTi7TEVoG2Uug6K2yrL778hRFYiOyIVFbqthnvp_TemB9Oh4Th6z67aUHNKtkTWngihXv3ZURnVwGAO7ax_TsvnQ8rd01KiRIR-liT_gdGe68r5YQb7_YGnKK4zIwJrJELVGu85pDPxugc1aqFz7exgHZN_vN3jmgEkN2qrb-ApVfLCnV-5I-jou/s16000/RF10-livres.jpg" /></b></div><b> </b><p></p><p><b>Utopiales 2022 (anthologie)</b><br />Une sélection de textes intéressante
où tous les genres sont représentés –
<a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2023/11/utopiales-2022-anthologie.html">Chronique complète</a><br /><br /><b>Éparpillés sur la mer (Chronopages de novembre) – Mina Jacobson 🐚👬</b><br />Dans un futur où la montée des eaux à obliger les derniers survivants à
vivre sur la mer, l'humanité s'est réorganisée sous forme d'essaims, des
groupes de clones partageant un esprit commun. Cela m'a un peu rappelé la
nouvelle de Greg Egan
<i><a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2021/07/un-chateau-sous-la-mer-greg-egan-une.html">Un château sous la mer</a></i>, mais en beaucoup plus compréhensible (😅). J'ai bien aimé ce texte, il y a
un bel univers et l'écriture fonctionne très bien pour montrer les différents
points de vue, avec une belle réflexion sur l'individualisme.<br /><br /><b>L’archiviste – Alexandra Koszelyk</b><br />Un texte un peu brut qui dit beaucoup de choses sur l'Ukraine, l'art en
temps de guerre et sur la résistance –
<a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2023/10/larchiviste-alexandra-koszelyk.html">Chronique complète</a><br /><br /><b>Et à la fin, ils meurent – Lou Lubie 👸🏰</b><br />Une BD sur
les contes de fées qui tout en ressortant du tiroir les versions anciennes
bien éloignées des films Disney, définit ce que sont les contes, raconte
comment ils ont évolué à travers temps et propose des pistes d’analyse et de
réflexion. Le résultat à la fois drôle et intelligent, je connaissais déjà
bien le sujet mais j’ai eu plaisir à le revisiter par ce médium.<br /><br /><b>Le gâteau dont tu es le héros – Owi Owi Fouette-moi🍰😋</b><br />Oui je sais, d’ordinaire on ne chronique pas les livres de cuisine,
mais je fais une exception pour celui-ci qui est mon nouveau livre favori pour
faire des gâteaux pour plein de raisons : la simplicité des recettes, les
nombreuses possibilités de substitutions d’ingrédients et une première partie
de présentation qui prend le temps d’expliquer comment les choses
fonctionnent. Attention par contre, une fois ce livre en votre possession,
vous voilà condamné à acheter un moule carré !<br /><br /><b>Rossignol – Audrey Pleynet</b><br />Une très belle novella sur la question du vivre-ensemble –
<a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2023/11/rossignol-audrey-pleynet.html">Chronique complète</a><br /><br /><b>L’énergie du désespoir (Chronopages d’octobre) – Adrien Tomas ⛰🧚♀️</b><br />Cette première livraison de mon abonnement à Chronopages (une nouvelle
par mois envoyée par les éditions 1115) est une très bonne surprise. C’est une
jolie nouvelle de fantasy qui réussit à bien poser son univers, ses
personnages et ses enjeux en quelques pages. J'ai hâte de recevoir le prochain
numéro !<br /><br /><b>Demain le silence – Kate Wilhem 🌲⛺</b><br />Dans un
futur où l'humanité multiplie les explorations à la recherche de ressources
pour répondre aux besoins de ses cités surpeuplées, un homme tombe sous le
charme de la nature et de son calme. C'est un récit intéressant qui fait
encore son petit effet, à la fois pour ce qui est de mettre en scène la course
désespérée aux ressources sans aucun respect pour l'écologie et pour le
rapport de l'humanité à la nature.<br />
</p>
<hr align="center" size="1" width="50%" />
<p style="text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><b>FILMS</b></span><br />
</p>
<p><b></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNF4mf5oXaqZX0WGAFzWf21i5h2ZKGnoUjKwqx0D26nwhCQ4lJpVoD93sqS_Ss7yDSrW2k_BvYpJEQe3DNU0ei2q60l1d1_nCH_YAdgzhtx8IT8v-m7SD-jTuTe91ftLNud15fLYcpfV6fkz3xIW40ZnlOf7VPnzr_AqO39oJyAHKmikubhT7k521mmpJ0/s500/RF10-films.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Affiches des films vus en octobre" border="0" data-original-height="222" data-original-width="500" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNF4mf5oXaqZX0WGAFzWf21i5h2ZKGnoUjKwqx0D26nwhCQ4lJpVoD93sqS_Ss7yDSrW2k_BvYpJEQe3DNU0ei2q60l1d1_nCH_YAdgzhtx8IT8v-m7SD-jTuTe91ftLNud15fLYcpfV6fkz3xIW40ZnlOf7VPnzr_AqO39oJyAHKmikubhT7k521mmpJ0/s16000/RF10-films.jpg" /></a></b></div><b> </b><b></b><p></p><p><b>Kaamelott premier volet en ciné-concert – Alexandre Astier ⚔👑</b><br />Ce
mois-ci j’ai pu revoir le premier film Kaamelott, en attendant la sortie de la
suite. Je lui trouve certes toujours des défauts (moins gênants au deuxième
visionnage
<a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2021/08/kaamelott-premier-volet-alexandre-astier.html">qu'au premier</a>
mais y'a quelques trucs inexpliqués ou qui s'emboîtent mal) mais c'est un beau
mélange de rires et d'émotions. Comme c’était un ciné-concert, j’ai encore
plus apprécié la musique qui s’accorde parfaitement avec les images (mais le
contraire eut été surprenant). <br /><br /><b>Les minions 2 : Il était une fois Gru – Kyle Balda 🤓🍌</b><br />J'ai profité de son passage sur Netflix pour rattraper cet énième
épisode de l'univers Gru/Les minions. Globalement ça se regarde mais c'est
très planplan et très enfantin. Je ne doute pas que Mini-Vert passera un
excellent moment devant mais on sent quand même qu’on étire un peu trop le
beurre sur la tartine. Le truc qui me dérange, étrangement, c'est que le
gloubiglouba des Minions n'a jamais été aussi compréhensible, ce qui gâche un
peu le concept de leur joyeux sabir plein de mots sortis de leur contexte.<br /><br /><b>La Pat' Patrouille : La Super Patrouille – Cal Brunker 🐶🦸♀️</b><br />Cette chronique est avant tout pour
<a href="https://catsbooksrock.blogspot.com/">Alys</a> 😉. J’avais trouvé le
premier film correct, alors j’ai emmené Mini-Vert voir ses chiots favoris au
cinéma pour le deuxième volet. C’était plutôt une bonne surprise, ce qui
explique sans doute l’extrême indulgence des critiques de cinéma. Certes,
c’est un film pour jeunes enfants qui est là pour vous vendre des jouets, mais
franchement, pour une histoire de super-héros, ça tient la route et c’est
nettement plus lisible que le gloubiglouba qu’on nous sert chez Marvel et DC.
En plus c’est Stella la reine de la fête, alors que demander de plus ?<br />
</p>
<hr align="center" size="1" width="50%" />
<p style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: large;">SÉRIES</span></b><br />
</p>
<p>
<b></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><img alt="Affiches des séries vues en octobre" border="0" data-original-height="300" data-original-width="400" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjF7SEtwJ429GFiVGYEaIu1ZFW6rMKngf8B7zsxrOcJs875tiu1ii73M2mY9BONtz9TOnzYB9zjkStNN8bnijZto8kwXMbtZYyPpf_3n5DXA5wK7SkpcEWONLLyf0jZFBYv4zJ8XX-pxPPKzhX0_8rbaHK-H-Y75nswePAN9BJOzw08W12LnFStAmnIgekR/w400-h300/RF10-series.jpg" width="400" /></b></div><p></p><p><b>The Afterparty – Saisons 1 & 2 🐨🦎</b><br />Une chouette série sur la
base du traditionnel meurtre en huis clos, ici celui d'une star de la pop
assassinée dans le prolongement d'une réunion d'anciens lycéens. La
particularité de cette série est sa narration : à chaque fois qu'un suspect
est interrogé, son récit prend la forme d'un mini-film d'un genre différent
(romance, comédie musicale, film noir, etc.). Le ton est plutôt léger,
l'histoire est bien menée et on s'amuse beaucoup à suivre cette afterparty
d'afterparty. La deuxième (et dernière) saison propose une autre histoire de
meurtre, cette fois-ci dans le cadre d’un mariage, et c’est tout aussi
plaisant à suivre.<br />
</p>
<hr align="center" size="1" width="50%" />
<p style="text-align: center;">
<b><span style="font-size: large;">À VENIR EN NOVEMBRE</span></b><br />
</p>
<p>
Étant à la fois entre deux lectures (ah si il me reste le tome 4 de Fondation
à finir en livre audio) et entre deux séries (ah si je regarde The Marvelous
Mrs. Maisel à hauteur d’un épisode tous les 15 jours, au moins je fais durer),
je n’ai aucune idée de ce qui m’attend au mois de novembre. Ah si, DOCTOR WHO
(comment ai-je pu oublier ?).<br /><br />Par contre côté blog il y aura au
moins ma chronique sur <i>Rossignol</i> (déjà écrite) et j’espère mon compte
rendu des Utopiales !<br />
</p>
Verthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-1671367631009003645.post-30386217700744224582023-11-01T08:00:00.006+01:002023-11-01T08:00:00.238+01:00Utopiales 2022 (anthologie)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Anthologie 2022 des Utopiales - Couverture" border="0" data-original-height="695" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWUa4nO9otoI2Ze893eANl_m4pAE-st0hfSdlR5tM6nsF9dMDzWE60NAz3flEitA9JPZ90pZ74-HyLUkYYnICIoM1cvhSha-lITUH88SfVvzTvNXqF55VNx5Xrei-y9xyPNtS1q0K5sBBAyiK0ijuhXbdneCU2tzi0_QLeQY9CG5-kUl2gNEXa3BUtcvpu/w288-h400/anthoUtos2022.jpg" width="288" /></div><p>Comme c’est ce soir qu’a lieu l’inauguration de l’édition 2023 des Utopiales, je me suis dit que c’était probablement le meilleur jour pour publier ma chronique sur l’anthologie de <a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2022/12/souvenirs-des-utopiales-2022.html">l’édition 2022</a>. Après, il sera trop tard, non ?<span></span></p><a name='more'></a>L’anthologie des Utopiales est une tradition de longue date pour moi. Je l’achète chaque année depuis que je fréquente le festival et pendant longtemps je passais mes journées à courir après les auteurices pour la faire dédicacer (sauf pour celle-ci où il y a eu du laisser-aller). J’aime bien la lire quelques temps après le festival (ok y’a vraiment eu du laisser-aller) pour réveiller mes souvenirs.<br /><br />L’anthologie propose treize nouvelles autour de la thématique Limites. 7 auteurs, 6 autrices (on y arrive à la parité), tous francophones sauf un. Ce sont des textes inédits sauf pour quatre d’entre eux (manque de bol j’avais déjà lu un des non-inédits).<br /><br />Globalement j’ai trouvé l’ensemble de très bonne facture. J’ai été intéressée par toutes les nouvelles et j’ai apprécié que les auteurices ne se limitent (ah ah) pas à la SF dans le choix de leurs thématiques.<br /><br />J’avais commencé à prendre des notes sur chaque texte pour vous faire un compte rendu détaillé et puis la vie est passée par là et je me suis retrouvée quinze jours plus tard avec uniquement des impressions très vagues en tête. <br /><br />Voilà les trois textes que j’ai trouvés les plus intéressants : <br /><br /><b><i>Cargo</i></b> de <b><i>Saul Pandelakis</i></b><br />Dans cette nouvelle, on suit une femme qui vit loin de la Terre, dans un futur où des créatures stellaires ont été asservies pour servir de vaisseaux cargos à travers l'espace. C'est une nouvelle fourmillante d’idées qui a beaucoup de choses à dire en peu de pages sur tout un tas de sujets, tout en ménageant des moments d'humanité dans une ambiance assez sinistre. <br />Voilà qui donne envie de lire plus de cet auteur, et ça tombe bien, j’ai <i>La séquence Aardtman</i> dans ma pile à lire.<br /><br /><b><i>Tarbh dans le labyrinthe</i></b> de<b><i> Aurélie Wellenstein</i></b><br />Dans ce texte, on suit un jeune minotaure qui essaye de s'échapper du labyrinthe usine exploiteur d’enfants (si si). Beaucoup de choses se mêlent dans cette histoire que j’ai trouvée remarquable par son ambiance et son univers très original, à mi-chemin entre mythologie et autre chose. Il va falloir que je me penche sur les écrits de cette autrice (je n’ai rien à PàL donc je prends les recommandations).<br /><br /><b><i>Conte du Loup qui devint Corbeau</i></b> de <b><i>Morgan of Glencoe</i></b><br />Cette histoire se déroule dans le même univers post-apo que l'excellente <i>La piste des oiseaux</i> (<a href="https://nevertwhere.blogspot.com/2021/05/utopiales-2020-anthologie.html">anthologie 2020 des Utos</a>). C’est un texte qui fait réfléchir sur les questions de mémoire et de conservation des savoirs et des connaissances. <br />J'ai beaucoup aimé, ce qui m’a rappelé que je devais lire d’autres choses de cette autrice. Et ça tombe bien, j’ai <i>Dans l'ombre de Paris</i> dans ma PàL !<br /><br />À part ça, j’ai lu avec intérêt le texte d’<b><i>Émilie Querbalec</i></b> mais j’aurais aimé que l’argument SF soit plus exploité. J’ai trouvé la nouvelle de <b><i>Jean-Marc Ligny</i></b> plutôt positive vu le sujet. J’ai bien aimé l’univers un peu biopunk de <b><i>Julien Heylbroeck-Caldironi</i></b> et je suis passée en vitesse sur la nouvelle d’<b><i>Ugo Bellagamba</i></b> que je connaissais déjà (mais ça se relit bien ceci dit).<br /><br />Je me suis dit que <b><i>Morgane Caussarieu</i></b> et <b><i>Nicolas Martin</i></b> y allaient un peu fort sur l’horreur mettant en scène des enfants (je suis un peu sensible sur ce genre de sujet donc je suis incapable de juger ces textes), j’ai été intriguée par les nouvelles de <b><i>Floriane Soulas</i></b>, <b><i>Alexander Weinstein</i></b> et <i><b>Karine Rennberg</b></i> (sans doute que je finirais par me pencher aussi sur leurs écrits) et enfin j’ai trouvé très pop le texte de <b><i>Jean Baret</i></b>.<br /><br />Même tardive, cette lecture était plaisante, mais elle s’est faite avec un fond de tristesse suite à l’annonce du placement en liquidation judiciaire des éditions ActuSF. La couverture très noire (qui reprend l’affiche du festival) semblait étrangement de circonstance… Mais une offre de reprise s'est présentée entre temps, donc ce n'est peut-être pas la dernière anthologie que je lirais des éditions ActuSF.<br /><br /><b>Infos utiles :</b> <i>Utopiales 2022</i> est une anthologie éditée par les éditions ActuSF dans le cadre du festival du même nom. La couverture qui reprend l’affiche du festival est signée Marc-Antoine Mathieu. 332 pages<br /><br /><b>D’autres avis :</b> <a href="https://dragongalactique.com/2023/05/10/anthologie-officielle-des-utopiales-2022/">Le dragon galactique</a><br /><br /><p></p>Verthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-1671367631009003645.post-89571940632876306672023-10-25T08:00:00.004+02:002023-10-25T08:00:00.152+02:00L’archiviste – Alexandra Koszelyk<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><img alt="Couverture du roman L'archiviste" border="0" data-original-height="732" data-original-width="500" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigtaNokPepqMi3LTASQ9K43Xhk95-tthZvqwYQh87kRjC8IS5zogDCpdXhvCtXYLseks-3S9nYp5w7qFn2QYn-fnPb7WAebwEQXLHJ9Y7k0o8Z5d3YyhzjhK8Y-_rVeZ05WGxXlrnnUojiHSfKQ6HlK-42sriyUDvY2lPuo0ZCNikDFQKfOfMGlJiQyTbL/w274-h400/archiviste.jpg" width="274" /></div><p>Depuis quelques temps, Mini-Vert demande plus régulièrement à aller à la bibliothèque. J’en profite donc pour tenter d’autres lectures qui sortent un peu de mes sentiers habituels, comme ce roman qui parle de la guerre en Ukraine par le biais de la culture ukrainienne.<span></span></p><a name='more'></a>K. est une archiviste qui en pleine guerre, se retrouve chargée de veiller sur toutes les œuvres d’art qui ont été mises à l’abri dans les souterrains de son lieu de travail. Alors qu’elle est censée préserver ce patrimoine, un occupant l’oblige à le falsifier en modifiant les œuvres afin qu’elles portent le message recherché par l’envahisseur.<br /><br />Tout en suivant K, tiraillée entre sa volonté de résister et son obligation d’obéir à l’homme sous peine de voir sa famille mourir, le récit propose de multiples séquences mettant en scène des artistes et œuvres marquantes de la culture ukrainienne.<br /><br />En lisant ce roman, je me suis dit que je connaissais bien peu de choses de ce pays (à l'exception de des œuvres de Sonia Delaunay, dont j'ignorais totalement qu'elle était ukrainienne), et j'ai été fasciné par l'aperçu que cela donne du pays. C’est un véritable portrait par petites touches qui est ainsi dressé, et on comprend pourquoi la préservation ou la destruction d’œuvres peut avoir un tel enjeu dans un conflit.<br /><br />Je ne suis pas complètement rentrée dans ce récit qui est très brut dans sa construction, mais j’ai aimé tout ce qu’il donne à voir sur l’Ukraine, la justesse du ton quand il parle d’esprit de résistance (surtout dans l’art) et aussi les questions très pertinentes qu’il pose sur la destruction/falsification d’un patrimoine culturel.<br /><br /><i>L’archiviste</i> est donc un livre intéressant pour son sujet, pour la façon dont il est traité, mais aussi (je me rends compte que je n’en ai absolument pas parlé) pour son fantastique léger qui vient lier l’ensemble. Je serais curieuse de jeter un œil aux autres textes de l’autrice à l’occasion.<br /><br /><b>Infos utiles : </b>L’archiviste est un roman de Alexandra Koszelyk paru en 2022 aux Forges de Vulcain. Couverture d’Elena Vieillard. 267 p.<br /><br /><b>D’autres avis :</b> <a href="https://www.babelio.com/livres/Koszelyk-LArchiviste/1452999/critiques">Sur Babelio</a><br /><p></p>Verthttp://www.blogger.com/profile/15382055974094764750noreply@blogger.com9