mercredi 14 mai 2014

Fatal rendez-vous (Chasseuses d'aliens 1) - Gena Showalter


Ca en devient presque un rituel, une fois encore cette année je me suis lancée dans une lecture d’un roman sentimental avec les copines blogueuses. Cette fois-ci, c’est la faute à Lune, en même temps, c’est le genre de défi auquel je ne peux résister. Bah oui, un roman sentimental avec des aliens, ça ne vous intrigue pas vous ?

Fatal rendez-vous (Awaken Me Darkly en VO, c’est vachement plus classe quand même) (oui je suis allée voir la page Wiki de la série pour savoir ça, et alors ?) nous raconte donc les aventures de Mia Snow, une femme forte qui n’a besoin de personne et surtout pas d’un mec, et qui ne vit que pour son travail : chasser les criminels aliens et les exécuter (ils sont vilains et pas pareils que nous, bouh c’est mal !).

Seulement voilà, elle tombe un soir sur un cadavre d’homme étrangement mis en scène, ce qui l’amène à enquête sur des enlèvements d’humains qui pourrait bien remettre en cause tout ce qu’elle pensait savoir sur les aliens, et peut-être même lui permettre de rencontrer l’amour… (vous avez vu comment je vous fais un résumé trop mystérieux ?).

Alors que ma précédente lecture d’un J’ai lu pour elle m’avait tout simplement exaspéré, ce Fatal rendez-vous s’est surtout révélé être une bonne tranche de rigolade, si bien que je me suis surprise à quasiment le dévorer, tellement je me demandais tout du long ce que l’auteur allait nous inventer.

Le roman débute avec Mia qui mène son enquête pour son agence de surveillance des aliens (on se croirait un peu dans Torchwood mais avec moins de sexe et de gore, et sans Jack Harkness, du coup ça perd beaucoup de son intérêt en fait mais je m’égare). Recherche d’indices, examen des dossiers, interrogatoire musclé des suspects, rien que du grand classique avec quelques technologies plus avancées (dont je retiendrais principalement la douche d’enzymes soit disant plus agréable que l’eau).

Tout cela pourrait être très sérieux si Mia n’insistait pas tant sur son statut de femme forte qui n’a besoin de personne (en Harley Davidson) (alors qu’on ne doute pas une minute qu’elle va se transformer en nana ultra sensible dès qu’elle aura rencontré l’élu de son cœur), et si elle n’était pas entourée de coéquipiers tous plus canons les uns que les autres (à l’exception d’un seul qui a le défaut majeur d’être roux, heureusement il a de superbes yeux verts, ça compense !), qui sont tous ses meilleurs potes en dépit de son sale caractère.

Ajoutez à ça des aliens qui ressemblent tous à des vampires (ceux qu’on croise ont le teint pâle, vivent la nuit, et aiment à collectionner les pouvoirs psychiques ou un sang miraculeux qui guérit toutes les blessures !) (je crois qu’on s’est trompé de rayon, ce n’est pas de la SF mais de la bit-lit), et un sacré catalogue de clichés (mention spéciale à la séquence enlèvement de la belle dans la demeure du méchant alien avec la robe, le dîner et la scène de cul qui m’ont bien fait hurler de rire), et vous comprendrez qu’il est difficile de prendre ce texte au sérieux.

D’autant plus que l’histoire d’amour en elle-même n'est guère brillante (un comble pour un roman sentimental) : le basculement de la haine à l’amour est tellement rapide qu’il en perd toute crédibilité, limite cela passe presque au second plan par rapport à l’enquête de Mia.

Et peut-être parce que mes précédentes lectures avaient tendance à les accumuler, mais j’ai aussi trouvé que ce roman manquait sérieusement de séquences de galipettes sous la couette. On est quand même dans un J’ai lu pour elle collection Crépuscule, où va le monde enfin ?

Mais bon, du coup, c’est assez rigolo à lire d’autant plus quand on a l’occasion d’en discuter avec les copines blogueuses. Comme je le dis souvent, même si je n’en lirais pas tout les jours, mettre le nez dans ce genre de roman fait du bien. C’est pas prise de tête pour deux sous, et tellement bourré de clichés et de stéréotypes que ça en devient drôle. Et puis ça permet d’écrire de temps en temps une chronique de livre complètement débile, alors pourquoi se priver ?

Lecture commune réalisée avec Cornwall, Dup' (qui n'a pas terminé et a donc droit à un gage), Jae_Lou, Lhisbei, Lune, Phooka, Roz et Tigger Lilly (vous pouvez retrouver nos discussions sur le Cercle)

CITRIQ

11 commentaires:

Lune a dit…

You did it !!

Jae_Lou a dit…

Même pas un ptit mot sur le style magnifique de l'auteur ? Roooh ;)
Bon vous allez me forcer à sortir de son coma mon bloug pour pouvoir alimenter vos liens vers les chro des co-lectrices.

Baroona a dit…

Hâte de lire ta chronique du deuxième tome !
Comment ça ce n'est pas prévu ? =O

Vert a dit…

@Lune
Yes I did ^^

@Jae_Lou
En toute sincérité je regarde pas le style de ce genre de roman, vu qu'en général y'en a pas :P

@Baroona
Je le lis si tu le lis :P

Alys a dit…

Merveilleux! :)

asn83 a dit…

Hahahah je me suis bien marrée à lire ton commentaire, qui laisse très bien deviner à quel point toi tu as du rigoler pendant ta lecture ^^

Vert a dit…

@Alys
N'est-ce pas ^^

@asn83
C'est l'intérêt de ce genre de livre, si on ne rigole pas faut arrêter tout de suite !

Lhisbei a dit…

On mérite une médaille non ? ;)

Vert a dit…

@Lhisbei
We are the champions :D

Acr0 a dit…

Hey, cela fait presque peur : tu donnes envie :D (mais je résisterai !)

Vert a dit…

@Acr0
Je suis machiavélique hein :P.