samedi 30 avril 2011

Artemis Fowl 7 : Le complexe d’Atlantis - Eoin Colfer


J’aime bien la série des romans Artemis Fowl : sans être de la grande littérature, elle dispose de personnages hauts en couleur, de dialogues toujours plein d’humour, d’un univers de science-fantasy (ce qui n’est pas si courant que ça) bien peaufiné, et d’intrigues qui arrivent à ne pas se répéter.

Si on a perdu depuis longtemps l’attrait de l’anti-héros génie du mal qu’était Artemis Fowl à ses débuts, ça reste une série attachante, et c’est toujours avec plaisir que j’attaque chaque nouvel opus parce qu’on sait qu’on ne s’y ennuiera pas.

Le Complexe d’Atlantis s’inscrit parfaitement dans la série en ce sens : 400 pages (un des plus gros il me semble), qui s’avalent comme de rien, à suivre les péripéties de Holly, Artemis, Butler et toute la compagnie habituelle, pour déjouer un mystérieux complot, et accessoirement lutter contre la maladie d’Artemis.

C’est là le pitch du roman, Artemis souffre d’une maladie mentale féérique, le complexe d’Atlantis, ce qui forcément, nuit quelque peu à ses facultés mentales. C’est assez marrant quand c’est abordé d’un point de vue interne, et certaines conséquences sont tout bonnement hilarantes.

Mais je trouve que c’est traité de façon assez légère, à la limite du pur ressort scénaristique, et c’est un peu dommage. D’accord, cela reste un roman jeunesse, mais j’ai trouvé que l’auteur prenait des raccourcis un peu énormes avec la notion de maladie mentale. Certes il ne dit pas qu’il suffit d’une semaine sous antibiotiques pour que ça passe, mais on n’en est pas loin…

Si on laisse de côté cela, on passe un bon moment parce que les ingrédients du succès sont là comme d’habitude (certains dialogues et situations sont à mourir de rire), et le méchant de l’histoire révèle finalement quelques nuances dans sa personnalité très intéressantes, ça nous change de cette psychopathe d’Opale Koboï.

Ce n’est pas le meilleur des tomes d’Artemis Fowl (d’autres m’ont bien plus marqué), mais ça reste une bonne lecture divertissante. Jusque là ça ne se sentait pas trop, mais je pense que la série commence un petit peu à s’essouffler tout de même.

J’avoue aussi que je finis par me perdre un peu dans les personnages (le casting s’est sérieusement densifié depuis le premier tome, et mes lectures des tomes précédentes ne sont plus très fraiches), ce qui nuit un peu à la lecture également (surtout que le tome précédent parlait de voyage dans le temps, autant dire qu’il mettait bien le bordel partout).

Petit détail qui m’a frappé au passage, c’est à quel point l’écriture de Eoin Colfer pour Artemis Fowl diffère de sa suite du Guide Galactique. Je n’avais pas forcément fait attention en lisant Encore une chose, mais en replongeant dans Artemis Fowl, je me rends compte que ce n’est pas du tout le même style d’écriture.

Apparemment, le Complexe d’Atlantis est l’avant-dernier tome de la série, le huitième tome annoncé par Eoin Colfer devrait être le dernier. J’espère qu’il sera explosif, pour un final !

CITRIQ

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Sauf que C'EST de la grande littérature, mon grand ! Il n'y a pas plus explicite et intelligente série qu'Artemis Fowl, sache bien cela !

Vert a dit…

Comme on dit, des goûts et des couleurs. C'est une bonne série mais je pense pas pour autant que ce soit de la Grande littérature avec un grand G ^^.

Mais pour info c'est "ma grande" :P

ANnie a dit…

Moi, je trouve que c'est de la bonne littérature. C'est une série jeunesse qui beaucoup de succès même si je ne connais personne autour de moi qui lis cette série.

Vert a dit…

Le côté science-fantasy ne passe pas toujours bien, j'ai pu le constater autour de moi. Mais sinon c'est de la bonne série pour la jeunesse en effet, même s'il est temps de la conclure ^^