dimanche 13 octobre 2013

Une certaine étoile - Pearl Buck


Bien que je ne lise pratiquement que de la SF & consœurs depuis des années, je garde toujours une petite place dans mon cœur pour Pearl Buck dont les romans Vent d'est, vent d'ouest, Impératrice de Chine ou encore La terre chinoise ont bercé mon adolescence (un jour, je vous parlerais plus en détail de ces textes qui m'ont tant fait voyagé).

Du coup lorsque je vois un livre d'elle dans un vide-grenier (on les croise assez rarement ailleurs, sauf pour les plus connus), j'ai tendance à me jeter dessus, comme cet ouvrage, Une certaine étoile, qui s'avère être un recueil de nouvelles (chic alors ça tombe à pic !).

Toutes ces nouvelles ont été écrites entre 1943 et 1961, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elles font leur âge. La mentalité, les idées, tout cela sonne très daté (et m'a valu de lever les yeux au ciel à plusieurs reprises), mais ce n'est pas si dérangeant que cela au final parce qu'on oscille sans cesse entre « tradition et modernité » (pardon pour cet affreux lieu commun).

Du coup si la plupart des textes sont des histoires d'amour (de préférence bien dégoulinantes de rose), et parlent beaucoup mariage, il y a souvent un petit truc qui attire le regard le regard à la lecture.

Il y a cette nouvelle comme La beauté par exemple, qui parle d'une femme japonaise qui attend tous les soirs son mari qui fréquente les bars, jusqu'à qu'elle décide de faire quelque chose de ses soirées. Ou encore Par-delà les mots où deux personnes diamétralement opposées tombent d'accord de façon presque improbable. Ou Francesca, une histoire d'amour et de théâtre que j'ai trouvé plutôt drôle.

Et puis certains textes ne relèvent pas vraiment de l'histoire d'amour à la guimauve. Une certaine étoile, qui ouvre le recueil, parle de famille, et d'un scientifique qui a laissé s'étioler les relations avec toute la sienne jusqu'à un jour de Noël. Il a aussi La vie commence, qui raconte le retour du front d'un soldat avec beaucoup de justesse.

Soyons honnêtes, ce ne sont pas des grands textes. Pearl Buck est à mon avis bien meilleure sur les romans où elle peut s'étaler à loisir et nous livrer de fantastiques descriptions et de très beaux récits de vie. Mais alors que je butais sur toutes mes lectures, ce petit recueil est passé comme une lettre à la poste, et m'a donné envie de replonger dans ses romans.


3 commentaires:

Tigger Lilly a dit…

Ça a l'air quand même très cucul :p Cela dit cela fait du bien de se replonger dans ses lectures de jeunesse. De mon côté je suis en train de compléter ma collec des Trois jeunes Détectives (plus que 2 !) et du coup je me retrouve à lire des tomes que je n'avais jamais lus. On se rend compte que c'est pas terrible terrible comme bouquin mais bon l'effet nostalgie fonctionne.

mariejuliet a dit…

J'avais adoré Vent d'Est vent d'Ouest :D

Vert a dit…

@Tigger Lilly
La couverture est abominable (mais au moins on ne nous promet pas une licorne qui n'y est pas :P).
Pearl Buck est une très bonne écrivaine donc même à la relecture je prends pas grand risque. Par contre j'ai relu un Fantomette un jour pour m'amuser et aïe aïe aïe xD.

@Mariejuliet
Et moi donc, faut vraiment que je le relise.