vendredi 28 septembre 2012

Seuls (premier cycle) - Fabien Vehlmann et Bruno Gazzotti



1. La disparition
2. Le maître des couteaux
3. Le clan du requin
4. Les cairns rouges
5. Au coeur du maëlström

L’an dernier, lors de mes vacances, ma tante m’a sorti une pile de BD à lire assez impressionnante, dans laquelle se trouvait notamment les premiers tomes de Seuls. Sauf qu’elle n’avait que les tomes 1 à 3, ce qui m’a légèrement frustré, vu que j’avais trouvé un potentiel très intéressant à l’histoire. J’ai fini par rattraper ce manque à la bibliothèque.

Seuls, c’est l’histoire de quelques enfants qui du jour au lendemain se retrouvent seuls au monde, ou presque, les adultes et les autres enfants ayant disparu. A force d’errer dans la ville, ils finissent par se réunir, et vont tenter de survivre et de découvrir ce qu’il s’est passé.

C’est un concept assez alléchant (et délicieusement post-apocalyptique), et dans le domaine, on en a pour notre argent. C’est assez marrant de voir cette bande de gamins tenter de survivre, en défonçant les distributeurs de nourriture et en se réfugiant dans des bureaux pour commencer.

Et puis petit à petit ils mettent en place des solutions pour assurer le ravitaillement, et échapper aux animaux (dont certains évadés d’un cirque) qui ont repris leurs droits sur la ville maintenant que toute la population ou presque en a disparu.

Seuls est une série jeunesse, et ça se sent un peu au niveau des personnages, qui sont cumulent un peu les stéréotypes (le gros dur un peu mystérieux, la fille mécano, le geek, l’intello, la peste…) et qui sont parfois un peu trop doués pour leur âge je trouve (Leïla, la plus vieille, n’a que douze ans et ferait honte à McGyver).

Mais en même temps, y’a plein de réflexions pertinentes qui font qu’on est loin d’un Le Club des cinq est seul au monde ! Dodji, notamment, se révèle très intéressant notamment au fur et à mesure qu’on en apprend plus sur lui.

Le tome qui m’a le plus frappé est le tome 3, Le clan du requin, qui est légèrement glauque sur les bords malgré son décor « de conte de fées ». Il m’a carrément fait penser à Sa Majesté des Mouches par certains côtés, c’est dire à quel point on s’éloigne de l’histoire gentillette.

Les cinq premiers tomes de la série forment un cycle complet, j’ai donc arrêté ma lecture au cinquième volume, qui fournit quelques réponses, qui vont de pair avec au moins autant de questions.

Malgré quelques défauts, j’ai beaucoup aimé ce que j’ai lu jusque-là, et c’est plutôt chouette de voir les enfants prendre possession de la ville à leur manière.

Par contre je ne sais pas si je continuerais, ça sent un peu la série qui n’aura jamais de fin tout de même. J’attendrais sûrement que le deuxième cycle soit terminé avant de l’emprunter à la bibliothèque.

A priori, Seuls n'est pas vraiment une série post-ap au sens propre du terme, mais les visions d'une ville désertée de tous ses habitants, exception faite des animaux et de quelques enfants, on aurait du mal à faire plus post-ap, non ?

CITRIQ

4 commentaires:

shaya a dit…

Mmh. C'est tentant, d'autant plus que mon collègue en BD m'en a toujours dit beaucoup de bien !

Vert a dit…

Bah si tu as le rayon BD à proximité en plus, profites-en ^^

asn83 a dit…

Je n'ai jamais entendu parler de cette série, mais ces couvertures sont assez déroutantes. Des enfants, des dessins colorés... et du sang.
Est ce que le contenu est comme ça aussi ? C'est gore ou pas du tout ?

Vert a dit…

Gore ? Non pas franchement (surtout quand on a l'habitude de Walking Dead xD). Il y a bien du sang ici et là, mais ça fait très ketchup, et je trouve que ça reste gentillet.