mercredi 16 octobre 2013

Le couteau sacrificiel - Lisa Tuttle


Petit à petit, je continue à explorer l’oeuvre de Lisa Tuttle au gré des occasions que je déniche ici et là. Si jusqu’à maintenant j’avais toujours fait bonne pioche, j’avoue que ce roman, Le couteau sacrificiel, a été une déception. Ce n’est pas qu’il soit vraiment mauvais, c’est juste qu’il est affreusement commun en comparaison de tout ce que j'ai pu lire de l'auteur jusque là.

Le couteau sacrificiel nous emmène dans la ville d’Austin au Texas où Sarah, une étudiante qui sort tout juste d’une séparation, se cherche un nouveau logement. Cela tombe à pic, voilà qu’elle déniche une vieille maison un peu isolée, certes défraîchie, mais au loyer défiant toute concurrence.

L’ancienne locataire est un peu étrange, mais quelle importance me direz-vous ? Ce n’est pas si on était dans un roman d’horreur après tout. Ah si. Du coup, comme vous vous en doutez, la maison s’avère cacher bien des secrets, et notre jeune héroïne (un peu tête à claques sur les bords) va devoir se battre contre un esprit qui cherche à la posséder.

L’histoire se lit avec plaisir (et avec horreur bien sûr) mais je n’y ai pas retrouvé la patte si particulière de Lisa Tuttle (à part peut-être sur la fin, et encore), si bien que Le couteau sacrificiel m’a fait l’effet d’un livre jetable, qu’on lit et qu’on oublie aussi vite.

J’avoue que le livre n’est pas aidé par sa traduction, où tous les personnages se vouvoient entre eux. Qu’on vouvoie un esprit maléfique, je ne dis pas, c’est pas comme si on avait gardé les cochons ensemble. Mais entre amis, ou entre (ex-)amants, j’ose espérer qu’au début des années 80 il n’était pas courant de se vouvoyer !

J’ai découvert après ma lecture qu’il s’agissait du premier roman publié en solo de l’auteure. J’imagine que ceci explique sans doute ma déception, elle n’en était qu’à ses débuts. Ceci dit je me demande aussi si elle n’est pas également bien plus à l’aise sur le format nouvelles. De toute façon cette déception ne m’a pas découragé, je continuerai à explorer sa bibliographie. En privilégiant les recueils de nouvelles, par contre.

CITRIQ

6 commentaires:

Valeriane a dit…

En tout cas, la couverture est bien kitsch!

BlackWolf a dit…

J'ai envie de découvrir de nouveaux textes de l'auteur, mais je pense qu'après ton avis je vais commencer par d'autres écrits.

Escrocgriffe a dit…

C'est vrai que le pitch n'a pas l'air d'être franchement original...

Tigger Lilly a dit…

La couverture vaut le bouquin à elle toute seule :D Dommage pour la trad. Ils devraient mettre Mélanie Fazi sur le coup :p

Raven a dit…

ahah je dirais pas mieux que ce que mes petits camarades ont écrit avant ! x)
Mon prochain Tuttle? En duo avec un certain George M. *_*

Vert a dit…

@Valeriane
Complètement, limite j'ai moins honte quand je lis un Harlequin dans le métro xD

@BlackWolf
C'est préférable. En plus Dystopia bosse sur un nouveau recueil de nouvelles, à mon avis ça sera plus intéressant.

@Escrocgriffe
Ca ne l'est franchement pas en effet !

@Tigger Lilly
Si tu veux je te le donne de bon coeur si tu l'aimes tant que ça :P

@Raven
Tu te feras plus plaisir avec Celle qui chevauche les tempêtes je pense (même si j'en garde un souvenir d'un ouvrage très "Tuttlien").